Après une nuit de train qui nous a emmené de Khajuraho à Varanasi (ou Bénarès), nous voici arrivés à la Fondation Krisnamurti à Rajghat Fort, très loin au nord, mais la tranquillité et la sérénité des lieux vaut bien quelques kilomètres d'éloignement. Nous partons presqu'au crépuscule prendre une barque qui nous remontera jusqu'aux ghats principaux pour aller voir ce qu'il faut voir à Bénarès : l'arati du soir. Il y a de nombreux récits sur ce blog et/ou sur le précédent pour les explications donc je ne m'étendrai pas.
De fait, à vouloir avoir un oeil sur ce qui se passe à gauche, une oreille sur ce qu'on entend à droite n'est vraiment pas la bonne solution pour avoir une participation un peu attentive et recueillie (si on veut bien !) et le groupe assiste avec beaucoup de recul à cette cérémonie très théâtrale, pensant à acheter sa petite barquette fleurie (les allumettes, où sont-elles passées ?) pour la poser délicatement sur l'eau de notre mère Ganga et posant un regard d'un côté sur les brahmanes qui élèvent leur encensoir, de l'autre sur les autres brahmanes, tout aussi jeunes, tout aussi beaux, tout aussi habillés en doré et en orange et qui eux élèvent leur immense bougeoir à étages multiples qui leur musclent les bras.
Cérémonie qui maintenant dure une heure, mais la plupart des barques vont partir avant le lancé de fleurs dans l'eau et le Om Shanti shanti shanti final. Nous restons jusqu'au bout et profitons de la place faite pour nous approcher du bord des escaliers. Non, nous ne descendrons pas de la barque, pas envie de passer trois heures à récupérer tout le monde dans cette foule bigarrée où chacun-e peut disparaitre en vingt secondes !
Nous rentrerons doucement, laissant derrière nous encore les rumeurs des mantras, les éclats lumineux pour retrouver le fleuve et poser nos bougies en souhaitant la paix dans le monde. Les derniers éclats des feux des crémations et le noir de la nuit nous enveloppe...
Le reste des photos viendra plus tard, plus de connexion ou trop aléatoire et trop faible. Désolée !
De notre lieu d'hébergement nous passons devant un grand temple à Vishnou
des barques nous attendent au pied de la colline
nous passons sous l'immense double pont de fer bien connu au nord de Bénarès
en haut la circulation automobile, en dessous les trains
les barques arrivent progressivement le long des escaliers
De fait, à vouloir avoir un oeil sur ce qui se passe à gauche, une oreille sur ce qu'on entend à droite n'est vraiment pas la bonne solution pour avoir une participation un peu attentive et recueillie (si on veut bien !) et le groupe assiste avec beaucoup de recul à cette cérémonie très théâtrale, pensant à acheter sa petite barquette fleurie (les allumettes, où sont-elles passées ?) pour la poser délicatement sur l'eau de notre mère Ganga et posant un regard d'un côté sur les brahmanes qui élèvent leur encensoir, de l'autre sur les autres brahmanes, tout aussi jeunes, tout aussi beaux, tout aussi habillés en doré et en orange et qui eux élèvent leur immense bougeoir à étages multiples qui leur musclent les bras.
Cérémonie qui maintenant dure une heure, mais la plupart des barques vont partir avant le lancé de fleurs dans l'eau et le Om Shanti shanti shanti final. Nous restons jusqu'au bout et profitons de la place faite pour nous approcher du bord des escaliers. Non, nous ne descendrons pas de la barque, pas envie de passer trois heures à récupérer tout le monde dans cette foule bigarrée où chacun-e peut disparaitre en vingt secondes !
Nous rentrerons doucement, laissant derrière nous encore les rumeurs des mantras, les éclats lumineux pour retrouver le fleuve et poser nos bougies en souhaitant la paix dans le monde. Les derniers éclats des feux des crémations et le noir de la nuit nous enveloppe...
Le reste des photos viendra plus tard, plus de connexion ou trop aléatoire et trop faible. Désolée !