Comme vous le savez si vous suivez mes business updates trimestrielles, j'organise chaque mois un rassemblement d'ingénieurs web à Sacramento, aussi appelé Sacramento Angular JS Meetup.
Grâce à ce travail bénévole, j'ai été promu co-organisateur du Google Developer Group Sacramento (GDG pour les intimes), ce qui m'a valu d'être invité 48 heures chez Google le week-end dernier pour le sommet annuel de tous les GDG d'Amérique du Nord !
Etre invité chez Google pour deux jours complets, nourri et logé, fut une sacrée expérience ! Moi qui pensais quasiment tout connaître de Google, j'ai réalisé qu'au final, c'est encore plus incroyable que ce que je pouvais imaginer.
Tout commence lorsque le Google Bus vient nous chercher à l'hôtel, car Google a une flotte de près de 200 bus qui partent d'un peu partout dans la Silicon Valley pour transporter ses employés au bureau, et ainsi éviter les bouchons en covoiturant à grande échelle dans un bus où le Wifi est disponible - ce qui permet aussi de travailler sur la route :
Les sièges en cuir brodés Google, la classe ! Le bus a deux étages pour transporter plus de monde.
Puis on arrive chez Google pour le petit déjeuner. J'avais déjà visité l'extérieur du GooglePlex, qui est librement accessible au public (pas de barrière, pas de badge d'accès requis !), mais là, pour la première fois, je peux pousser la porte et voir ce qui se passe à l'intérieur !
Les batiments du "Quad", l'un des multiples bureaux de Google dans la Silicon Valley, où la société emploie plus de 20 000 personnes
Nous entrons directement dans le "Hangout Café" pour le petit déjeuner. C'est grand, c'est sympa et la sélection est très orientée "produits frais - bio - sans gluten - sans viande - etc, etc.", y compris pour le petit déjeuner. Je réalise rapidement qu'il n'y a pas de caisse ni de personne pour vérifier notre badge : Une fois chez Google, n'importe qui peut manger gratis à volonté !
Le Hangout Café, avec l'immense cuisine en plein milieu
Je prends mon petit dej assis à côté d'une fenêtre, et de l'autre côté, alors qu'il est 8 heures du matin en mars, des Googlers nagent dans la piscine extérieure - normal, quoi. Il y a aussi un terrain de basket et du matériel de muscu à la disposition des employés juste à côté :
Piquer une petite tête le matin, c'est sympa, non ?
Et puisqu'on parle de sport, il y a aussi une salle de sports intérieure, un terrain de beach-volley dehors, et plein d'autres choses. C'est vraiment dingue :
Le fitness center où j'ai vu des Googlers venir le soir où le week-end pour s'entretenir physiquement - il y aussi un baby-foot sur la gauche !
Bien évidemment, j'étais avant tout là-bas pour ce sommet Nord-Américain, mais il est tellement impossible de ne pas voir tous ces à-côtés une fois dans les bâtiments ! On a l'impression que rien n'est "normal". Partout où je regarde, je vois quelque chose d'unique en son genre.
Tout est fait pour que les employés se sentent comme chez eux (voire même mieux que chez eux) et restent ainsi salariés de Google pour des années. Car dans la Silicon Valley, la concurrence est rude et les employeurs s'arrachent les profils talentueux, qui ne sont pas forcément seulement motivés par plus d'argent, mais aussi par le cadre de travail et les à-côtés, qui se doivent donc d'être les plus attractifs possibles.
Par exemple, juste à l'entrée de notre salle de conférence, il y a un "Tech Stop" pour obtenir du support technique et matériel, et juste à côté de l'entrée, cette étagère :
Une étagère libre-service qui comporte toute une sélection de cables, chargeurs, adaptateurs, souris, clés USB, claviers flexibles... La seule règle est : Prenez ce que vous voulez et rapportez le lorsque vous n'en avez plus besoin !
Dehors, il y a les Googles Bikes, ces vélos également en libre service que l'on peut utiliser pour passer d'un bâtiment à un autre. A l'entrée de chaque bâtiment, il y aussi des parapluies, là encore en libre-service pour vous abriter au besoin... Et tout est comme ça, dans le but de simplifier la vie des employés au quotidien :
Les parapluies en libre-service
Allez, pour finir sur cette première partie de mon exploration chez Google, je dois tout de même vous glisser quelques mots sur la conférence en elle-même, en commençant avec une photo de groupe sur laquelle vous pouvez essayer de me trouver - je n'ai pas réussi à me cacher :
L'un des participants a posé la question en ouverture : "Mais pourquoi Google fait tout ça pour nous ? Et gratis en plus ? Google n'a rien à y gagner", ce à quoi l'organisateur a répondu sans la moindre hésitation : "Le travail que vous faites chaque mois dans vos réunions permet de faire progresser les ingénieurs, qui apprennent de nouvelles choses et ainsi créent de meilleurs logiciels. Le résultat, c'est que cela n'aide pas forcément Google directement, mais contribue à améliorer les logiciels, et donc la compétitivité de notre économie. Et si l'économie va bien, Google va bien !"
