On me demande souvent des trucs pour voyager avec des enfants. D’entrée de jeu, je tiens à préciser qu’il n’y a pas de recette miracle transformant, comme par magie, des enfants agités en petits êtres prêts à prendre l’avion dans le calme absolu. Par contre, j’essaie de m’en tenir à 10 règles d’or lorsque je voyage avec mes trois enfants. Je vous les partage dans ce billet.
1. Une initiation précoce aux voyages
À quel moment bébé est-il prêt à voyager? Il n’y a pas, à mon sens, de réponse universelle à cette question. Tout dépend du bébé et de ses parents. Avant d’avoir mes propres enfants, lorsque j’étais encore certaine d’être une-future-maman-exemplaire-sachant-mieux-que-les-parents-de-son-entourage-ce-qu’ils-doivent-faire-avec-leurs-enfants, je m’étais fixée un seuil mental à partir duquel, selon moi, bébé était prêt à voyager en avion : trois ans. Pourquoi cet âge? En fait, c’était un seuil complètement arbitraire, qui reposait sur mes expériences antérieures de voyage, où j’avais été horrifiée de voir des bébés plus jeunes pleurer pendant un vol. Et puis, j’ai gagné en maturité et, surtout, j’ai eu mon premier fils. Avec lui, mon envie de voyager ne s’est pas envolée et j’ai revu mon seuil de trois ans à la baisse. Soudainement, il m’a semblé tout naturel de voyager avec lui avant l’âge d’un an. Après tout, c’était un bébé tellement adorable qui, en plus, n’avait pas de siège à payer…
Et puis, mon seuil de « presqu’un an » a vécu une cure d’amaigrissement, lui aussi, lorsque j’ai donné naissance à mon deuxième garçon, cinq ans plus tard. C’est enceinte de six mois que je suis partie à l’étranger, pour finalement accoucher aux Émirats Arabes Unis. À l’âge d’un mois, mon fils cadet faisait sa première excursion à Abu Dhabi, il découvrait le désert dès l’âge de deux mois et il enchaînait les Road Trip au Sultanat d’Oman à trois mois. Je n’ai pas hésité, par la suite, à voyager avec lui en Thaïlande (alors qu’il avait 4 mois), en France (à l’âge de 7 mois), ainsi qu’en Australie (à l’âge de 8 mois).
En octobre dernier, trois ans après la naissance de mon fils cadet, ma petite princesse est venue au monde prématurément, à 31 semaines de grossesse (j’en parle ici, dans un billet publié sur le site JSUM). Alors que je planifiais déjà un voyage à l’étranger pour ses cinq mois, sa naissance m’a transformée en mère-stressée-qui-se-trimballe-partout-avec-sa-petite-bouteille-de-Purell-et-qui-refuse-l’entrée-de-sa-maison-à-tout-individu-qui-éternue. Après deux mois d’hospitalisation, à craindre les infections et à multiplier les aller-retour entre la maison et l’hôpital, le simple fait de sortir pour ses rendez-vous médicaux était devenu une folle aventure. L’envie de voyager était toujours présente, mais la peur de me retrouver à nouveau à l’hôpital avec ma fille me rendait très casanière (c’est d’ailleurs ce qui m’a poussée à créer ce blogue). C’est à l’âge de huit mois (presque neuf) qu’elle fera son premier voyage à l’étranger dans une semaine.
Bref, dans la mesure où le parent se sent confortable de partir en voyage avec son enfant, que ce dernier est en santé et qu’il a des vaccins à jour, je suis d’avis qu’il n’y a pas d’âge minimum pour l’initier au voyage. Au contraire, je crois qu’une initiation précoce au voyage permet à l’enfant de vivre de belles expériences avec ses parents. Lorsqu’elles se répètent et qu’elles sont documentées à l’aide de photos ou de vidéos, ces expériences deviennent une facette importante de la vie de l’enfant, qui risque fort de réclamer une prochaine destination à découvrir.
