La plage de Tangalle

Publié le 17 août 2015 par Bourlingueur @jonathancusteau

Après le safari à Uda Walawe, il ne restait plus grand-chose à faire dans les environs du parc national, surtout en raison du temps qui filait à une vitesse folle. Avec mes deux compagnons de voyage, j'ai demandé à notre chauffeur de tuk-tuk de nous déposer à Embilipitiya, d'où nous pourrons prendre un bus vers Tangalle. Les deux autres voyageurs comptent y prendre un autre bus pour retraiter vers Yala alors que je passerai au moins une soirée dans cette ville côtière.
Très étrangement, alors que nous attendions de monter dans le bus, nous avons assisté à une scène particulièrement inattendue. Un tuk-tuk qui me paraissait rouler en ligne droite s'est renversé sur le côté. Quantité de Sri-lankais ont aussitôt accouru pour le retourner. Tout s'est passé tellement vite qu'il a été impossible de capturer le moment sur une carte mémoire.
Comme à toutes les fois pendant mon voyage au Sri Lanka, j'ai fait le trajet en bus coincé sur un banc trop étroit pour la quantité de gens qui y était posés. Comme toujours, le préposé qui vendait les billets n'avait pas de change quand on ne lui donnait pas le montant exact... même si tout le reste du bus semblait lui fournir le montant juste.
De la station de bus à Tangalle, j'ai pris un tuk-tuk jusqu'à l'hôtel qui m'était apparu convenable en lisant le Lonely Planet, le Starfish Beach Café. Comme je l'ai déjà écrit, à la lumière de mon expérience, je logerais ailleurs si c'était à refaire. Le personnel semblait particulièrement intoxiqué par l'alcool. Le point positif était que je me trouvais à un pas de la plage.
Je suis donc parti sur la plage, immense étendu de sable pratiquement désert, en direction de la « plage municipale », petit lopin fréquenté par la population locale. En route, le sable est souvent couvert de débris et il y aurait probablement des efforts à faire pour nettoyer cette partie de Tangalle.
Juste avant la portion municipalisée de la plage, certains petits passages sont moins sympathiques avec des gens louches qui nous posent des questions ou essaient de nous vendre des trucs. Les femmes risquent aussi de se faire importuner par des groupes de garçons aux hormones trop puissantes ou à l'immaturité débordante.
Autre désagrément potentiel : les chiens. Certains sont très territoriaux et n'hésiteront pas à vous prendre en chasse. Il faut éviter de les laisser nous dominer.
Principalement, ma journée a consisté à me promener sur la plage. Je m'étais aussi entendu avec mes amis Johan et Claire, eux aussi arrivés à Tangalle, pour aller manger avec eux dans la portion plus éloignée de la ville.
L'un des plans était d'aller voir les tortues qui tentent de pondre leurs oeufs sur la plage avant de regagner la mer. Mais les orages annoncés nous ont découragés. J'ai marché un moment pendant que la nuit tombait. Un jeune homme en motocyclette qui m'a croisé a décidé d'étendre le bras pour me foutre une claque, sans raison. C'est là que j'ai décidé de prendre un tuk-tuk.
Nous nous sommes donc rendus au Cactus Lounge Restaurant, qui devait être fermé en raison du Nouvel an. Le propriétaire a néanmoins accepté d'ouvrir spécialement pour nous. Seulement, nous n'aurions que deux choix de menus.
Le poisson qu'on nous a servi, avec des frites, était tout simplement excellent. Et nous étions sur les rives d'une rivière.
Au retour, nous avons marché jusqu'à l'hôtel de mes amis et j'étais encore bien loin de mon propre hôtel. J'ai décidé de poursuivre la randonnée et de tenter de héler un tuk-tuk. Même relativement tôt en soirée, vers les 20 h, la circulation est loin d'être dense. Il n'a pas été particulièrement facile de trouver un tuk-tuk qui me transporterait.
Au final, un homme s'est arrêté pour me faire monter. Le siège arrière étant occupé par une énorme cargaison, il m'a offert la moitié du fauteuil sur lequel il était assis pour conduire. C'est un peu ça aussi le Sri Lanka.
Ceux qui cherchent d'autres activités pourront se prélasser sous le soleil, faire du vélo ou louer un kayak dans un des lagons.