La seconde partie très bientôt ! En attendant, n'hésitez pas à poser vos questions en commentaire.
Stay tuned...
Grâce à ce travail bénévole, j'ai été promu co-organisateur du Google Developer Group Sacramento (GDG pour les intimes), ce qui m'a valu d'être invité 48 heures chez Google le week-end dernier pour le sommet annuel de tous les GDG d'Amérique du Nord !
Etre invité chez Google pour deux jours complets, nourri et logé, fut une sacrée expérience ! Moi qui pensais quasiment tout connaître de Google, j'ai réalisé qu'au final, c'est encore plus incroyable que ce que je pouvais imaginer.
Tout commence lorsque le Google Bus vient nous chercher à l'hôtel, car Google a une flotte de près de 200 bus qui partent d'un peu partout dans la Silicon Valley pour transporter ses employés au bureau, et ainsi éviter les bouchons en covoiturant à grande échelle dans un bus où le Wifi est disponible - ce qui permet aussi de travailler sur la route :
Les sièges en cuir brodés Google, la classe ! Le bus a deux étages pour transporter plus de monde.
Puis on arrive chez Google pour le petit déjeuner. J'avais déjà visité l'extérieur du GooglePlex, qui est librement accessible au public (pas de barrière, pas de badge d'accès requis !), mais là, pour la première fois, je peux pousser la porte et voir ce qui se passe à l'intérieur !
Les batiments du "Quad", l'un des multiples bureaux de Google dans la Silicon Valley, où la société emploie plus de 20 000 personnes
Nous entrons directement dans le "Hangout Café" pour le petit déjeuner. C'est grand, c'est sympa et la sélection est très orientée "produits frais - bio - sans gluten - sans viande - etc, etc.", y compris pour le petit déjeuner. Je réalise rapidement qu'il n'y a pas de caisse ni de personne pour vérifier notre badge : Une fois chez Google, n'importe qui peut manger gratis à volonté !
Le Hangout Café, avec l'immense cuisine en plein milieu
Je prends mon petit dej assis à côté d'une fenêtre, et de l'autre côté, alors qu'il est 8 heures du matin en mars, des Googlers nagent dans la piscine extérieure - normal, quoi. Il y a aussi un terrain de basket et du matériel de muscu à la disposition des employés juste à côté :
Piquer une petite tête le matin, c'est sympa, non ?
Et puisqu'on parle de sport, il y a aussi une salle de sports intérieure, un terrain de beach-volley dehors, et plein d'autres choses. C'est vraiment dingue :
Le fitness center où j'ai vu des Googlers venir le soir où le week-end pour s'entretenir physiquement - il y aussi un baby-foot sur la gauche !
Bien évidemment, j'étais avant tout là-bas pour ce sommet Nord-Américain, mais il est tellement impossible de ne pas voir tous ces à-côtés une fois dans les bâtiments ! On a l'impression que rien n'est "normal". Partout où je regarde, je vois quelque chose d'unique en son genre.
Tout est fait pour que les employés se sentent comme chez eux (voire même mieux que chez eux) et restent ainsi salariés de Google pour des années. Car dans la Silicon Valley, la concurrence est rude et les employeurs s'arrachent les profils talentueux, qui ne sont pas forcément seulement motivés par plus d'argent, mais aussi par le cadre de travail et les à-côtés, qui se doivent donc d'être les plus attractifs possibles.
Par exemple, juste à l'entrée de notre salle de conférence, il y a un "Tech Stop" pour obtenir du support technique et matériel, et juste à côté de l'entrée, cette étagère :
Une étagère libre-service qui comporte toute une sélection de cables, chargeurs, adaptateurs, souris, clés USB, claviers flexibles... La seule règle est : Prenez ce que vous voulez et rapportez le lorsque vous n'en avez plus besoin !
Dehors, il y a les Googles Bikes, ces vélos également en libre service que l'on peut utiliser pour passer d'un bâtiment à un autre. A l'entrée de chaque bâtiment, il y aussi des parapluies, là encore en libre-service pour vous abriter au besoin... Et tout est comme ça, dans le but de simplifier la vie des employés au quotidien :
Les parapluies en libre-service
Allez, pour finir sur cette première partie de mon exploration chez Google, je dois tout de même vous glisser quelques mots sur la conférence en elle-même, en commençant avec une photo de groupe sur laquelle vous pouvez essayer de me trouver - je n'ai pas réussi à me cacher :
L'un des participants a posé la question en ouverture : "Mais pourquoi Google fait tout ça pour nous ? Et gratis en plus ? Google n'a rien à y gagner", ce à quoi l'organisateur a répondu sans la moindre hésitation : "Le travail que vous faites chaque mois dans vos réunions permet de faire progresser les ingénieurs, qui apprennent de nouvelles choses et ainsi créent de meilleurs logiciels. Le résultat, c'est que cela n'aide pas forcément Google directement, mais contribue à améliorer les logiciels, et donc la compétitivité de notre économie. Et si l'économie va bien, Google va bien !"
La seconde partie très bientôt ! En attendant, n'hésitez pas à poser vos questions en commentaire.
Stay tuned...