Mon fils cadet, à 4 mois, en Thaïlande2. Impliquer ses enfants dans l’élaboration du voyage
Afin que les enfants ne vivent pas le voyage comme une rupture soudaine de leurs habitudes quotidiennes, il est essentiel, à mes yeux, de les préparer à l’idée du départ (en fonction de leur âge, bien sûr!). Pour ce faire, plusieurs outils peuvent être utilisés. Avec mes garçons, j’utilise une carte du monde sur laquelle nous indiquons nos destinations futures. Si c’est un pays où nous sommes déjà allés (comme la France, destination qui se répète souvent dans notre vie en raison de nos racines françaises : j’en parle ici), je fais appel à leurs souvenirs en regardant avec eux nos albums photos. Je mets également à leur disposition des livres qui parlent de différents pays ou des animaux qui y vivent. À cet égard, la série de Globe-Trotteurs Juniors permet aux enfants, âgés de 5 à 10 ans, de découvrir un nouveau pays chaque mois. Ces informations favorisent, par la suite, les discussions entourant notre future destination : les activités qu’ils souhaitent faire, les monuments distinctifs du pays, leurs craintes et leurs envies. Finalement, sur notre réfrigérateur, les dates de nos séjours sont toujours bien affichées dans notre planificateur familial, ce qui permet aux enfants de faire le décompte avant le jour « J ».
Carte du monde de mon fils cadet3. Garder une continuité entre le quotidien et l’aventure
À l’étranger encore plus qu’à la maison, l’enfant a besoin des objets qui le rassurent. L’idée n’est pas de lui permettre de placer dans sa valise tous les objets qu’il affectionne (vous pourriez être surpris de l’espace nécessaire!), mais plutôt d’identifier avec lui les objets dont il peut difficilement se passer. Une doudou, une suce, un porte-bonheur, son pyjama préféré, sa peluche fétiche sont tous des objets qui peuvent, à un moment ou à un autre, permettre d’éviter un drame dans un moment critique. Afin de s’adapter au décalage horaire, une horloge de type groclock peut aussi être utile afin de permettre à l’enfant (de deux ans et plus) de différencier le jour de la nuit. Les étoiles qui s’effacent graduellement pendant la nuit lui permettent ainsi d’être conscient du temps qui s’écoule et qui le sépare du lever du soleil (une invention FAN-TAS-TI-QUE!).
De plus, en voyage, j’essaie de maintenir la routine habituelle lorsque c’est possible. Par exemple, lorsque nous avons visité New York l’été dernier, nous avons privilégié un petit appartement près des principales attractions afin de pouvoir rentrer, entre deux excursions, et permettre à notre fils cadet de faire la sieste. Nous voyageons d’ailleurs de plus en plus en louant des appartements et des maisons de particuliers, via le site airbnb. En plus de nous permettre de « vivre comme un local », cette façon de voyager contribue à maintenir certaines habitudes : repas en famille dans une salle à manger (plutôt que de manger au restaurant trois fois par jour), jeux dans la cour extérieure (plutôt que de se retrouver à cinq dans une minuscule chambre d’hôtel), heures du coucher qui respectent davantage les besoins de sommeil de l’enfant, etc. À l’aide du moteur de recherche de ce site, il est également possible de trouver des habitations qui peuvent permettre de voyager léger, en bénéficiant sur place d’un lit de bébé, d’une chaise haute, d’une poussette ainsi que d’une machine à laver (suffit de demander!).
