J’espère que je ne vous ennuie pas avec nos vacances à Bath, c’est une ville magnifique. Je ferai un special tourisme, peut-être même deux, tellement je suis enthousiasmée mais avec les photos de Marichéri, une fois rentrée. Là vous allez devoir vous contenter des miennes. Et sinon, avec la chance qu’on a, c’est la tempête. Youpidoo.
-j’ai cassé mon beau parapluie vache. Il a définitivement rendu l’âme sur le Pulteney bridge…Au moins, il a bien choisi son endroit pour m’abondonner sous des trombes d’eau, le traitre. Surtout que deux minutes avant, il s’était lâchement refermé sur ma tête. Heureusement vue l’humidité ambiante, je me balade avec un buisson de ressorts chevelus sur le sommet du crâne, ça a amorti le choc. Mais du coup, n’y voyant rien, j’ai foncé dans Marichéri, qui en a lâché sa cigarette. Pas de souci, elle est tombée dans une flaque (en même temps, la ville entière est une flaque, avec ce qu’il tombe). J’ai voulu rouvrir le parapluie, en embrochant directement une oreille de Marichéri, et c’est là il y a eu une rafale de vent fatale. Et voila, le parapluie vache est retouné, plié, foutu et abondonné dans une poubelle.
-dans les hôtels, je fais ma grande, je prends des bains. Comme à la maison je ne peux pas rester sous la douche plus d’une demi seconde sans être interrompue, là, j’en profite. Toute à ma joie, j’ai voulu crâner. J’ai pris un magasine pour lire dans mon bain…Ce fut une erreur. Je vous passe les détails, mais j’ai failli me noyer, après m’être à moitié assommée pour récupérer le magasine avant qu’il prenne l’eau, tout en jonglant avec la serviette et les sels de bains. Avec les orteils. Du coup, seul le parapluie (Celui de Marichéri, qui tient toujours) se sert maintenant de la baignoire. Je me contente de la grande douche à l’italienne. Où j’ai failli perdre un œil en me cognant quand le jet d’eau m’a attaqué en se déclenchant tout seul et par surprise. J’ai aussi voulu tester la Roman body Lotion. Les romains se parfumaient donc avec des herbes de Provence, du thym, dès choses comme ça. C’est bien simple, j’ai l’impression d’être un poulet prêt pour le four…en plus, ça donne faim
-par contre, dans la série je suis une grande fille, j’ai commandé des eggs Benedict au petit dej, juste parce que j’aime bien le nom. C’était très bon. Je recommande, demain, je n’hésite pas, et je tente carrement les eggs royal!
-j’ai pris un café dans la Pump Room. J’étais tellement excitée d’être là que j’ai failli commander un thé, pous faire plus authentique. Mais faut pas pousser non plus. Je parle bien sur de la Pump Room, celle de Jane Austen. Hiiii. J’étais toute émue, Marichéri beaucoup moins, il boudait jusqu’à ce que le pianiste arrive. Alors donc, le café est un peu cher mais l’acoustique est très bien.
-j’ai goûté l’eau dans les thermes romains. Attention, on a le droit, c’est même encouragé. Je ne me suis pas jetée bétement dans la piscine romaine. Il y a des gens qui surveillent. Enfin bref à la fin de la visite, juste avant de rentrer dans la Pump Room (hiiiii), il y a une fontaine avec des gobelets en plastique. Marichéri dans sa grande sagesse a préféré s’abstenir, sous prétexte que l’eau fumait, avait une odeur bizarre et dans les canalisations romaines avait un couleur orange fluo suspecte, la piscine étant elle-même d’un vert nucléaire surprenant. Marichéri a eu raison. Beuh. Je me sens vaseuse depuis, c’est atroce, le goût ne passe pas. Par contre, je crois que je suis aimantée maintenant…peut-être que j’attire le métal?
-comme on en va pas se laisser abattre par une tempête mesquine qui ne fait rien qu’ à vouloir gâcher nos vacances, on continue à arpenter la ville sous un seul parapluie, qui est très grand. Le problème c’est que Marichéri aussi est très grand (6m08). Alors soit il tient le parapluie et je cours derrière comme une dératée, sous les trombes d’eau, donc trempée. Soit c’est moi qui me cramponne au parapluie, et je manque de crever un œil à Marichéri, qui se plie en deux à côté et est trempé aussi. En plus, j’ai failli m’envoler comme Marie Poppins, mais avec une afro. On a trouvé la solution, on tient le parapluie tous les deux, du coup le bras droit de Marichéri et mon bras gauche sont au sec, mais juste eux.
Bref, on s’éclate.