Pour ce troisième rendez-vous du défi de Evelyne Holingue, j’ai pris une photo un peu personnelle, du coup, le texte est assez bizarre. Je n’ai pas vraiment eu le choix, nos travaux ont commencé ce matin et pour une raison technique qui m’échappe complètement bien que Marichéri m’ait expliqué trois fois, je n’ai plus accès au petit boîtier rigolo où sont stockées nos photos (une histoire de réseau et de wifi et de fils qui passe dans le garage que les ouvriers ont attaqué au marteau-piqueur de bon matin. De très bon matin). J’ai du faire avec ce que j’avais sous la main. Les explications détaillées du défi sont ici, notamment la raison pour laquelle le texte est en anglais et en français. Je remets la règle du jeu, puisque je vais tagguer quelqu’un à la fin!
Les règles du challenge Cinq Photos, Cinq Histoires sont simples :
Une photo et un texte associé à la photo pour cinq semaines consécutives.
Le texte et sa longueur sont laissés au choix du blogueur/blogueuse.
Contacter un autre blogueur/blogueuse pour continuer le challenge. Aucune obligation, bien sûr!
The rules of the Five Photos, Five Stories Challenge are simple:
Post a photo each day for five consecutive weeks.
Attach a story to the photo. It can be fiction, non-fiction, poetry, or a short paragraph. It’s entirely up to the individual.
Nominate another blogger to carry on the challenge. Your nominee is free to accept or decline the invitation. This is fun, not a command performance!
Le texte en français est en bas, je suis partie de l’histoire de notre maison mais j’ai un peu brodé, (Le détail sur la vaisselle est absolument authentique.) et oui, la référence à Jane Austen est voulue!
I took inspiration from our home’s history, but I have let my imagination run a little, (But the China and plates anecdote is absolutely true) and yes, the reference to Jane Austen is on purpose!
Comes a time in a man life when he has to think of the future of his estate. If only he had a son…he could not leave his beautiful land to his hopeless Daughter, Ellen and her good for nothing husband, that Simpson lad. Really, the whole thing was quite annoying. Reverend John Ambrose was a man of importance, he could not let his estate goes to decay after his death, what would the community think? He had a duty to find a suitable heir, for the villagers’sake. Why Ellen could not understand that?
In 1879, the reverend decided to leave the whole of Marks Tey Hall Farm to his nephew, John Charles Ambrose, and because he was a fair man obviously, his late wife’s China and plates to Ellen. There, that is a good will. Very proper. Nothing for his daughter except some ugly memorabilia from her mother and everything to a nephew he had never met. Anyway, being related to the good reverend, the nephew had to be a man of principle and good education. A man who will make sure the name of Ambrose would continue to be respected in the village. How on earth his daughter could do that? Women, really!
It turned out that the good nephew was not that good. Yet, the reverend was not to leave anything to his own daughter, instead he picked his second nephew, Thomas Hitchcok Ambrose. He just had time to change his will before he died in 1888. Honour was safe, the Ambrose would stay in the village, being admired and respected. As for Ellen, who cares? Except the second nephew was so interested in carrying the reverend’s legacy that he had emigrated to Canada and never set foot in England again. He sent his son, John Guy Cluxton Ambrose, who could not be bother with village life, and moved straight to town, leaving the peasants to themselves. They could still remember the reverend however, simply because his daughter, Ellen stayed in the village all her life, until 1908 and her children after her. When John Guy Cluxton Ambrose died of his injuries after the war, without any descendant, the estate was dismantled and sold for next to nothing to a local farmer. Exit the Ambrose.
The farmer, Joseph Porter did not care about his reputation, the weight of the family name in the village or any of that nonsense the old Ambrose through was important. Joseph did not have a son either, but he could not have care less. He gave each of his 4 daughters a equal piece of land with a cottage when they got married. They made quite a lot of money, decades later when they sold to go to the nursing home.
The Simpson still lives in the village. The Ambrose name has long disappeared, with any memory of the reverend. His name is not even on the war memorial, as his great nephew who died in the war never lived in the village. And this year, a small part of the reverend’s beloved estate was even brought by some French family. The migonystic reverend would have hated that to…Great!
Il arrive un jour dans la vie d’un homme où il doit penser au devenir de ses biens après lui. Si seulement il avait un fils…il ne pouvait pas laisser toutes ses belles terres à sa malheureuse fille, Ellen et son bon à rien de mari, le fils Simpson. Vraiment, c’est très contrariant. Le révérend John Ambrose était un homme important, il ne pouvait pas prendre le risque que la propriété tombe l’abandon après lui, qu’en penserait la communauté? Il avait le devoir de se trouver un héritier approprié, ne serait-ce que pour le bien du village. Pourquoi Ellen n’arrivait-elle pas à comprendre ça?
En 1879, le révérend décide de léguer la totalité de sa ferme de Marks Tey Hall à son neveu John Charles Ambrose, mais comme il est aussi un homme juste, il laisse à Ellen la vaisselle de sa défunte épouse. Voilà, ça c’est un bon testament. Bien comme il faut. Rien pour sa fille, à part quelques horreurs en souvenir de sa mère, et tout pour un neveu qu’il n’a jamais vu. De toute façon, puisqu’il est son neveu, ce garçon est forcément correct et bien élevé. Grâce à lui, le nom d’Ambrose continuera à être respecté comme il se doit dans le village. Ce n’est pas sa fille qui pourrait garantir ça. Les femmes quand même!
En fait, le bon neveu ne s’avère pas si bon que ça. Pourtant le révérend refuse toujours de laisser quoique ce soit à sa fille, à la place, il choisit son deuxième neveu Thomas Hitchcock Ambrose. Il a juste le temps de modifier son testament en 1888 avant de mourir. L’honneur est sauf, les Ambrose resteront dans le village, admirés et respectés. Quant à Elllen, qu’importe! Sauf que le deuxième neveu a tellement envie de faire vivre la mémoire du bon révérend qu’il a émigré au Canada et ne remettra jamais les pieds en Angleterre. Il envoie son fils John Guy Cluxton Ambrose, qui n’apprécie pas la vie au village et s’installe en ville, laissant les ploucs à leur sort. Les villageois se souviennent pourtant du révérend Ambrose, parce que sa fille Ellen reste au village jusqu’à sa mort en 1908 et ses enfants y vivent encore. Quand John Guy Cluxton Ambrose meurt sans descendance des suites de ses blessures de guerre, la propriété est démantelée et vendue pour une bouchée de pain à un fermier local. Fin des Ambrose.
Le fermier, Joseph Porter ne se souciait pas de sa réputation, de l’importance de sa famille dans le village et de toutes les imbécilités qui paraissaient importantes au révérend Ambrose. Joseph non plus n’avait pas de fils, mais il s’en moquait. Quand ses 4 filles se sont mariées, il leur a donné à chacune un quart des terres, avec une maison. Des décennies plus tard, elles ont tout revendu pour un très bon prix avant de partir en maison de retraite.
Les Simpson habitent toujours dans le village. Le nom d’Ambrose est oublié depuis longtemps, tout comme le révérend. Son nom n’est même pas sur le monument aux morts, puisque son petit neveu mort à la guerre n’a jamais habité au village. Et cette année, une petite parcelle du domaine du révérend a même été vendue à une famille française. Le révérend misogyne aurait sûrement détester aussi…bien fait pour lui!
Je taggue…Ma’!