Lorsque le voyage s’étend sur une plus longue durée, comme c’est le cas lors d’un tour du monde ou d’une expatriation, l’enfant peut en venir à oublier sa maison ou des personnes qui étaient importantes pour lui dans son milieu d’origine. Lors de notre deuxième expatriation aux Émirats Arabes Unis, notre fils de cinq ans a pris le temps de filmer sa chambre et les endroits qu’il préférait dans notre maison avant de la quitter. Il a minutieusement pris des photos de chaque objet qu’il laissait derrière lui et qui avait une importance à ses yeux. Sa grand-mère lui a également offert un album contenant des photographies de tous les membres de notre famille. Lorsqu’il était nostalgique de sa vie au Québec, il regardait ces images qu’il conservait précieusement. Avant de quitter Dubaï, il a fait exactement la même chose, en filmant ses amis et l’appartement où nous avions vécu pendant deux ans. Lorsque notre vie dubaïote lui manque, il plonge dans ses souvenirs en regardant ces documents.
Mon fils aîné, à Dubaï, avec les maquettes qu’il a dû laisser derrière lui4. Bien organiser les déplacements en famille
J’admire les gens organisés qui sont capables de voyager léger, en apportant que l’essentiel et qui, surtout, prévoient le contenu de leur valise (parce qu’ils en ont qu’une, évidemment!) des semaines à l’avance. Malheureusement pour moi et pour mes proches, je n’entre pas dans cette catégorie de voyageurs à qui un bikini et des sandales suffisent. Je suis plutôt le genre de personne qui fait une grosse pile de vêtements sur son lit à quelques heures du départ, en espérant que son mari sera capable de faire loger ses 100 robes et ses 20 paires de chaussures (j’exagère à peine!) dans son jeu de Tetris, grandeur nature (ma valise). Depuis que je suis une maman, j’ai toutefois appris à faire preuve d’organisation pour les sacs de mes enfants. En plus de leurs effets personnels habituels (vêtements, brosse à dent, etc.), je prévois pour chacun des cahiers d’activités, une nouvelle trousse de crayons, des gommettes, de nouveaux livres, ainsi que des collations et des friandises. Je ne fais plus l’erreur de détailler avec eux le contenu de leur sac avant le départ, je préfère plutôt leur proposer une activité à la fois et leur réserver des surprises tout au long du trajet. Je ne sors la tablette ou le DVD portatif qu’en cas d’absolue nécessité (je garde ces options en réserve au cas où…). Depuis quelques années, j’évite également de m’encombrer d’une poussette et je privilégie plutôt le porte-bébé (si vous êtes des adeptes de la poussette, je vous invite à lire le billet de maman globe-trotteuse sur le sujet). Lors des voyages en avion, j’arrive à l’aéroport en avance pour m’assurer d’avoir accès à un petit lit en avant de la section économique, lorsque c’est possible et que mon petit dernier est sous les 11 kilos recommandés.
Dans le Skyrail menant à Kuranda, en Australie5. Fixer des règles claires
En voyage, de nouvelles règles s’ajoutent à celles que les enfants suivent déjà à la maison. Comme l’espace à partager est souvent plus réduit, nous leur demandons de ramasser et de partager davantage leurs jouets. Par exemple, lorsque nous avons parcouru la Côte Est de l’Australie en camping-car, les enfants avaient un espace de jeu limité qu’ils devaient partager. Nous insistons aussi afin qu’ils tentent toute nouvelle expérience au moins une fois, notamment par rapport à la nourriture. En plus des règles habituelles, d’autres règles sont en vigueur, surtout lorsque le voyage implique un trajet en avion. Par exemple, à moins d’avoir besoin de se rendre aux toilettes, les enfants doivent rester assis en tout temps, ne pas toucher au siège devant eux, parler à voix basse, etc. (on doit évidemment faire des petits rappels de temps en temps). Finalement, nous demandons aux enfants de s’adapter aux règles et coutumes locales des pays que nous visitons. Pendant le ramadan, lorsque nous vivions à Dubaï, je leur demandais de ne rien manger à l’épicerie (alors qu’ils ont l’habitude de grignoter quelques raisins). Mon fils était à ce point conditionné à cette règle qu’il avait été scandalisé, du haut de ses trois ans, de voir une femme arabe donner un Kinder Surprise à sa fille au centre commercial. Afin qu’ils évitent de froisser les locaux en hurlant « phoques! » dans la piscine ou sur la plage, nous avons rebaptisé Zoggs (la marque du produit) les petits jouets (en forme de phoques) avec lesquels ils jouaient dans l’eau. Des petites règles simples qui évitent des regards désapprobateurs, voire des problèmes avec les autorités locales (quoique les risques soient plutôt minimes dans les deux cas que je viens d’exposer).
