Vivre sur le Palm Jumeirah : entre quotidien, glamour et inégalités sociales

Qui n’a jamais entendu parler du Palm Jumeirah? Symbole parmi tant d’autres de la démesure de Dubaï, cette célèbre île artificielle en forme de palmier a fait partie du quotidien de notre famille pendant deux années, lors de notre seconde expatriation aux Émirats Arabes Unis. Sur le tronc de cette île, mon fils aîné a vécu plusieurs événements pour la première fois : prendre le bus scolaire, perdre une dent de lait, faire voler un cerf-volant, regarder un film en plein air, inviter un ami à la maison pour la nuit, tomber amoureux, devenir un grand frère, se fendre le menton et nécessiter des points de suture… Il y a aussi fait de nombreux apprentissages : le piano, le karaté, la lecture et l’écriture (dans trois langues!), la nage, le vélo à deux roues, la valeur de l’amitié, le partage, l’ouverture sur les différences.

Shoreline Residences, Palm JumeirahShoreline Residences, Palm Jumeirah

Le Palm Jumeirah est également la première maison que mon fils cadet a connue, quelques jours seulement après sa naissance dans un hôpital des Émirats Arabes Unis. C’est le lieu de ses premiers pas, ses premiers mots, sa première glace à la vanille, ses premiers rires, ses premières dents, ses premières maladies. Il y a vécu son premier anniversaire, de même que plusieurs fêtes importantes pour des franco-québécois : Noël, Pâques, Halloween, Épiphanie, Chandeleur, etc.

Shoreline Residences, Palm JumeirahShoreline Residences, Palm Jumeirah

Ceci étant dit, vous comprendrez que je ne suis pas complètement objective quand j’en parle, car loin des artifices qu’on lui attribue généralement, cette île est, à mes yeux, chargée de souvenirs bien authentiques. C’est pourquoi j’ai eu envie de vous la faire découvrir autrement, avec un autre regard que celui du touriste qui y débarque pour une semaine de vacances ou qui la visite le temps d’une escale…

Mais d’abord, quelques informations plus factuelles…

Située à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis, le Palm Jumeirah est baigné par le Golfe Persique. Sa construction a débuté en 2001 et a nécessité un chantier de plus de 40 000 travailleurs, pour un coût total de 12,3 milliards de dollars (une somme plutôt indécente quand on connaît les salaires crève-faim de la main-d’œuvre indienne engagée localement!). On peut accéder à l’île en prenant le Gateway Bridge, un pont de 360 mètres qui la relie au continent. Une fois sur l’île, on se retrouve sur le tronc du palmier. Long de deux kilomètres, il consiste en une succession d’immeubles à logements à l’Est, les Shoreline Residences, qui donnent accès à une plage privée et regroupent plusieurs restaurants, commerces et beach club. C’est là où nous avons eu la chance de vivre  lors de notre deuxième expatriation à  Dubaï (voir le point vert sur la carte ci-dessous).

Shoreline Résidences, Palm Jumeirah, Dubaï Shoreline Residences, Palm Jumeirah, Dubaï

The Place, Shoreline Résidences, Palm Jumeirah - 2011 & 2012À l’Ouest du tronc, les hôtels de luxe se succèdent (Fairmont, Movenpick, etc.), ainsi que quelques restaurants. Au centre, un monorail fait la navette entre la station Gateway, sur la terre ferme, et celle du célèbre hôtel Atlantis The Palm. On y retrouve aussi le Al Ittihad Park ainsi que le Golden Mile, un complexe de plus d’un kilomètre, composé d’immeubles abritant des appartements de luxe et dont le lobby accueille (ou accueillera – ce n’était pas encore réalisé lors de notre départ de Dubaï en 2013) des commerces. Aux extrémités du tronc, avant la naissance des branches du palmier, les Marina Residences offrent une vue spectaculaire sur les environs. Accrochées au tronc du palmier, seize énormes branches hébergent des villas haut de gamme, dont plusieurs ont été achetées par des célébrités. L’accès aux branches du palmier est privé et réservé aux résidents.

