Voici donc la deuxième et dernière partie de mes 48 heures chez Google ! Ce sommet était intense avec un programme de 8 à 21 heures le premier jour, et 9 à 19 heures le second. Le contenu était très intéressant, l'idée étant de nous aider à nous améliorer dans l'organisation des réunions mensuelles de nos Google Developer Groups (GDG).
Barbecues et chaises de jardin devant chaque bâtiment, c'est dur la vie en Californie !
Nous avons donc eu droit à du coaching par la société qui entraine tous les intervenants de Google lors de conférences, afin d'apprendre à intéresser l'audience en faisant en sorte que nos présentations ressemblent à des histoires (hé, on n'est pas dans l'état d'Hollywood pour rien !).
L'un des sujets soulevés était : Comment être à 100% à l'aise quand l'anglais est notre seconde langue ? Un rapide sondage dans la salle révélait alors que 40% des personnes dans la salle avaient une langue natale différente de l'anglais, dont les deux organisateurs et une bonne partie des intervenants. Cela aide beaucoup à décomplexer par rapport à l'accent, par exemple !
Le Doogleplex, où Googleplex pour chiens, qui sont les bienvenus au bureau
Bien évidemment, je profitais de la moindre pause pour me promener partout et jouer au paparazzi. Comme je le disais dans mon premier article, tout ce que je voyais était dingue, jusqu'aux poubelles que j'ai donc prises en photo,car les cafétérias de Google n'utilisent que du matériel biodégradable, jusqu'aux assiettes en carton et couverts qui sont tous compostables, ce que j'ai trouvé assez fort :
Une poubelle à compost pour les couverts bio-dégradables, on recycle donc tout !
Une autre chose qui m'a frappé, c'est de voir autant d'enfants et de petits bébés ! Vu que Google propose des services de garde au bureau, on pouvait voir les familles se retrouver pour le repas du midi ou au petit-déjeuner, ce qui est un plus indéniable dans un pays où personne ne rentre manger chez soi le midi.
Dans les toilettes, il y a toujours de la lecture pour apprendre des choses ou faire passer des infos. C'est une grande tradition chez Google !
L'affiche ci-dessus recommande aux employés de prendre des congés pour Noël et leur demande de ne PAS consulter leurs e-mails professionnels pendant leur absence. Elle argumente même que les segmenteurs, soit ceux qui savent faire la différence entre vie privée et vie professionnelle, sont plus heureux que ceux qui ne "déconnectent" jamais de leur travail.
Il y a même des liens vers plus d'infos pour gérer son stress et améliorer son sommeil !
Photo de groupe au jardin des statues Androïd
Le second jour, nous avons visité le Visitor Center au Googleplex, un privilège pour le moment réservé aux employés de Google et leurs proches, c'était donc une première pour moi et vraiment intéressant :
Cet immense graph papier a été utilisé pendant des années pour suivre l'évolution du nombre de recherches Google et de la concurrence, de 1998 à 2004
La visite du Visitor Center nous rappelle que Google est une boite typique de la Silicon Valley, partie de rien et qui bricolait même ses propres serveurs avec des panneaux de liège et du plexiglas en 1999.
Quand on sait qu'aujourd'hui la société possède des serveurs qui consomment l'équivalent d'un quart de la production d'une centrale nucléaire, soit la consommation de 200 000 logements, ce qui permet de traiter 100 milliards de recherches par mois, on imagine le chemin parcouru en moins de 20 ans :
Le serveur à panneaux de liège, qui ressemble vraiment à du petit bricolage !
J'ai aussi appris que Google organisait un voyage annuel au lac Tahoe pour tous ses employés, jusqu'en 2007 en tous cas, où il a fallu utiliser toutes les chambres de tous les hôtels de Squaw Valley. Rendus à l'évidence que Google était devenu trop gros pour Tahoe, le voyage annuel se fait désormais par départements plutôt que "tout le monde en même temps" :
Les Googlers à Tahoe sur une patinoire, puis à Disneyland en 2008
Pour finir, une autre histoire typiquement "Silicon Valley" avec les origines de Street View, cette fonctionnalité qui permet de se ballader virtuellement dans une bonne partie des rues de la planète.
A l'origine, en 2003, le co-fondateur de Google Larry Page avait commencé à protyper le concept en plaçant des caméras sur le toit de sa propre voiture. Puis un premier monospace équipé de caméras et d'ordinateurs a vu le jour (les photos, là encore, montrent un joli bricolage !), avant d'arriver au résultat que l'on connait aujourd'hui - un service high-tech qui permet même de revoir les rues dans le passé, et donc de suivre leur évolution :
L'histoire de Google Street View en images
Et voilà pour cette visite ! Je pourrais vous en parler pendant des heures, surtout que depuis ce sommet, j'ai appris que j'étais également invité à Google I/O, la grande conférence mondiale annuelle de Google, en mai prochain ! L'histoire continue donc...
