Renouvellement du passeport français aux USA

Maxime a dû renouveler son passeport aux Etats-Unis : une grande histoire ! En s’en rendant compte 1 mois et demi avant, c’était déjà trop tard.

Et un passeport dans les 60 jours avant son expiration = plus rien ne va.

Il n’a pas eu la permission pour passer son permis californien durant tout ce temps.  Et à son entrée sur le territoire américain, le douanier n’a pas voulu renouveler son I94 (formulaire qui donne la durée maximum de notre permission à rester sur le territoire américain), d’habitude rallonger de deux ans. Au lieu de cela, il l’a arrêté à la date d’expiration de son passeport, c’est-à-dire 15 jours après…

Renouveler son passeport minimum 2 mois avant

Car le temps, ça file très vite ! Surtout quand on a un planning de fou comme le nôtre. Pendant cette période, nous avons fait : 1 semaines à New York, 3 semaines en France, 10 jours à Los Angeles et re 4 jours à New York (qui se sont prolongés en 6 jours…). Nous avions déjà pris les billets, tout était réservé… Sauf que le passeport de Maxime arrivait à expiration le jour de notre retour New York – Los Angeles !

2 solutions s’offraient donc à lui : soit tenter de le renouveler en France. Mais si le passeport n’avait pas été prêt pour le jour du départ, ça devenait très embêtant. Soit en rentrant à Los Angeles, juste avant de repartir à New York. Il a préféré cette solution.

Donc voilà où nous en sommes arrivés ! Maxime avait donc 15 jours pour renouveler son passeport (qui prend 2 semaines), et sortir du territoire et réentrer avec ses 2 passeports, pour refaire le I94… En sachant que nous étions 4 jours à New York pour son entreprise entre temps…

Renouveler son passeport en un temps record

Il nous raconte :

Dès que je suis arrivée à Los Angeles, j’ai pris rendez-vous au consulat de France via leur site Internet, en choisissant l’option « renouvellement passeport », prendre un RV au consulat de France à Los Angeles.

Le premier RV proposé était deux à trois jours après. Je me suis alors rendu au consulat de France (qui est à 2 heures de route avec les bouchons) avec :

• mon passeport à renouveler (ils ne le prennent pas, il faut juste le présenter),
• un justificatif de domicile,
• et une photo papier format US ou français.

Sur place, j’ai rempli un formulaire, ils m’ont pris les empreintes, et j’ai payé 90$ avec ma carte de débit. Tout ça dans une ambiance épouvantable… Ils sont aimables comme des portes de prison. Et l’accueil, comme son nom l’indique, n’est pas très « accueillant » quand on découvre, après avoir passé des portiques de contrôle comme à l’aéroport, l’hôtesse parquée derrière une épaisse vitre blindée.

Bref, c’était comme dans le film Le Diable s’habille en Prada.   Puis j’ai dû attendre leur email m’informant que mon passeport était prêt, que je n’ai malheureusement pas reçu avant de partir pour New York.  

C’est seulement une bonne semaine après que j’ai eu des nouvelles. Donc la prochaine mission était de récupérer le passeport le plus rapidement possible en arrivant à Los Angeles ! Le temps m’était compté. J’ai alors pris d’avance le RV au consulat le lendemain de notre retour, via le même site et le même processus que la première prise de RV. Il n’aurait donc pas fallu que le vol du retour soit retardé. Eh bingo, c’est ce qu’il s’est passé ! 

C’est le jour où nous devions décoller que la tempête Jonas, ou encore snowzilla, s’est abattu sur New York, paralysant tous les vols aériens pendant 3 jours ! 40cm de neige en une journée, c’est un record ! Ce ne serait donc pas la poisse ?

Panique à bord !

J’ai dû alors passer la TSA (contrôle de sécurité aux aéroports américains) sans pièce d’identité valide…

Et c’est passé ! OUF ! Petites sueurs avant, et grand soulagement après.

Dans tous les cas, ils auraient pu m’identifier avec une série de questions apparemment, selon le site de la TSA.

