Comment trouver rapidement un stage rémunéré aux USA ?

Publié le 06 août 2015 par Sarah Papas

Beaucoup me demandent des pistes pour trouver un job aux USA. Parce que sans ça, il n’est pas possible d’avoir le visa pour y travailler. J’ai justement rencontré Maxime la semaine dernière, qui a gentiment accepté de me confier les moyens qu’il a mis en œuvre pour partir travailler aux USA. À 26 ans, il vit à New York avec sa copine depuis 10 mois, et travaille dans le secteur du marketing. Découvrez son parcours !

Comment as-tu fait pour trouver ce job ? Est-ce un emploi ou un stage rémunéré ?

Il faut savoir que ma copine avait trouvé un VIE sur New York. Je souhaitais alors la rejoindre, mais ce n’est pas évident de trouver un emploi pour obtenir le visa pour les USA ! Au début, j’ai cherché un VIE, mais sans succès.

Elle était partie déjà depuis 4 mois, quand j’ai décidé de passer par l’agence de placement, The International Student Company. Celle-ci permet aux étudiants, jeunes diplômés et jeunes professionnels étrangers, d’intégrer les Etats-Unis jusqu’à 18 mois, par un stage rémunéré.

Je voulais partir le plus rapidement possible, en moyennant quand même une rémunération pour me permettre de vivre sur place. L’équipe The ISC s’est avérée vraiment compétente : j’ai pu avoir une opportunité très rapidement par leur biais, pour un poste en marketing, dans une école de langues sur Manhattan.

Comme j’étais encore en France, j’ai passé l’entretien avec la RH basée à Boston, par Skype. L’entretien s’est bien passé, et j’ai été retenu. A partir du moment où je me suis inscrit à The ISC, le processus total a duré environ 2 mois, et j’ai pu partir tout de suite après.

Effectivement, le processus a été très rapide ! Pour ma part, il m’a fallu déjà 3 mois pour trouver un job, et 3 mois de plus pour contracter le visa ensuite… D’ailleurs, à combien s’élèvent les frais pour les services de cette agence ?

Les frais de The ISC étaient de 3 000 € pour la totalité : recherche d’entreprise, négociation du salaire avec l’entreprise, démarches du visa, etc…

C’était une somme élevée pour moi, je n’avais pas les moyens pour les payer à ce moment-là. Pour résoudre ce problème, j’ai alors contracté un prêt pour avancer cet argent.

Et j’ai pu me les faire ensuite rembourser en totalité par ma société ! Ça avait été négocié en amont par The ISC. 

Quel visa as-tu obtenu ? Quelle a été la démarche et combien il t’a coûté ?

J’ai le J1, visa pour les stagiaires. Il est valable 18 mois au total, comme pour les VIE. À tout moment, je peux mettre fin à mon contrat de stage, qui mettra fin au visa, car ils sont liés. Une fois rompu, j’ai seulement 30 jours pour quitter le territoire américain, sinon je ne serais plus en règle, et ça peut être très risqué…

Pour décrocher le visa, les démarches ont été simples pour moi : il m’a suffi d’obtenir la promesse d’embauche de l’entreprise, et de prendre un RV à l’ambassade pour finaliser le dossier. The ISC a pris en charge tout le reste. Le visa m’a coûté 180 $, somme que j’ai pu me faire rembourser par ma société.

D’expérience, il n’est pas si évident que ça d’obtenir un visa ! La démarche t’a dû être vraiment simplifiée par ton agence de placement. Et sinon, en quoi consiste ton travail ? Peux-tu nous décrire un peu ton job, l’entreprise, et combien tu perçois par mois ?

Je fais la promotion des cours d’anglais par les réseaux sociaux et autres canaux de communication comme meetup. Je le fais pour l’agence de New York, mais aussi pour d’autres agences aux USA, comme Chicago ou Boston.

Nous sommes vraiment une bonne équipe. En fait, nous sommes constitués de beaucoup d’étrangers, pour la plupart anglophones provenant d’Australie ou d’Angleterre. École de langues, notre politique est de réunir le plus d’accents anglais possibles. Et c’est assez réussi, j’ai été en immersion totale pendant ma première soirée avec eux. Submergé par les différents accents, ce n’est pas évident de suivre les conversations au début ! Mais on s’adapte rapidement. C’est très intéressant et enrichissant pour la compréhension !

Je suis rémunéré à hauteur de 1 200 $ par mois. Ce n’est pas énorme face au coût de la vie à New York. Mais heureusement que ma copine a aussi un revenu grâce à son VIE.

En tout cas, je ne regrette pas du tout d’avoir saisi cette opportunité offert par l’agence, The ISC. New York est une ville géniale. Ces 10 mois ont été une expérience ultra riche, et inoubliable. Si c’était à refaire, je le referais sans hésiter !

Quel est ton parcours avant les USA ?

Avant de partir, j’étais chef de rayon pendant 2 ans à Leroy Merlin à Paris. Donc rien à voir avec ce que je fais maintenant ! Dans le marketing, je n’avais pas eu réellement d’expérience jusqu’à présent. Mon poste de chef de rayon a été ma première grosse expérience.

Avant, j’étais en école de commerce, à l’ESSCA à Angers, où j’ai obtenu un master.

Selon toi, pourquoi ils t’ont choisi toi, et pas quelqu’un d’autre ?

Ils m’ont choisi, parce que je parle français : ils souhaitaient quelqu’un avec une deuxième langue, et si possible, qui reste le plus longtemps possible en poste. A part ça, ils ne recherchaient pas spécialement de profil type pour ce job. 

Mon niveau d’anglais à ce moment-là était un petit peu rouillé. J’avais un niveau acceptable pendant les études, mais le fait de ne pas pratiquer ensuite pendant 2 ans, j’avais pas mal perdu.

Est-ce que « The International Student Company » t’a aidé tout au long du processus ?

L’équipe de The ISC a été très professionnelle : ils ont répondu à toute mes questions sans délai, le jour même, ou au pire le lendemain, et ont répondu correctement à mes attentes. J’ai eu un bon contact en général.

Tu rentres en France dans 2 mois. Pourquoi cette décision ?

Tout simplement parce que le VIE de ma copine touche à sa fin. Nous aurions bien voulu rester un peu plus aux USA, ce n’est pas l’envie qui nous manquait. Mais ce n’est que partie remise ! Pour finir en beauté ce séjour, j’ai prévu de voyager en Amérique du Sud pendant 2 mois, en passant par la Californie et le Mexique, avant de rentrer en France.

Je chercherai du travail une fois en France. Mais je me demande déjà si je ne vais pas plutôt m’expatrier de nouveau, mais cette fois, dans une capitale européenne comme Londres… Pourquoi pas !

Merci Maxime d’avoir pris le temps de répondre à mes questions !

Car elles sont précieuses, pour tous ceux qui souhaitent acquérir aussi une expérience aux USA. Nous te souhaitons une bonne continuation, et un bon voyage en Amérique latine !

Voilà donc un bel exemple qui montre que l’expatriation est à la portée de tous.  Qu’en avez-vous pensé ? Est-ce que ce témoignage vous réconforte dans votre projet ?

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