En attendant, voici toutes mes photos de cette visite chez Google - et bien évidemment, ils n'en ont rien à faire qu'on prenne l'intérieur des bureaux en photo :
Barbecues et chaises de jardin devant chaque bâtiment, c'est dur la vie en Californie !
Nous avons donc eu droit à du coaching par la société qui entraine tous les intervenants de Google lors de conférences, afin d'apprendre à intéresser l'audience en faisant en sorte que nos présentations ressemblent à des histoires (hé, on n'est pas dans l'état d'Hollywood pour rien !).
L'un des sujets soulevés était : Comment être à 100% à l'aise quand l'anglais est notre seconde langue ? Un rapide sondage dans la salle révélait alors que 40% des personnes dans la salle avaient une langue natale différente de l'anglais, dont les deux organisateurs et une bonne partie des intervenants. Cela aide beaucoup à décomplexer par rapport à l'accent, par exemple !
Le Doogleplex, où Googleplex pour chiens, qui sont les bienvenus au bureau
Bien évidemment, je profitais de la moindre pause pour me promener partout et jouer au paparazzi. Comme je le disais dans mon premier article, tout ce que je voyais était dingue, jusqu'aux poubelles que j'ai donc prises en photo,car les cafétérias de Google n'utilisent que du matériel biodégradable, jusqu'aux assiettes en carton et couverts qui sont tous compostables, ce que j'ai trouvé assez fort :
Une poubelle à compost pour les couverts bio-dégradables, on recycle donc tout !
Une autre chose qui m'a frappé, c'est de voir autant d'enfants et de petits bébés ! Vu que Google propose des services de garde au bureau, on pouvait voir les familles se retrouver pour le repas du midi ou au petit-déjeuner, ce qui est un plus indéniable dans un pays où personne ne rentre manger chez soi le midi.
Dans les toilettes, il y a toujours de la lecture pour apprendre des choses ou faire passer des infos. C'est une grande tradition chez Google !
L'affiche ci-dessus recommande aux employés de prendre des congés pour Noël et leur demande de ne PAS consulter leurs e-mails professionnels pendant leur absence. Elle argumente même que les segmenteurs, soit ceux qui savent faire la différence entre vie privée et vie professionnelle, sont plus heureux que ceux qui ne "déconnectent" jamais de leur travail.
Il y a même des liens vers plus d'infos pour gérer son stress et améliorer son sommeil !
Photo de groupe au jardin des statues Androïd
Le second jour, nous avons visité le Visitor Center au Googleplex, un privilège pour le moment réservé aux employés de Google et leurs proches, c'était donc une première pour moi et vraiment intéressant :
Cet immense graph papier a été utilisé pendant des années pour suivre l'évolution du nombre de recherches Google et de la concurrence, de 1998 à 2004
La visite du Visitor Center nous rappelle que Google est une boite typique de la Silicon Valley, partie de rien et qui bricolait même ses propres serveurs avec des panneaux de liège et du plexiglas en 1999.
Quand on sait qu'aujourd'hui la société possède des serveurs qui consomment l'équivalent d'un quart de la production d'une centrale nucléaire, soit la consommation de 200 000 logements, ce qui permet de traiter 100 milliards de recherches par mois, on imagine le chemin parcouru en moins de 20 ans :
Le serveur à panneaux de liège, qui ressemble vraiment à du petit bricolage !
J'ai aussi appris que Google organisait un voyage annuel au lac Tahoe pour tous ses employés, jusqu'en 2007 en tous cas, où il a fallu utiliser toutes les chambres de tous les hôtels de Squaw Valley. Rendus à l'évidence que Google était devenu trop gros pour Tahoe, le voyage annuel se fait désormais par départements plutôt que "tout le monde en même temps" :
Les Googlers à Tahoe sur une patinoire, puis à Disneyland en 2008
Pour finir, une autre histoire typiquement "Silicon Valley" avec les origines de Street View, cette fonctionnalité qui permet de se ballader virtuellement dans une bonne partie des rues de la planète.
A l'origine, en 2003, le co-fondateur de Google Larry Page avait commencé à protyper le concept en plaçant des caméras sur le toit de sa propre voiture. Puis un premier monospace équipé de caméras et d'ordinateurs a vu le jour (les photos, là encore, montrent un joli bricolage !), avant d'arriver au résultat que l'on connait aujourd'hui - un service high-tech qui permet même de revoir les rues dans le passé, et donc de suivre leur évolution :
L'histoire de Google Street View en images
Et voilà pour cette visite ! Je pourrais vous en parler pendant des heures, surtout que depuis ce sommet, j'ai appris que j'étais également invité à Google I/O, la grande conférence mondiale annuelle de Google, en mai prochain ! L'histoire continue donc...
En attendant, voici toutes mes photos de cette visite chez Google - et bien évidemment, ils n'en ont rien à faire qu'on prenne l'intérieur des bureaux en photo :