En décembre dernier, ma sœur et moi nous sommes retrouvées à Bristol pour quelques jours. Outre le côté abordable de la destination, je souhaitais découvrir ce foyer vivace du street art, ville de naissance du célèbre Banksy. Alors oui, ce n'est peut-être pas l'endroit qui vient en tête tout de suite lorsque l'on pense au Royaume-Uni... Ce qui explique peut-être pourquoi nous avons eu autant de mal à rassembler les informations sur ce qu'il y avait à voir et à faire. Alors avant d'entrer dans le vif du sujet, voilà tout ce qu'il y a à savoir pour organiser votre séjour dans les meilleures conditions.
Grâce à Easyjet notamment, Bristol est connecté à de nombreuses villes de France (Paris mais aussi Bordeaux, Lyon, Marseille, Toulouse... la liste complète ici), permettant de faire l'aller-retour – suivant les dates – pour moins de 100 €. Seul inconvénient, la fréquence des vols et les périodes de disponibilité, qui changent suivant le lieu de départ. (De mon côté, j'ai pour habitude de partir de Genève, bien mieux desservie que Lyon.) Et une fois arrivé à l'aéroport ? Rien de plus simple : il existe un service de navette reliant le centre-ville. Pour £11 l'aller-retour (valable un mois), vous aurez le choix entre plusieurs arrêts. Avec un bus toutes les dix minutes en heure de pointe, et en service 24/7, c'est le moyen le plus simple, et le moins cher, de rejoindre Bristol en à peine une demi-heure. En parlant de transport d'ailleurs... Bristol n'est pas très grande et se parcourt bien à pied (si un peu de pluie ou de vent ne vous font pas peur). C'est le moyen que j'aime privilégier la plupart du temps, quand la ville le permet : rien de tel pour découvrir un endroit et faire des découvertes impromptues que de marcher au hasard des rues. Sinon il existe bien évidemment un réseau de transports en commun mais, ne l'ayant pas du tout utilisé en dehors de la navette pour l'aéroport, je ne peux rien en dire.
Il est difficile de conseiller la période idéale pour partir, chacune possède ses avantages et ses inconvénients. Bristol, comme partout ailleurs, est rythmée par de nombreux événements et festivals : du jazz en mars, le Harbour Festival mais aussi le Upfest, qui célèbre le street art, en juillet, ou encore l'incroyable ballon fiesta en août, avec ses innombrables montgolfières... A contrario, quelques musées ferment pour la période hivernale. Et puis, cela dépend aussi de quand vous pouvez partir ! Nous avons eu la chance de découvrir la ville avec ses habits de fêtes, que ce soit sur le port ou sur le marché de Noël, ce qui lui donnait une ambiance festive incomparable... même s'il ne faut pas s'attendre à des décorations à tous les coins de rue. La météo nous a gâtées aussi, le temps clément complètement hors saison s'est également fait ressentir à Bristol. Pas trop froid, assez peu de pluie (si ce n'est une averse mémorable qui s'est terminée en un ciel bleu magnifique) : mais ça, ça reste un coup de poker. Concernant la durée du séjour, nous y sommes restées cinq jours, dont trois jours pleins, et je dirais que c'est la longueur idéale pour découvrir la ville pour une première fois. Le dernier jour nous commencions un peu à tourner en rond... En tout cas, pensez bien à regarder les jours de fermeture hebdomadaire des musées (souvent le lundi ou le mardi) : certes, tout est ouvert le dimanche mais certains autres jours, c'est plutôt le calme plat en terme d'activités possibles... Par ailleurs, si les centres commerciaux sont ouverts jusque tard (20 h, parfois plus), ce n'est pas le cas des boutiques indépendantes ou même des salons de thé, qui baissent leur rideau souvent assez tôt, entre 17 h et 18 h. Un paramètre à ne pas négliger si l'on part en hiver !
Pour terminer : le budget. Comme n'importe où au Royaume-Uni, Bristol est une ville assez chère, notamment au niveau des restaurants. Heureusement, il existe de nombreux cafés, pub et autres enseignes qui proposent de la restauration rapide de bonne qualité, ce qui permet de bien manger pour pas trop cher (nous avons dépensé une dizaine de livres à chaque fois pour nos repas). Dans un autre registre, le prix des visites, qui peut vite se révéler exorbitant. Les musées publics sont gratuits mais ce n'est pas la majorité des édifices. Parfois il faudra débourser quelques livres, parfois plus d'une dizaine. À ma connaissance il n'existe pas de pass qui propose des tarifs préférentiels.Enfin, les hôtels. Même en s'y prenant plusieurs mois à l'avance, les prix étaient beaucoup trop élevés. Par ailleurs, cela nous obligeait à manger à l'extérieur à tous les repas, rien de tel pour crever son budget. Comme bien souvent à présent, nous nous sommes donc rabattues sur un logement AirBnB... Mais ceci, ainsi que le choix du quartier, sera le sujet du prochain billet !
Si vous avez des questions, n'hésitez pas à me les poser en commentaires, j'essayerai d'y répondre de mon mieux ! Idem si vous avez au contraire d'autres conseils à partager.