La route principale de Montanita, au bord de laquelle s'arrête le bus vers Guayaquil.
Le temps n'étant pas légion pour me permettre de longer la côte ouest de l'Équateur pour retourner vers Quito, je devais choisir de négliger la capitale et l'Amazonie ou de sacrifier une journée pour le transport. Le choix : une nuit en bus ou un aller simple pour l'aéroport et un vol pour retourner au point de départ.J'ai pris la deuxième option. Les vols intérieurs en Équateur ne sont pas très dispendieux. Si on s'y prend un peu d'avance, les prix peuvent avoisiner les 40 $. Dans mon cas, il m'en coûterait 77 $ avec Avianca pour un vol direct d'un quarantaine de minutes entre Guayaquil et Quito. Beaucoup mieux que la dizaine d'heures qu'il m'aurait fallu pour franchir la distance en bus.
Néanmoins, il faut être prévoyant lorsqu'on opte pour un plan comme celui-là. Les bus au départ de Montanita passent environ aux deux heures, mais ils peuvent se remplir rapidement les fins de semaine, moment où beaucoup de touristes affluent pour faire la fête à Montanita. Le trajet dure environ 2 h 30.
Il m'avait donc été recommandé de me lever tôt et de me rendre à la petite station de bus, qui ne compte que quelques bancs entre deux édifices, pour réserver mon billet. J'ai été soulagé d'apprendre qu'il restait des billets au moment de faire mon achat. Plus tard, le bus s'arrête simplement sur le bord de la route pour nous laisser monter avant de repartir.
À Guayaquil, le terminus est immense comme un très grand centre commercial. Une foire de restaurants, à peu près que des fast foods, est située tout près du centre. Sur l'heure des repas, il est presque impossible d'y trouver une place assise. Il faut littéralement se lancer sur une table ou rester près de gens qui semblent avoir terminé leur repas pour espérer leur subtiliser leur place quand ils partiront. Le taxi vers l'aéroport peut-être hélé devant la porte principale.
L'aéroport lui-même m'a semblé plutôt petit, peut-être parce que je me situais dans la section domestique. La climatisation y était à son maximum aux portes d'embarquement et, Dieu merci, des prises de recharge ont été placées dans presque tous les bancs des salles d'attente. Pas besoin de se battre pour recharger son téléphone ou son iPad. Pas besoin non plus de s'immobiliser dans un endroit étrange pour surveiller l'appareil qui recharge.
Le vol lui-même est très court et offre certains divertissements gratuitement. Bien mieux que le vol à partir de la maison, avec United. L'arrivée à Quito est toujours un peu laborieuse, en altitude entre les montagnes, et on sent bien le vent qui nous pousse un peu d'un côté et de l'autre.
De l'aéroport de Quito, le transport en commun peut nous permettre de rejoindre la station de Quitumbe pour ensuite prendre le bus régulier pendant une quarantaine de minutes. C'est l'option la moins dispendieuse. Sinon, un autre bus express promet de nous amener vers l'ancien aéroport, d'où on peut aussi prendre un bus régulier. Les préposées aux billets ne collaborant pas beaucoup pour me permettre de m'assurer de monter dans le bon véhicule, j'ai opté pour un taxi pour la somme fixe de 26 $US. Un peu cher, mais moins cher que la navette que j'avais prise à mon arrivée pour 35 $US.
Surprise à mon arrivée au Community Hostel, Sarah, avec qui j'avais passé une journée à Banos, était de retour à Quito. Elle m'a annoncé qu'elle partait pour Quilatoa le lendemain, mais il était déjà trop tard pour que je puisse me joindre à son groupe. Il paraît que Quilatoa, où on peut observer un lac dans le cratère d'un volcan, vaut vraiment le détour... La prochaine fois. J'étais tout de même un peu déçu parce que je n'avais recueilli que de bons commentaires sur cette région de l'Équateur.