Dambulla
Dambulla est une autre ville culturelle recommandée principalement pour ses Bouddhas situés dans des cavernes. Bien qu'il n'y ait pas grand-chose à y voir, cet endroit m'a paru beaucoup plus agréable qu'Anuradhapura.
La distance entre les deux villes se parcourt environ en trois heures. J'avais pris un bus climatisé, espèce de minifourgonnette dans laquelle il est un peu compliqué de placer ses bagages. Le prix demandé était d'environ 1,50 $.
On m'a laissé sur le bord de la route, près de la tour de l'horloge, à un arrêt de bus qui n'avait rien d'une station officielle. Comme dans la plupart des villes, il y a de ces arrêts qui ne sont marqués que par un énorme panneau. Il faut ensuite se débrouiller pour savoir où se dirigent les véhicules qui s'y arrêtent.
Immédiatement, j'ai été pris d'assaut par un individu qui me suggérait de m'amener à son hôtel. Quand je lui ai demandé de me conduire à celui que j'avais choisi, il a tenté le bon vieux truc du « ils sont pleins pour ce soir ». Je ne l'ai pas cru et j'ai parcouru la distance à pied.
J'avais choisi une petite pension tenue par une famille, le Healey Tourist Inn. J'ai pris la dernière chambre, qui n'était pas pourvue de moustiquaire et qui n'offrait qu'une toilette turque.
De là, il ne fallait que cinq minutes pour me rendre au temple doré et aux cavernes contenant les Bouddhas. Il faut monter sur une colline pour les observer, mais il importe de savoir que le billet doit être acheté EN BAS, avant de commencer l'ascension. Il ne sera contrôlé qu'une fois rendu EN HAUT. Il n'est pas très difficile de se tromper.
En montant, on croisera nécessairement plusieurs singes qui ne se montreront pas agressifs si on se tient à distance ou si on ne leur propose pas de nourriture.
Je suis monté un peu avant le coucher du soleil, ce qui pourrait être un moment parfait, considérant que la chaleur n'est pas aussi importante que pour le reste de la journée. D'en haut, la vue sur toute la région est jolie et le coucher de soleil est pratiquement un incontournable. Par temps clair, on aperçoit le rocher de Sigiriya.
Les caves elles-mêmes sont aussi impressionnantes pour la quantité de statues qu'on y trouve. Plus encore, au plafond, des centaines de Bouddhas ont été peints. Si on porte attention, on découvrira qu'ils ont tous une expression un peu différente.
Dambulla
On a beau ne pas aimer les temples, ceux-ci sont assez particuliers pour mériter une visite. À noter qu'il est nécessaire de retirer ses chaussures avant d'entrer et que l'homme chargé de les surveiller demandera un pourboire.
Sinon, le reste du village n'a pas particulièrement d'attraits. Il y a un énorme carrefour commercial où convergent des milliers de fruits et légumes pour qu'ils soient expédiés ensuite dans tout le pays, et probablement ailleurs aussi. La quantité de nourriture qu'on y trouve est impressionnante. Dans le même ordre d'idées, le nombre de restaurants est limité.
Dambulla est une excellente base pour visiter Sigiriya. Habarana, que je n'ai pas vue, n'est pas particulièrement loin non plus. Il semble aussi y avoir quelques lacs qui pourraient valoir le détour si vous disposez de plusieurs journées dans la région. On dit pour que les amateurs de vélo peuvent s'offrir de longues randonnées et être contentés.
Toutefois, j'ai vu un couple nord-américain se promener en motocyclette. Incertain dans toute cette circulation, ils roulaient très lentement et s'attiraient le son de plusieurs klaxons.
Dambulla