Les règles de notre maison, aussi applicables en voyage6. Accepter l’aide offerte
Être mère de plusieurs enfants m’a aussi appris à accepter l’aide qui s’offre à moi dans différents contextes. Comme le dit le célèbre dicton : « Ça prend tout un village pour élever un enfant »! On l’oublie parfois, dans notre société individualiste, mais les parents ne sont pas les seuls à éduquer leurs enfants. À mon sens, plus mes enfants sont entourés d’amour, mieux ils s’en sortiront dans la vie. L’amour ne se divise pas, il se multiplie. J’essaie donc de créer des conditions qui favorisent, pour mes enfants, le développement de liens significatifs avec d’autres adultes. Lors de nos voyages en Europe, ce sont souvent les membres de notre famille française qui sont interpellés. Nous organisons notre séjour pour qu’ils puissent passer des moments avec un ou deux enfants, sans que nous, les parents, soyons présents. En même temps, ces moments nous permettent de favoriser des duos ou des trios, en passant des moments privilégiés avec un autre enfant ou en amoureux.
Avec une famille nombreuse, on apprend à déléguer. Dans notre famille, chaque membre a des responsabilités, y compris les enfants. Par exemple, lorsque nous partons en randonnée, chaque enfant est responsable de son sac à dos et du contenu de celui-ci. Même si nous marchons sur de longues distances, les garçons (maintenant âgés de 8 et 3 ans) savent qu’ils ne finiront pas la randonnée sur nos épaules. On leur demande aussi de prendre soin les uns des autres. Mon fils aîné peut donner le biberon à sa petite sœur ou lire une histoire à son petit frère en cas de besoin. Bref, nous essayons de transmettre à nos enfants la valeur de l’entraide et le sens des responsabilités.
Mon aîné qui donne des explications à son petit frère, Parc national des Monts-Valin, Saguenay, Québec7. Rester calme et suivre son instinct
En voyage, nous ne sommes pas à l’abris des incidents. Lorsque nous étions au Brésil, nous avons été attaqués, mon mari et moi, par des préadolescents qui nous ont menacés avec une arme à feu sur une plage publique. Heureusement, nos enfants n’étaient pas avec nous lors de ce voyage. En revanche, nous avons vécu d’autres péripéties avec eux, au cours desquelles nous avons eu le réflexe salvateur de garder notre calme. Ce fut le cas en Australie, lorsque mon mari a oublié, l’espace d’un instant, la hauteur de notre camping-car et que nous sommes entrés en collision avec la structure en acier d’un stationnement partiellement couvert. Nous étions toutefois bien assurés et la compagnie de location disposait d’une salle de jeux qui a su détourner l’attention des enfants le temps de tout régler et de reprendre la route. J’ai aussi eu une belle frousse le jour où je suis allée à Umm Al Quwain, Émirat où il est légal d’acheter de l’alcool, en prévision de la fête du nouvel an de l’entreprise où mon mari travaillait. J’avais tout l’alcool de la fête dans le coffre de ma voiture quand j’ai traversé l’Émirat de Sharjah par erreur (maudit GPS!), où il est interdit d’être en possession d’alcool. Et là, comble de malheur, je suis tombée sur un barrage routier. Devant moi, le policier armé demandait à chaque conducteur d’ouvrir son coffre. Je me voyais déjà derrière les barreaux, je transpirais à grosses gouttes. Lorsque ce fut mon tour, j’ai pris un air assuré et nonchalant (ou, du moins, ce qui s’en approchait le plus!). Le policier a jeté un bref regard au siège d’auto de mon fils et m’a fait signe de circuler… Ouf…
Le Barracuda, à Umm Al Quwain… Une heure de route dans le désert pour acheter de l’alcoolSans vivre de telles mésaventures, la vie quotidienne à l’étranger amène également son lot d’imprévus. Ce fut le cas, par exemple, lorsque je me suis trompée de chemin pour me rendre à une fête que mon fils aîné attendait depuis longtemps et qu’il a manquée par ma faute. Ou encore quand ce même fils fut le seul garçon de sa classe à ne pas être invité à la fête d’un ami parce qu’il n’était pas d’origine libanaise… Là, c’est carrément notre cœur de maman qui saigne et, en plus de garder son calme, on doit rapidement trouver un « plan b » et faire preuve de créativité pour éviter que cette journée devienne « la pire de sa vie ».
