Selon les anciennes chroniques, la famille Barbo était venue de Rome dès les premiers temps, et disaient d’eux qu’ils étaient « tribuni antichi, saggi e prudenti, di natura allegra, buoni compagni, et ingegnosi nelle cose del mar« .
Le Codice 183, Classe VII, de la Bibliothèque Marciana, nous informe que, dès 1188, ils possédaient des biens immobiliers dans la paroisse de San Pantalon.
Nicolò Barbo q.m Giovanni, de San Pantalon, avait retrouvé Bona Tartara, une de ses esclaves, enceinte. Pour la punir, il la fit bastonner rudement « cum un bigolo ab acqua » (avec un bâton que l’on utilisait pour porter les sceaux d’eau).
L’esclave juera de se venger de cet affront que son maître lui avait fait subir. Elle couru chez un apothicaire pour se procurer de l’arsenic. Quelques jours plus tard, elle jeta le poison dans le soupe de son patron qui mourut rapidement dans d’atroces souffrances.
La sentence de la Quanrantia Criminale du 19 mai 1410 la condamna à :
Être conduite sur le Canal Grande attachée à un pieu sur une peata tandis qu’un héraut criait à haute voix son crime et la sentence.
Attachée ensuite à la queue d’un cheval pour être traînée à travers la ville jusqu’à la piazza San Marco.
Mise au bûcher entre les deux colonnes pour y être brûlée vive.