Dans le monorail menant à l'AtlantisDans le monorail menant à l’Atlantis

L’île est entourée d’un croissant de 11 kilomètres, qui délimite un lagon et fait en sorte que la mer est toujours calme sur les plages qui la bordent. Sur ce croissant qui fait face aux branches des palmiers, une immense plage accueille des hôtels de luxe, des spas et des parcs d’attraction (Aquaventure, Dolphin Bay, Lost Chambers, etc.). Le lieu le plus fréquenté par les touristes demeure l’hôtel Atlantis The Palm, qui est relié au palmier par un tunnel routier sous-marin de plus d’un kilomètre. On peut aussi y accéder en montant à bord du monorail.

L'Atlantis The Palm au coucher du soleilL’Atlantis The Palm au coucher du soleil

Le quotidien sur le Palm Jumeirah

Au départ, nous n’étions pas particulièrement attirés par la vie sur le Palm Jumeirah. Nous cherchions plutôt à louer un appartement dans le quartier JBR (Jumeirah Beach Residences). J’étais alors enceinte de mon deuxième enfant et je savais que mon mari serait très occupé par son travail et souvent en déplacements. Je souhaitais donc vivre au bord de la mer (le rêve quand on est originaire du Québec!), pour me créer une routine calme et douce avec les enfants. Après quelques visites dans des appartements de différents secteurs, notre choix s’est rapidement arrêté sur les Shoreline Residences, qui présentaient trois atouts majeurs : la mer comme cour arrière, aucun problème de circulation (ce qui est loin d’être le cas dans le quartier JBR) et un grand appartement pour un prix acceptable* (tout est relatif, surtout à Dubaï, mais disons que la crise financière et immobilière, qui frappait durement les habitations du palmier, a joué en notre faveur au moment de signer le contrat de location).

Shoreline Résidences, Palm Jumeirah - 2011 & 2012Nous avons adoré l’emplacement de notre appartement pendant les deux années où nous y avons vécu. Notre immeuble, appelé The Place, présente plusieurs avantages : une salle de gym moderne avec vue sur la mer, une garderie (Asya’s Nursery), une clinique médicale (Al Das Medical Clinic), un café (Costa Coffee), un resto-bar (Barça Club), une épicerie fine (Milk & Honey Gourmet) avec pâtisseries et pains frais, ainsi que des salons de beauté et de coiffure pour hommes (Chocolate Gents Grooming Salon & Spa) et pour femmes (Vanilla by Jelena). Chaque jeudi soir (dernier jour de travail de la semaine aux Émirats Arabes Unis), le restaurant de notre immeuble tenait une soirée Movie Night pour les enfants, en projetant des films sur écran géant à l’extérieur. Après avoir joué au parc, dans la piscine et sur la plage, les enfants du quartier s’y retrouvaient avec bonheur pendant que nous, les parents, nous mangions en terrasse. Dans les immeubles voisins, il est aussi possible de trouver des commerces utiles (nettoyeur, tabagie, fleuriste, pharmacie) ainsi qu’une école de musique (Mozart Art Centre), où notre fils aîné suivait des cours de piano. Notre restaurant préféré dans les environs, le RIVA Ristorante, Bar & Beach, est situé dans l’immeuble voisin, à quelques mètres de marche sur la plage, avec une vue magnifique sur les deux célèbres tours de Dubaï : le Burj Khalifa et le Burj al Arab.

Concert de piano, Mozart Art Centre, Palm JumeirahConcert de piano, Mozart Art Centre, Palm Jumeirah Riva Ristorante & Beach ClubRiva Ristorante, Bar & Beach

De l’autre côté de la rue, le Al Ittihad Park offre aussi de nombreux modules de jeux pour les enfants, beaucoup de verdure pour les amateurs de pique-nique, des fontaines pour se rafraîchir les jours de grande chaleur, de même qu’une piste de course de  2,7 kilomètres avec diverses stations d’entraînement.

