Pour la deuxième année, je participe au rendez-vous mensuel des mots éparpillés de Margarida Llabrès et de Florence Gindre, inspiré des mots sauvages de Cécile Benoist. Chaque mois, des blogueuses se retrouvent pour écrire un texte, d’une centaine de mots, inspiré par une photo donnée. Cette année, vous pouvez même nous retrouver sur Facebook. On ne peut pas vraiment dire que j’ai progressé par rapport à l’année dernière, mais j’essaie.
Tu peux essayer de jouer au dur, au grand penseur, à l’agitateur, Tony Tempête, avec ton pseudo minable qui se veut percutant (pourquoi pas Toby Tintamarre, Tim Tintinabulation ou Tom Tapageur?) mais tu ne trompes personne. Parce que franchement, c’est digne de Ratatouille, ta citation provoquante, pas plus. D’ailleurs, c’est scandaleux, juste pour faire le malin de se moquer des rats. Et des chats. Et des souris. Et des danseurs. Et des proverbes…ça fait beaucoup pour un seul Tony!
Tony, vois-tu, certaines personnes insensibles à ton message, considèrent que tagguer, c’est pourrir un peu l’espace public. Alors je ne sais pas si tu prends des précaution particulières, si tu vérifies bien qu’il n’y ait pas de rat avant d’agiter sinon tes neurones, du moins ta bombe de peinture, mais relis-toi! On pourrait presque dire que tu t’attaques à toi-même…
Allez, sans rancune, Tony. Garde juste tes réflexions philosophiques pour tes copains la prochaine fois, pas la peine d’essayer d’épater toute la ville avec l’ironie mordante de ta pensée extraordinaire. Range ta peinture.
Signé: l’employé municipal qui s’énerve à nettoyer ta pourriture sur les murs depuis trois heures, et qui a un rat domestique et pas salissant, lui.