Après avoir visité Melbourne, en route sur la Great Ocean Road, notre porte-monnaie a commence à faire des caprices. Il faut écourter prématurément nos vacances pour nous sortir les mains des poches (et les doigts du …) et penser à nous mettre au travail. Après tout, travailler en Australie c’était aussi le plan. Nous pensions juste découvrir la partie working de notre working holiday visa Australie un peu plus tard, mais après tout, un programme qui ne change pas, c’est ennuyeux !
23 décembre 2014 — Jour 40
Nous continuerons notre road trip sur la Great Ocean Road plus tard, au programme, imprimer les cv, les déposer de façons à maximiser les chances, rappeler les intéressés et pour finir, si tout ca se passe bien, décrocher un emploi !
J’ai bien entendu déjà fait la demande de Tax files number (que j’ai obtenu très rapidement grâce a cette astuce…).
Le contenu de cet article sera encore une fois entre partage du début de notre expérience dans la ville de Geelong et conseil pour backpackers !
Travailler en Australie, étape 1 : les CV (ou « resume » en anglais)
Nous avions déjà préparer nos cvs lorsque nous étions à l’auberge à Melbourne en prévision de ce moment. Il ne nous reste donc plus qu’à trouver un endroit où les imprimer.
Le magasin Office Work est l’endroit parfait pour tous les backpacker en working holiday visa Australie qui veulent imprimer des documents, on en trouve dans beaucoup de ville (pour ne pas dire partout) et il est possible d’imprimer des documents noir et blanc pour 0,10 $/face).
Notre premier problème de la journée est donc résolu !
Ca motive, mais le plus gros reste à faire !
Travailler en Australie, étape 2 : Comment choisir les endroits où déposer ses cv ?
Au long de mes voyages, j’ai toujours entendu que le meilleur plan pour trouver du travail à l’étranger, c’est chez des compatriotes.
On va donc essayer de mettre ça en pratique. Nous voilà parti à sillonner la ville à la recherche de noms de restaurants français ou de n’importe quel symbole qui puissent nous faire penser à chez nous.
Pour commencer, le manager du restaurant qui vends des gaufres de Bruxelles n’a pas l’air intéressé par la candidature d’un belge, ce n’est que le premier, on continue ! Le restaurant suivant sera encore plus facile à trouver, il s’appelle « Le Parisien » et arbore fièrement une tour eiffel à son entrée ! Il n’est pas encore ouvert, mais je laisse, tout de même, mon CV à la brasserie qui se trouve à l’étage inférieur. Bonne nouvelle, c’est le même patron (qui est… parisien !) qui gère tout le bâtiment, ça fait donc d’une pierre deux coups !
Je dépose ensuite quelques « resume » dans les restaurants du front de mer qui me plaisent et nous reprenons la voiture.
Il ne faudra pas faire plus de 500 mètres, sur la rue parallèle à la principale, pour voir un drapeau français surplombant la terrasse d’un café. Arrêt obligatoire à « Casse croûte » pour y déposer mon CV.
Les sandwichs, confectionnés et vendus par une Française et un Franco-Australien, donnent envie, mais on est pas la pour ça…
La patronne n’engage pas, cependant, elle connait bien la ville et me donne les noms de tous les restaurants (ou une grande partie, vu la taille de la liste) où aller se présenter pour trouver un travail à Geelong quand tu es frenchy. Pas encore de travail donc, mais plusieurs pistes et un endroit où venir manger un sandwich quand on sera en mal du pays !
Je savais que les compatriotes, c’était le bon conseil !
Une heure, plus tard, les 10 CV que nous avions imprimés, sont distribués. Il ne reste plus qu’à attendre un appel et finir la liste de casse-croûte le lendemain.
Conseil de dernière minute : si tu cherches du travail dans un restaurant, ne te présente pas pendant des heures de repas… Viens avant ou après sinon tu as peu de chance d’être écouté !
C’est long d’attendre quand tu ne fais rien alors nous décidons de retourner voir les surfeurs à Torquay (voir nos aventures sur la Great Ocean Road). Après tout, c’est l’été, profitons-en :-).
J’ai été surpris, en rentrant à la voiture après la baignade de voir 5 appels en absence et un message ! Plus qu’à les rappeler ! Mhmmm… Yapluka…
Mais voilà un autre problème, j’y avais pas encore vraiment réfléchi… Le téléphone quand tu ne maîtrises pas bien la langue, c’est le pire (pour moi en tout cas !).