Al Ittihad Park, Palm JumeirahAl Ittihad Park, Palm Jumeirah

Si nous n’avions pas été aussi curieux de tout découvrir à Dubaï et dans les Émirats voisins, nous aurions pu vivre sur cette île sans jamais en sortir (du moins, en ce qui me concerne puisque je travaillais à domicile). La vie quotidienne y est douce et calme, qu’on en oublie presque l’emplacement extraordinaire où elle se déroule. Il y a tout de même quelques signes que ce lieu est loin d’être banal…

Le côté glamour, qui côtoie le train-train quotidien

Je me souviens encore de ma surprise la première fois où j’ai vu passer un bus touristique (Big Bus Tours) à toit ouvert devant notre immeuble, rempli de passagers munis de caméras et d’appareils photo. En pyjama, à étendre des vêtements à sécher sur la terrasse extérieure, je me demandais alors ce qui était le plus surréaliste : le fait de construire une île artificielle en forme de palmier ou le fait d’y vivre. Sur cette même terrasse, nous endormions notre fils cadet au son des moteurs des voitures de luxe qui venaient parader sur le Palm Jumeirah : Bugatti, Lamborghini, Ferrari… La norme (ou presque!) dans ce coin du monde.

Shoreline Résidences, Palm JumeirahShoreline Résidences, Palm Jumeirah

Vivre sur le Palm Jumeirah, c’est aussi se faire réveiller par des feux d’artifice extraordinaires plusieurs fois par mois, sans raison évidente… Et être au cœur des festivités du nouvel an, avec une vue sur l’Atlantis, le Burj Khalifa et le Burj Al Arab. C’est avoir la possibilité de terminer la journée en allant prendre une crème glacée au bout de la rue, au Cold Stone Creamery, ou encore un cocktail à Nasimi Beach. Parce que sur le Palm, la route se termine avec l’Atlantis, qui offre des restaurants, des boutiques et des activités hors de l’ordinaire (j’y reviendrai dans un prochain billet!).

Feux artificesNouvel an, Shoreline Residences, Palm Jumeirah NasimiBeachNasimi Beach, Atlantis The Palm

Une fenêtre ouverte sur une société de castes

C’est ici que mon billet devient un peu plus sérieux. Dans la vie, j’ai l’énorme privilège (et je dirais aussi l’immense responsabilité) d’être payée pour réfléchir. Mon créneau à moi, c’est le travail social, ce qui revient à dire que je suis très sensible aux inégalités. Et vivre sur le Palm Jumeirah, c’est vivre en plein cœur des inégalités sociales. Je vous entends d’ici me dire que c’est ainsi à peu près partout à Dubaï et je ne peux pas vous contredire là-dessus. Mais l’île en forme de palmier est, à mes yeux, un véritable condensé de la société de castes qu’est Dubaï. Ici, chacun connaît sa place et s’y tient.