8. Adopter des habitudes sécuritaires
Étant donné que vous venez de lire le contenu de la règle 7, je ne ferai pas semblant de ne jamais m’exposer à des dangers lorsque je suis en pays étranger. Avec les enfants, nous essayons toutefois d’anticiper les dangers potentiels en suivant quelques règles simples. Évidemment, nos valises sont toujours garnies de crème solaire, de produit contre les moustiques, de pansements et de médicaments de base. On s’assure également que leurs vaccins sont à jour en fonction de la destination que nous allons découvrir. On leur demande de ne pas toucher les animaux, les plantes et les insectes qu’ils ne connaissent pas. Lorsqu’ils sont en âge de marcher seuls, ils doivent nous tenir la main dans les foules et nous leur faisons mémoriser nos coordonnées (nom de l’hôtel, numéro de cellulaire pour nous joindre). Mes garçons ont toujours bien respecté cette règle, mais si vous avez des enfants plus agités, il peut être utile d’utiliser un Hold-on handles (voir le billet très instructif de Tatouée Maman sur le sujet). Des bracelets de sécurité, avec les coordonnées de l’enfant, peuvent aussi être une option intéressante. L’essentiel, à mes yeux, est de sensibiliser les enfants aux risques possibles, sans toutefois les alarmer outre mesure et les rendre inutilement anxieux.
Mon fils aîné, qui écoute scrupuleusement les consignes pour monter au sommet d’un pont de pierre en Jordanie (Wadi Rum)9. Voyager avec ses enfants plutôt que pour eux
Quand on voyage avec des enfants, on peut être tenté de tout organiser autour d’eux. Toutefois, lorsque les voyages en famille sont fréquents, il m’apparaît essentiel que les parents y trouvent leur compte eux aussi. Nous ne voyageons pas pour faire nos activités habituelles, mais plutôt pour sortir de la routine. Et il n’y a rien de mieux que de s’émerveiller devant de nouvelles choses, à travers les yeux et le sourire d’un enfant. Parfois, les activités que nous choisissons ne correspondent pas à leurs intérêts du moment, mais ils finissent par y prendre plaisir. Dans les villes que nous visitons, nous n’hésitons pas à fréquenter les musées ou les grands restaurants. Il suffit simplement de se préparer et de préparer les enfants en conséquence.
Metropolitan Museum of Art, New York10. Garder le voyage vivant dans l’esprit de ses enfants… jusqu’au prochain départ!
Il s’agit de la règle la plus facile à suivre pour moi, puisqu’elle me vient naturellement. J’adore prendre des photos, les utiliser pour décorer notre maison et en faire des albums. Ces souvenirs nous servent également de mémoire collective afin de garder en tête les voyages qui ponctuent notre vie familiale.
Quelques albums souvenirsCes dix petites règles ne sont évidemment pas exhaustives, mais ce sont les plus importantes à nos yeux. Sans oublier l’essentiel : s’amuser en famille!