Nous avons souvent des petites mésaventures dans nos déplacements à l'étranger (panne de voiture dans le désert d'Atacama, bateau en mer agitée à Bornéo, moteur poussé dans ses derniers retranchements en Crète,...) mais il n'est pas nécessaire de partir aussi loin pour garder de tels souvenirs !En effet, sur la ligne SNCF Toulouse - Lannemezan, nous avons eu droit à des moments épiques. Oui vous avez bien lu !
La contrôleuse indique alors au premier qu'il paiera les 2 amendes si son pote ne se bouge pas. Il l'insulte aussitôt et on a même peur que le semeur de troubles n'aille plus loin. Son amende vient (encore) de doubler.Enervé, il arrache les rideaux de sa vitre. "Je m'en fous si vous appelez la police, j'ai mon avocat !"Et hop dégradation de matériel, la note devient encore plus salée. On pense l'affaire terminée lorsque les 2 loustics descendent à Saint Gaudens. Mais ce n'est pas fini...
Après avoir quitté la gare tranquillement, le plus nerveux des 2 revient et ... balance une barrière de chantier sur le train. Incroyable de voir cela sur une ligne aussi tranquille !
Bilan: 1 vitre cassée et 40 min de retard (heureusement notre bus pour Arreau nous attendra).Le retour s'avèrera également mémorable mais pour d'autres raisons. C'est jour de grève à la SNCF. Notre train à été remplacé par un bus. Bonne nouvelle, à 15 minutes près, il est dans le bon timing.
Et c'est parti pour 3h de trajet (1h30 par voie ferrée) !
Au bout du second arrêt, le bus est déjà complet. Le chauffeur, qui ne sait pas s'il est le seul à assurer la liaison vers Toulouse, doit repousser des usagers forcément mécontents. Un peu plus tard, le chauffeur ne peut pas atteindre une gare: il faut passer sous un pont qui est trop bas pour l'autocar. Pour ceux qui devaient descendre à cette gare, le trajet s'arrête donc ici.Mais on ne verra jamais la couleur des yeux de ceux qui souhaitaient monter pour Toulouse !Pour couronner le tout, notre chauffeur, sûrement perturbé par tous ces imprévus, se trompe de chemin et prend l'autoroute pour revenir vers Lannemezan ! Finalement on arrive tant bien que mal sur Toulouse mais nos péripéties ne sont pas terminées.
Ce jour-là, c'était aussi grève des taxis (contre Uber) ... et ils bloquent les accès de Matabiau, la gare de Toulouse. Il y a donc des bouchons monstres le long du Canal du Midi... Heureusement on avait de la marge pour notre train Toulouse-Paris.Bilan de la journée Arreau départ 10h30, Paris arrivée 22h (notre train Toulouse - Paris sera retardé d'1h pour cause d'incendie). Cela nous a rappelé quelques voyages interminables en Asie ou en Amérique du Sud... avec peut-être un peu plus de piment !
Gare de Lannemezan
À l'aller, nous sommes le lendemain de la fête de la musique, 2 jeunes à peine remis de leur soirée se font contrôler dans le train. Ils n'ont pas de billet. Le premier remet sa carte d'identité mais pas le second...La contrôleuse indique alors au premier qu'il paiera les 2 amendes si son pote ne se bouge pas. Il l'insulte aussitôt et on a même peur que le semeur de troubles n'aille plus loin. Son amende vient (encore) de doubler.Enervé, il arrache les rideaux de sa vitre. "Je m'en fous si vous appelez la police, j'ai mon avocat !"Et hop dégradation de matériel, la note devient encore plus salée. On pense l'affaire terminée lorsque les 2 loustics descendent à Saint Gaudens. Mais ce n'est pas fini...
Après avoir quitté la gare tranquillement, le plus nerveux des 2 revient et ... balance une barrière de chantier sur le train. Incroyable de voir cela sur une ligne aussi tranquille !
Bilan: 1 vitre cassée et 40 min de retard (heureusement notre bus pour Arreau nous attendra).Le retour s'avèrera également mémorable mais pour d'autres raisons. C'est jour de grève à la SNCF. Notre train à été remplacé par un bus. Bonne nouvelle, à 15 minutes près, il est dans le bon timing.
Et c'est parti pour 3h de trajet (1h30 par voie ferrée) !
Au bout du second arrêt, le bus est déjà complet. Le chauffeur, qui ne sait pas s'il est le seul à assurer la liaison vers Toulouse, doit repousser des usagers forcément mécontents. Un peu plus tard, le chauffeur ne peut pas atteindre une gare: il faut passer sous un pont qui est trop bas pour l'autocar. Pour ceux qui devaient descendre à cette gare, le trajet s'arrête donc ici.Mais on ne verra jamais la couleur des yeux de ceux qui souhaitaient monter pour Toulouse !Pour couronner le tout, notre chauffeur, sûrement perturbé par tous ces imprévus, se trompe de chemin et prend l'autoroute pour revenir vers Lannemezan ! Finalement on arrive tant bien que mal sur Toulouse mais nos péripéties ne sont pas terminées.
Ce jour-là, c'était aussi grève des taxis (contre Uber) ... et ils bloquent les accès de Matabiau, la gare de Toulouse. Il y a donc des bouchons monstres le long du Canal du Midi... Heureusement on avait de la marge pour notre train Toulouse-Paris.Bilan de la journée Arreau départ 10h30, Paris arrivée 22h (notre train Toulouse - Paris sera retardé d'1h pour cause d'incendie). Cela nous a rappelé quelques voyages interminables en Asie ou en Amérique du Sud... avec peut-être un peu plus de piment !