Notre « sea-trip » dans les îles grecques nous a mené sur l’île de Paros, une des plus connues des Cyclades. Elle représente bien tout ce qui fait l’attrait d’une île grecque : une mer et des plages magnifiques, des villages traditionnels avec des petites ruelles blanches et un port de pêche, une cuisine succulente et partout des maisons blanches aux volets bleus et de petites chapelles disséminées dans les collines. Presque un cliché… oui, mais de ceux qui donnent envie de tout photographier et qui nous arrache des « waouuuh », jour après jour. On avoue, nous sommes de vrais aficionados des îles grecques.
Pourquoi Paros?
Notre séjour en Grèce a donné lieu à beaucoup de changements et d’improvisation. Sachant que nous avions 3 mois devant nous, on a choisi de laisser libre cours à nos envies et d’écouter les conseils d’amis ou de personnes rencontrées sur le parcours. Nous avions initialement prévu de rester dans le Dodécanèse qui nous a vraiment beaucoup plu (pas moins de 8 îles visitées dont on a parlé dans les billets précédents!), mais finalement nous avons poursuivi plus à l’Ouest vers Paros en suivant la recommandation de plusieurs amis qui y avaient passé des vacances.
Nous étions déjà allés dans les Cyclades en 2003 et avions visité Naxos et Santorin. On n’avait pas pensé à aller à Paros à cette époque. Sachant que Stéphane Bern y a une maison et y passe tous ses étés, on aurait dû s’y presser! ;-)
Naoussa
Nous avons choisi de loger à Naoussa, un charmant village de pêcheurs sur la côte Nord.
Les ruelles du village sont un dédale tout en blanc et bleu comme de nombreux villages des Cyclades. Les églises trônent en bonne place. Tout est parfaitement restauré. Le blanc est éclatant. De nombreuses ruelles sont désertes.
À Paros, on sent immédiatement que les touristes sont nombreux en été car une partie de la vieille ville s’est transformée avec de nombreuses boutiques « bobo » et des restaurants chics. Tout y est pour plaire à l’estivant amateur de shopping et de sorties!
Le port de pêche est un lieu charmant. De petits et grands bateaux de pêche. De vrais pêcheurs en train de recoudre leurs filets.
Il y a de nombreux restaurants de poissons. Certains avec de grandes terrasses face au large et d’autres plus petits et plus cachés dans un recoin derrière le port. On y accède par un dédale de ruelles. Les tables en bois grignotent tout l’espace.
Encore un peu plus cachées, se trouvent une petite plage et de vieilles maisons au ras de l’eau. Un lieu calme et bercé par les vagues.
Le village est surmonté d’une grande église qu’on apercevait très bien depuis la terrasse de notre hôtel.
Le village de Naoussa est charmant mais probablement saturé de monde en plein été (à la mi-septembre, la plupart des touristes étaient déjà repartis).
Les plages du village ne sont pas vraiment propices à la baignade mais tout près se trouvent de belles étendues naturelles avec une mer superbe. À Kolimbithres, à côté du village de Naoussa, se trouvent plusieurs mini-plages. Les rochers de granit y forment des décors très particuliers.
La « capitale » Parikia
Point de départ et d’arrivée des ferrys, Parikia est une petite ville incontournable. Elle a, elle-aussi, de magnifiques ruelles en labyrinthe où il est agréable de se perdre. Les points de vue sur la mer donnent envie de s’asseoir sur un muret et de contempler.
Lefkes
Lefkes est un village traditionnel au centre de l’île. Avant 10 heures du matin, il était complètement désert. Un panneau invite à marcher et respecter le calme du lieu.
C’est ce qu’on a fait! Franchement, le village ne donne pas envie d’être bruyant!
On a admiré le panorama des collines environnantes. Depuis le village part une ancienne voie du moyen-âge qui rejoint le village de Prodromos en direction de la mer : le chemin byzantin (10 kms de long).
Le village vaut vraiment le détour ainsi que ses environs. Il y a de nombreux arbres : oliviers, cyprès et pins en tous genres.
Nous avons sillonné toute l’île en scooter, le nez au vent! Toutes les routes sont goudronnées et se prêtent bien à la découverte. On ne sait pas où donner de la tête tellement les décors sont beaux: des tableaux impressionnistes de part et d’autre de la route…
Le tour de l’île
Voici un aperçu en image des autres plages et villages de l’île.
Notre coup de cœur a été pour le Sud de l’île. Le village de Aliki réunit à lui tout seul tout ce qu’on aime: un petit village traditionnel calme avec de jolies tavernes, des bateaux de pêcheurs et une longue plage de sable fin. Un clin d’œil à notre ami le belge du restaurant Aqua Marine qui organise des concerts de Rock en plein hiver pour occuper l’île quasi déserte!!!
Les environs offrent des paysages naturels dignes d’une carte postale. Pas d’hôtels et juste quelques villas sublimes disséminées dans les collines. Elles doivent probablement offrir des jours heureux à leurs riches propriétaires!
La côte de l’île compte plusieurs très belles plages dans un écrin naturel.
De charmants villages de pêcheurs un peu endormis et de nombreuses églises :
À l’est de l’île, près du village de Petaloudes, se trouve la vallée des papillons. Un lieu unique où une espèce particulière vient s’y reproduire. La végétation est dense et on peut admirer de nombreux papillons collés aux troncs des arbres. Peu d’entre eux volent mais quand ils le font, on peut admirer leurs ailes rouges.
La nature riche en végétation et les villages traditionnels de Paros en font selon nous une destination incontournable des Cyclades. On peut tout autant y faire des randonnées que profiter des plages et de la mer. Pour éviter la foule, juin et septembre sont probablement les mois les plus agréables. Il faut toutefois savoir que la côte Est est assez venteuse et que dès la mi-septembre, le climat se modifie avec moins de chaleur. Quant au choix du village où se loger, le choix est vaste car tous ont beaucoup de charme.
Qu’il doit être doux d’être un chat à Paros…
Notre prochaine étape nous mène tout au Sud de la Grèce, en Crète, pour nos dernières semaines dans ce pays qui nous a enchantés.