Bref, en arrivant à Los Angeles, je suis retourné récupérer mon nouveau passeport biométrique au consulat où j’ai dû signer un papier de restitution. Je suis donc repartie avec mon nouveau passeport délivré par le consulat de France à Los Angeles (la classe !) tout beau tout neuf, et surtout, tout vierge, et l’ancien avec un joli tampon « annulé ».

Étape finale : refaire le I94

La dernière mission a été de sortir du territoire et de rentrer à nouveau pour renouveler son I94. Alors nous avons choisi la facilité en franchissant la douane la plus proche de chez nous : la frontière mexicaine.

Quand nous avons annoncé notre intention d’aller au Mexique le weekend suivant, c’était à croire que nous étions fous à lier ! Tous nos amis locaux nous ont déconseillé de tenter cette expérience. C’est donc si terrible que ça de franchir la frontière sud-américaine ? À croire que la civilisation s’arrête au poste des douaniers… Et après ? Il n’y a donc que misère et vandalisme ? :-O

Offusqué, Maxime n’en a fait qu’à sa tête (et moi j’étais d’accord avec lui soit dit en passant ). Il a quand même vécu 3 mois au Mexique, et il n’a pas vu d’un si grand danger comme nous le décrive nos amis américains ! Mais apparemment, Tijuana, ce n’est pas comme Mexico City… Même mes parents s’y sont mis !

Alors comme je le dis bien souvent : il faut le voir pour le croire ! Donc c’est parti ! HAHAHA !!!

Bon, malgré notre entêtement, nous avions quand même pris nos dispositions : pas de matériel de valeur en vue, pas de grosse somme d’argent en possession… et pas de voiture, surtout pas la Mustang !

Nous avons préféré louer une voiture bas de gamme (comment on peut devenir parano !), même si celle-ci était restée côté USA.

Nous avons garé la voiture sur un parking prévu à cet effet juste avant la frontière, et nous l’avons passé à pied. Et bien figurez-vous que c’est le bon plan : tout le monde fait ça ! Merci encore à la collègue mexicaine de Maxime qui a donné l’astuce. Car en plus, rare sont les loueurs qui autorisent à rouler avec leurs voitures au Mexique. Et quand ils acceptent, ils exigent des assurances supplémentaires….

Le parking était bien sécurisé, certaines voitures d’ailleurs valaient bien plus que notre Mustang ! Donc nous aurions pu venir avec finalement.

Bref, nous avons attendu 3/4 d’heure pour passer la frontière mexicaine, et une heure dans l’autre sens. Tout ça pour dire que Maxime a bien refait son formulaire I94, en insistant auprès du douanier. Car oui, le formulaire I94 n’est pas automatiquement renouvelé quand vous passez la douane à pied ou en voiture ! Ça nous avait fait la même chose pour le Canada, à Niagara. Maxime a dû passer dans un bureau spécifique pour le renouveler : MISSION ACCOMPLIE !!

Tijuana, est-ce que c’est vraiment comme on l’entend ?

Tijuana, c’est comme se jeter dans la cage aux lions pour les Américains… Qui oserait donc faire ça ?

Eh bien contre toute attente, nous avons bien apprécié Tijuana… C’est même carrément le paradis des danseurs qui ne se prennent pas la tête comme nous !!

Mais encore une fois, nous avions pris nos précautions : hôtel dans une zone sécurisé, (aqua rio hotel). Et de nuit, nous nous sommes baladés seulement sur la rue où il y a tous les bars, où il y avait 1 voiture de police sur 5 qui tournait…

Pour résumé, c’est une ville très vivante le jour et la nuit : parfait pour un weekend ! Voici un article sur les choses à faire.

Et maintenant ?

Maintenant, il va falloir que Maxime prenne ses deux passeports à chaque entrée / sortie du territoire tant qu’il sera sous son visa qui n’est pas prêt d’expirer encore… Car celui-ci n’est pas reporté d’un passeport à l’autre, donc il est encore collé sur l’ancien !

Un conseil d’Expat à retenir ? Mettez une alerte 3 mois avant l’expiration de votre passeport !

Et vous, avez-vous déjà renouvelé votre passeport aux USA ?