En Indonésie, nous sommes passés deux fois à Jakarta, sans jamais toutefois nous rendre au centre-ville. Mégapole sans grand intérêt majeur, elle souffre surtout d’un trafic automobile trop dense que pour commencer à nous y aventurer pour seulement une ou deux journées. Nous avons cependant passé deux nuits à proximité de l’aéroport de Jakarta, en attente de nos avions. Deux nuits et deux hôtels différents, en début et en fin de notre séjour en Indonésie. Alors que nous conseillons l’hôtel Ibis Style Jakarta Airport, nous avons été très déçus de notre nuit à l’hôtel FM7 Resort.
Ibis Style Jakarta Airport
Notre arrivée sur le sol indonésien s’est faite très tardivement dans la soirée. Avec un atterrissage aux alentours de 23h00, le temps de récupérer nos bagages et de s’acquitter des formalités d’entrée sur le territoire (notre séjour indonésien dépassant 30 jours, notre visa était déjà fait auprès de l’ambassade indonésienne à Bruxelles), la sortie de l’aéroport se fait aux alentours de 23h45, ce qui coïncide parfaitement avec l’heure de la navette de l’hôtel qui est à minuit. Au terminal 2D, le « Drop Off point » se situe au niveau du Hoka-Hoka Bento Resto (ne pas hésiter à demander la direction), au niveau des départs. Bien évidemment, la plupart des taxis qui passent par là nous interpellent pour nous embarquer. L’attente se fait longue. Après le voyage depuis Bruxelles, notre seule envie est de rejoindre notre chambre d’hôtel. Finalement, la navette arrive avec un quart d’heure de retard.
Notre check-in se déroule relativement vite. On découvre ensuite une chambre confortable à la décoration orientée « voyages ». On apprécie le côté moderne de la déco. La salle de bain est en partie ouverte sur la chambre. C’est donc dans une chambre confortable que nous passons notre première nuit indonésienne.
Après le petit-déjeuner, nous retournons à l’aéroport pour attraper notre vol vers Yogjakarta. A nouveau, nous profitons des services de la navette, ponctuelle et rapide (bien que l’on fasse le tour des divers terminaux). Au départ de l’hôtel, la navette pour l’aéroport part à heures fixes toutes les heures trente à partir de 3 heures du matin.
En conclusion : nous avons été agréablement surpris par la qualité des prestations offertes pour une chambre qui nous a couté moins de 35 € (petit-déjeuner compris).
FM7 Resort Hotel Jakarta
Pour notre dernière nuit en Indonésie, nous avions choisi l’hôtel FM7 Resort Hotel Jakarta pour son apparence confortable. Notre vol de retour étant en fin d’après-midi, nous souhaitions profiter des infrastructures de l’hôtel, entre autres la piscine, le sauna et le hammam.
Tout comme l’Ibis Style Jakarta Airport, le FM7 Hotel propose également une navette de/vers l’aéroport de Jakarta. Contrairement à l’Ibis Style, le trajet entre l’aéroport et l’hôtel ne se fait pas à heures fixes mais sur demande, à effectuer 24 heures à l’avance. Par chance, nous avions pris contact avec l’hôtel à ce propos quelques jours avant notre arrivée. A l’aéroport, un membre du personnel nous attend. Si le début de notre séjour commence bien, la suite ne sera pas aussi rose.
Arrivés à l’hôtel, l’enregistrement ne se déroule pas comme espéré. Lors de notre réservation, nous avions fait la demande pour obtenir une chambre aux étages supérieurs ainsi qu’un lit double. Or, on nous annonce qu’il n’y a plus de chambre double disponible. Habituellement très conciliants sur ce genre de questions, nous insistons cette fois sur le fait que nous avions fait une demande spéciale. Rien n’y fait, l’hôtesse nous annonce qu’elle n’a pas de chambre double disponible. La seule option pour en obtenir une est d’accepter une chambre fumeur et de catégorie supérieure (contre un supplément de 100.000 RP). Nous finissons par accepter, déjà déçus par l’accueil froid que nous avons reçu. Un valet nous amène à notre chambre, située au troisième étage. C’est là qu’on découvre que cet étage est celui du karaoké et de son ambiance… comment dire, légèrement glauque ! Outre ceci, la chambre empeste le tabac, comme si plusieurs paquets venaient d’être fumés. Bien qu’on ait consciemment accepté une chambre fumeur, nous étions loin de nous imaginer une telle odeur. Il nous est impossible de rester dans cette chambre. Nous retournons à la réception pour exprimer notre désarroi. Et c’est là qu’a commencé en plein milieu de la nuit plus d’une heure de palabres et d’aller-retour entre la réception et diverses chambres (parce qu’on peut le dire, ils se sont légèrement foutus de nous en aspergeant les chambres à grandes doses de désodorisant pour camoufler les odeurs de tabac pour nous faire croire qu’il s’agissait de chambres non-fumeur). Finalement, nous finissons par obtenir une chambre au rez-de-chaussée (isolée donc de l’ambiance du karaoké), certes toujours fumeur mais au moins respirable, comme nous nous l’imaginions finalement lorsque nous avions accepté initialement cette option. Le temps de nous remettre de cette histoire, nous recevons un coup de téléphone dans notre chambre pour nous annoncer qu’en dédommagement des désagréments, le supplément pour l’upgrade de la chambre de 100.000 RP ne sera pas débité.
Après un petit-déjeuner correct mais qui ne restera pas dans nos annales, nous souhaitons profiter de la piscine et autres installations du centre de bien-être. Bien que notre perception de l’hôtel ne soit plus très objective suite aux évènements de la veille, nous avons été déçus par plusieurs choses. Ainsi, si l’hôtel met à disposition un vestiaire avec serviette et sandalettes, il est dommage d’être suivi par un employé avec l’impression d’être surveillé. De plus, l’espace de bien-être est surmonté d’un plafond en verre, provoquant une résonnance désagréable. A cela, s’ajoute l’eau de la piscine vraiment très froide, alors que celle du bain bulle est beaucoup trop bouillante. Enfin, le personnel n’est pas du tout attentif à débarrasser les crasses d’autres clients ou à faire respecter l’interdiction de fumer. Bref, le bien-être on le cherche encore…
Ce n’est donc vraiment pas le cœur lourd que nous avons quitté le FM7 Hotel. C’est finalement dommage que notre dernier contact avec l’Indonésie ait été celui-là… Ce fut l’un des hôtels les plus chers de notre séjour mais le plus décevant en terme de prestations.