Après Ylja, c’est Axel Flóvent qui vous souhaite une belle année 2016.
Comme beaucoup d’islandais, Axel a commencé dès le plus jeune âge à jouer de la musique. Alors qu’il a à peine 20 ans (d’ailleurs les a-t-il ?), le jeune musicien originaire du village de pêcheurs d’Húsavík, au nord de l’Islande, multiplie déjà les représentations scéniques. En solo ou avec sa formation. Reykjavik bien entendu, mais aussi Londres, Berlin, Hambourg, et plus récemment Amsterdam… Bien qu’il confesse avoir quelques difficultés à communiquer avec les autres, sa timidité semble s’estomper à mesure que les mesures et les concerts s’enchaînent.
Ceux qui souhaitent à tout prix classifier sa musique disent qu’Axel Flóvent jouent de la folk. Lui préfère « Indie folk » parce que l’indie rock, la folk, la musique électronique et la pop constituent ses principales sources d’inspiration. À quoi sert-il de s’imposer des frontières musicales ?
À défaut d’avoir trouvé un producteur, en 2014, Axel a financé lui-même son premier EP (extended play), qu’il a enregistré en studio et dont les 4 chansons ont été publiées sur le web. Vous pouvez écouter certaines d’entre elles sur Soundcloud. Forest Fires est un petit album d’une pureté assez bluffante. Avec des arrangements aux petits oignons. Certaines de ses intonations vocales (dans Night Life en particulier) m’ont fait pensé à Ásgeir. Les amateurs me diront si je me suis fourvoyé.
L’année prochaine, avec plus de chance, je tenterai de faire d’autres rencontres musicales. Si Sigtryggur Baldursson accepte à nouveau de me prêter main forte.