  • Les Indiens travaillent comme ouvriers. Ils arrivent en bus, très tôt le matin, encore endormis. Ils vivent à des kilomètres du Palm, généralement dans des camps situés dans le désert. Ils font tous les travaux que les autres ne veulent pas faire, tels que jardiner à 40 degrés, travailler sur les chantiers de construction et faire l’entretien des installations intérieures et extérieures. Ils sont généralement en groupe : un ou deux qui travaillent, trois autres qui les regardent et deux qui font la sieste dans l’herbe. Il y a, d’autre part, des Indiens qui sont établis à Dubaï depuis longtemps pour le commerce et qui détiennent une certaine richesse. Beaucoup de commerces sont ainsi gérés par des Indiens et ils sont nombreux à avoir des postes d’administrateurs. Plusieurs possèdent d’ailleurs des villas sur les branches du Palm Jumeirah.
  • Les Philippins œuvrent, quant à eux, dans le secteur des services. Ils sont serveurs, vendeurs ou caissiers. Plusieurs femmes travaillent dans les salons de beauté, à faire des manucures, des pédicures et des massages. D’autres sont engagées comme house maids et s’occupent à la fois du ménage et des enfants des familles locales ou expatriées. Les villas et les appartements destinés aux expatriés sont d’ailleurs pensés en fonction de cette réalité, avec une petite pièce (la grandeur d’un placard), généralement sans fenêtre et dotée d’une salle d’eau adjacente, avec une toilette et une douche.
  • Les Occidentaux sont nombreux à travailler comme cadres ou professionnels. Ils viennent vendre leur expertise dans différents domaines : gaz, pétrole, informatique, restauration, etc. Ils ont souvent accès à plusieurs avantages, tels qu’un salaire plus élevé que dans leur pays d’origine (sans impôts à payer), un logement et une voiture de fonction, ainsi que des billets d’avion pour des vacances annuelles dans leur pays.
  • Les Émiratis sont les maîtres incontestables des lieux, bien qu’ils forment moins de 15 % de la population du pays. Ce sont eux qui détiennent les richesses. Malgré la modernité de leur environnement, ils portent des vêtements traditionnels en public (abaya et hijab pour les femmes, dishdash et keffieh pour les hommes). Ils sont peu nombreux à travailler, bien que les autorités locales misent de plus en plus sur une politique d’émiratisation afin de recruter prioritairement des travailleur nationaux et, du même coup, réduire la dépendance du pays par rapport à la main d’œuvre étrangère.

Cette description semble caricaturale, j’en conviens. J’oublie, certes, plusieurs groupes présents en territoire dubaïote. Mais au final, vous aurez compris mon point de vue malgré les raccourcis empruntés (enfin, je l’espère!). On parle donc d’une minorité de millionnaires (les Émiratis) et d’une majorité d’ouvriers (les immigrés indiens, philippins, pakistanais, bangladais, etc.). Et entre ces deux groupes, on retrouve les expatriés occidentaux.

Tous ces groupes, qui se croisent sur le Palm Jumeirah (et ailleurs à Dubaï), tendent à être repliés sur eux-mêmes. L’origine de chacun dicte, dans une large mesure, les rôles et l’éventail des possibilités et des aspirations. Ces groupes évoluent en parallèle, sans réels échanges, en poursuivant pourtant le même but : faire de l’argent. Pour les groupes qui forment la majorité silencieuse, qui se situe en bas de l’échelle sociale, les maigres salaires récoltés à Dubaï demeurent plus élevés que ceux auxquels ils ont accès dans leur pays. En travaillant à Dubaï, ces personnes réussissent généralement à faire vivre leur famille en Inde, au Pakistan ou aux Philippines. Malgré les conditions de travail difficiles qu’ils partagent, aucun mouvement de solidarité ne se développe entre les différents groupes qui forment cette majorité. Pourquoi? D’abord, parce que les travailleurs qui viennent à Dubaï, toutes nationalités confondues, ne sont pas là pour faire la révolution. Le contexte n’est, en outre, pas favorable aux revendications, puisque les habitants (citoyens ou non) n’ont aucun pouvoir politique ni syndicat pour les défendre. De surcroît, les travailleurs sont très faiblement protégés à Dubaï et peuvent facilement être expulsés lorsqu’ils deviennent gênants. Avec les différentes règles imposées par la loi islamique, qui sont majoritairement transgressées par les étrangers (ex.: interdiction de vivre en colocation, de boire de l’alcool, de démontrer de l’affection en public), les motifs d’expulsion ne manquent pas… Finalement, en raison de leur couleur de peau et de leur religion, une hiérarchie s’établit entre les individus et fait en sorte que, par exemple, un Philippin peut refuser de travailler avec un Indien hindou, qui peut, à son tour, ne pas accepter de fréquenter un Indien chrétien. Tous ces éléments alimentent la division sociale et la peur de l’autre.