Travailler en Australie, étape 3 : Conseil quand YAPLUKA téléphoner
Pensons pratique.
D’abord un petit tour sur google (merci grand-mère pour le smartphone tout neuf) afin de vérifier les numéros de téléphone et savoir à qui tu parles (C’est incroyable comme les gens énoncent toujours trop vite le nom du restaurant quand ils décrochent …) Cette étape est encore plus facile, si tu as eu la bonne idée de prendre les cartes de visite ou de noté le nom des endroits où tu as déposé tes candidatures.
Ensuite, préparation psychologique pour savoir exactement ce que tu va dire, ce qu’on pourrait te répondre, ce que tu répondrais ensuite, etc.
Mets toi des limites pour cette étape parce que si tu es comme moi, à ce moment la, un peu stressé, tu n’es pas prêt de composer le numéro de téléphone !
Donc on est parti, on se lance… Objectif, vu qu’il est 3h30 de l’après midi, leur proposer de repasser avant le service du soir pour les rencontrer. Un entretien « en live », ça serait plus facile pour se comprendre…
J’avais donc 5 appels de 3 endroits différents. Pour le premier numéro, je n’ai pas trouvé de correspondance sur google. Le second numéro m’a laissé un message pour me dire qu’il ne cherchait personne pour l’instant mais qu’il gardait mon resume et le dernier numéro était le parisien… J’ai donc rappelé le parisien en premier et je suis arrivé à décrocher une interview ! C’est la fête ! ! Travailler en Australie, c’est peut-être plus simple qu’on ne pensait :-).
Travailler en Australie, étape 4 : L’entretien
Tout c’est passé très vite. J’ai été reçu par le patron, je lui ai présenté rapidement mon expérience dans les restos (en anglais) quand j’étais étudiant, ensuite il m’a parlé un peu de tout et de rien en français. Une heure après (juste assez de temps pour acheter un pantalon et une chemise noire merci K-mart), je revenais faire mon essai comme barman.
Jean Pol, le patron, et Cyril, le manager, sont tous les deux français, ce qui est pratique en cas d’incompréhension, mais il n’est pas question de parler français en travaillant (ça tombe bien, je ne suis pas là pour ça) ! Je vais être formé par Daniel, le barman que je vais remplacer, qui lui, par contre, est australien. Heureusement que ce n’est pas mon premier job de barman parce que l’accent australien, ça dépote !
Travailler en Australie, étape… ben non en fait c’est le verdict !
En fin de soirée, je suis fixé : je conviens (j’en doutais pas mais il fallait un peu de suspens ;-)) !
Donc,une journée, un job. C’est trop cool le working holiday visa Australie.
Je suis, maintenant, Barman au restaurant « Le Parisien« . J’aurai normalement 2 jours de congé par semaine et je travaillerais surtout le soir et le week-end. Je serais payé 20,4 $(14€) / heure. Ce ne sera pas un temps plein dès le départ, mais j’aurais quand même au moins 20-25h/semaines et ils ont entendu que je voulais plus. Pour un premier job, c’est déjà bien, ne soyons pas trop gourmand dès le début… En plus, ça rendra le porte monnaie moins capricieux et ça me fera une première expérience de travail en Australie…
Et le travail en Australie, parlons-en… Le système ne fonctionne vraiment pas pareil. Le salaire est payé toutes les semaines et il n’y a pas de contrat de travail. Juste un document à remplir avec mes coordonnées, mon numéro de compte et mon tax file number (le numéro personnel d’impôt qu’il faut absolument avoir si tu travailles en Australie). C’est d’une simplicité déconcertante. Mais au début, le fait de ne pas avoir de contrat de travail, ce n’est pas rassurant !
Enfin, il paraît que c’est ça le plein emploi. C’est aussi lui qui fait que les lois sont largement favorables aux travailleurs et que ce dernier peut quitter son emploi sans préavis, par contre, la procédure pour se séparer d’un employé est beaucoup plus compliquée pour l’employeur. Je n’ai pas l’intention d’essayer tout de suite, mais c’est ce que mes collègues me disent. Travailler en Australie, en fait, ça a l’air vraiment bon plan !
On verra par la suite si le boulot et la ville sont agréable, mais pour l’instant, merci la bonne étoile du sud
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