En arrivant à Dubaï, j’ai rapidement compris le caractère inégalitaire de la société dans laquelle j’allais vivre. Ma première surprise a été de trouver un petit carton, glissé sous la porte de notre logement, sur lequel une femme offrait ses services pour faire du ménage. En gros caractères, elle avait inscrit qu’elle provenait des Philippines. À première vue, je ne comprenais pas en quoi son lieu de naissance ferait d’elle une femme de ménage plus compétente. J’ai compris, par la suite, que les expatriés engagent surtout des femmes originaires des Philippines, que ce soit comme aides ménagères ou gouvernantes. Et même à propos de ces femmes, qui sont jugées favorablement pour leur efficacité et leur obéissance, j’ai reçu de nombreuses mises en garde. La plus fréquente étant : « ne soit pas trop gentille »! Là encore, j’étais sans voix… Comment ne pas être gentille avec la personne qui s’occupe, plusieurs fois par semaine, de ce qui est le plus précieux à mes yeux [mes enfants] dans le but de faire vivre ses propres enfants qu’elle n’a pas vus depuis deux ans? Cette personne qui figure dans les dessins de mon garçon de cinq ans, au même titre que les autres membres de notre famille, devrait être traitée autrement qu’avec bonté? Quand la gentillesse et la compassion ont-elles cessé d’être des vertus? J’avais, l’espace d’un moment, l’impression de me retrouver dans la peau de Skeeter Phelan, l’héroïne du roman « La couleur des sentiments »… Sauf que ce livre raconte les injustices vécues par les Noires qui faisaient le ménage, la cuisine et qui s’occupaient des enfants des Blancs dans les années 1960, au Mississippi…

Malheureusement, les similitudes avec le roman s’arrêtent ici. Contrairement à Skeeter, je n’ai pas réussi à changer les choses. Pour être franche, je n’ai même pas essayé. Je me suis contentée de constater ces inégalités, en essayant de les réduire au maximum dans mes rapports avec les autres. Encore là, c’est très difficile. Avec les Indiens, mes discussions les plus élaborées m’ont permis de connaître le nombre d’enfants qu’ils font vivre dans leur pays. Quand je m’adressais à eux, ils détournaient le regard en souriant et répondaient en dodelinant de la tête, de sorte qu’il m’était impossible de savoir si leur réponse était est affirmative ou négative. Mes interactions avec les locaux ont, quant à elles, été encore plus limitées. Ma discussion la plus profonde a eu lieu dans un Subway, vers 4h00 du matin. Je rentrais d’une soirée avec une amie qui me rendait visite à Dubaï et, sur le chemin du retour, nous avons eu une petite fringale. À la table voisine, trois jeunes Émiratis ont commencé à nous parler. Je n’ai pas ressenti de mépris à proprement parler dans leur discours, mais beaucoup d’incompréhension par rapport au mode de vie occidental (notamment concernant la consommation d’alcool et les relations hommes-femmes). De façon générale, je dirais que les relations entre les expatriés occidentaux et les Émiratis ressemblent à celles que peut entretenir un adolescent avec ses parents : entre la dépendance et le rejet des valeurs incarnées. Outre les autres Occidentaux qui habitaient sur le Palm Jumeirah, c’est avec les Philippins que j’ai eu le plus d’occasions d’échanger. Mais malgré mes nombreuses discussions profondes avec eux, la plupart continuaient malgré tout de m’appeler « madam » plutôt que d’utiliser mon prénom (comme je leur proposais)… Certaines barrières sont difficiles à franchir…

Vivre sur le Palm Jumeirah : entre quotidien, glamour et inégalités socialesHalloween sur le Palm Jumeirah, mon fils cadet avec sa nounou

En somme, le Palm Jumeirah est un lieu qui mérite que l’on s’y attarde, ne serait-ce que pour essayer de comprendre les différences culturelles qui l’animent. J’espère que ce petit billet vous donnera envie de découvrir cette célèbre île, en allant au-delà de son aspect artificiel et de sa richesse apparente… Pour ma part, il s’agit d’un lieu qui restera dans ma mémoire pour longtemps, et ce, pour son côté glamour, certes, mais aussi pour tous les petits moments authentiques que j’ai pu y vivre au quotidien, que ce soit avec ma famille ou en allant à la rencontre des autres.