À la conquête des Etats-Unis ! Oklahoma vs Texas
C’était mon premier déplacement professionnel : direction, Tulsa ! Et Maxime m’a rejoint pour passer le weekend à Dallas.
Pendant que nous étions tout excités de découvrir de nouveaux horizons, beaucoup nous disaient : « ma pauvre, tu vas mourir là-bas ! ». Moi, toujours l’air dubitatif : « pourquoi ? Tu y es déjà allé ? ». La réponse : « non, mais… Blablabla ». Ça valait le coup de me faire une remarque alors… Ou bien : « bonne chance » avec un air de pitié, comme si nous allions passer le pire weekend de notre vie…
Chers Amis, ce n’est pas parce que c’est un endroit peu connu, qu’il n’y a rien à faire. Au contraire, le dépaysement est encore plus prononcé. Preuve à l’appui ! Vous ne savez pas ce qu’il se trame là-bas, n’avez-vous pas envie d’aller le découvrir ? Petit aperçu dans cette vidéo…
Bref, nous ne sommes pas morts comme prédis. Au contraire, nous nous sommes bien amusés à explorer cette autre facette des Etats-Unis… Vous voulez en savoir plus ?
Le trajet aller
Tout commence par mon avion qui devait décoller le lundi de l’aéroport Laguardia, à New-York. J’ai attendu toute l’après-midi, mais plus le temps passait, plus la météo empirait. Les déneigeuses se battaient contre la neige épaisse qui ne se lassait de tomber, et un brouillard épais s’était installé. Les avions ne pouvaient plus atterrir… C’est embêtant ! Certains ont fait demi-tour, d’autres, se sont posés en urgence dans d’autres aéroports.
C’était la foire totale, le monde s’accumulait, et les humeurs ont très vite tournés en impatience et colère. Ce n’était pas évident de se renseigner auprès de personnes sur les nerfs. Après avoir passé une dizaine de coups de fil à American Airlines, j’ai fini par revenir chez moi le soir… J’ai décollé le lendemain matin, avec une correspondance à Dallas (DFW), au lieu de Chicago (OWD).
4 heures de trajet plus tard, le paysage s’était métamorphosé ! Pas un flocon de neige dans les environs ! J’ai pu réserver une voiture avec Alamo en arrivant.
Attention : je parle surtout pour les expatriés qui ont une carte de débit américaine, il n’est pas possible de louer une voiture avec celle-ci, à moins d’avoir un billet d’avion retour, le jour où vous rendez la voiture à l’aéroport. Sinon, ça marche avec une carte de crédit (américaine, ou carte normale française).
Oklahoma – Terre indienne
Oklahoma, qui veut dire « terre des hommes rouges », est anciennement une réserve indienne, durant la conquête de l’Ouest. Pour vous rendre compte de la situation, vous avez un bon résumé de l’histoire en cliquant ici. J’ai remarqué, durant mon périple, que la terre est aussi très rouge !
Tulsa centre
Cap sur Tulsa et Oklahoma City (carte) ! J’ai logé à l’hôtel Hyatt Regency de Tulsa centre pour la semaine. Pour 120 $ la nuit, c’est un hôtel pas trop mal.
J’ai pu être immergée dans un environnement 100 % américain. Vous pouvez voir dans mon article sur la vie au travail, les clichés qui se sont encore plus confirmés. Ce qui m’a le plus choqué cependant, c’est la morphologie des employés… Dire que les new-yorkais sont plus forts que nous, Français, je ne suis pas réellement d’accord. Par contre, à Tulsa, la différence est choquante. 90 % sont en surpoids… Et prendre soin de leur corps ne semble pas être leur grande priorité. Le pire, c’est que tout autour de la société, il n’y avait que des fast-foods bas de gamme. Cependant, j’ai rencontré des gens très gentils et serviables.
Cliquer pour visualiser le diaporama.Le soir, j’ai pu tester le restaurant japonais Yokozuna, américain, Tallgrass, et celui de l’hôtel. J’ai bien aimé les 2 premiers, qui se trouvent dans le quartier Blue Dome.
Vendredi après-midi, j’ai déjeuné au Blue Dome Market, endroit très sympa. Puis, je me suis lancée dans la visite de Tulsa et de ses différents quartiers. C’est une ville assez petite, qui peut facilement être vue en une après-midi. Selon les locaux, il y a quelques années, c’était une ville très attractive, qui en faisait rêver plus d’un. On y trouvait apparemment beaucoup de travail, grâce aux industries implantées tout autour. Depuis la crise, ce n’est plus le cas.
Route 66
À Tulsa passe la fameuse route 66 ! J’ai été tout heureuse de rouler dessus pendant quelques minutes. Par un temps magnifique, au volant de ma grosse berline, fenêtres ouvertes, lunettes de soleil et musique country à fond, je chantais à tue-tête. Direction le Texas ! Je me suis cru dans un film. Sur la route, je me suis arrêtée à Oklahoma City pendant 2 petites heures, histoire d’y faire un tour.
J’ai pris pratiquement que de l’autoroute ou voie rapide, et n’ai rien payé. À un moment, il était indiqué péage, mais je n’ai vu aucune barrière. En Floride, nous avions remarqué que ça n’existait pas, ou plus. La voiture est simplement flashée, en passant sous un panneau. Peut-être que je vais recevoir, un jour, la facture (c’était début février) ? Let’s wait and see! (attendons de voir).
Texas – Le pays des cowboys
La route entre Dallas et Fort Worth, il vaut mieux ne pas se tromper !
Texas, le pays du rodéo ! Il est le deuxième plus grand Etat des Etats-Unis, après l’Alaska. Malgré que les Américains soient assez nationalistes, c’est le seul Etat où le drapeau du Texas est au-dessus du drapeau américain… Ils aimeraient être indépendants, mais ne le sont pas pour plusieurs raisons. C’est un peu comme les Bretons chez nous. Si vous voulez en savoir plus, cliquez ici.
Il faut savoir qu’aux Etats-Unis, les lois sont votées au niveau fédéral (ensemble des Etats), mais peuvent être appliquées, ou non, par les Etats. Ce qui fait que certains sont dans l’illégalité, mais en étant légal quand même. Comme par exemple : la marijuana n’est pas légalisée au niveau fédéral, mais l’est quand même en Californie, pour usage médical, voir l’article sur Avez-vous déjà vu, édition San Francisco.
Le sport, bien représenté à Dallas, est le baseball. Nous sommes passés devant le club des Texas Rangers à Arlington !
Arlington
Nous avons logé à Arlington (entre Dallas et Fort Worth), chez un couple, des particuliers, dans une immense maison avec un étage et un petit jardin derrière, pour pas trop cher, 60 $ la nuit. Je les avais trouvés sur Airbnb. Ils ont été très sympas avec nous et nous ont aiguillés sur ce qu’il y a à voir dans les environs.
Dallas Fort Worth n’est pas New York City ! À 23h, tous les restaurants sont fermés et ça devient vraiment galère pour trouver quelque chose à manger… Le vendredi soir, il ne nous restait plus que l’option chips de la station d’essence, ou bien Mac Donald. Nous avons opté pour ce dernier. C’était bien la première fois aux USA ! Les portions sont les mêmes qu’en France, mais par contre, nous avons trouvé que la qualité était encore plus exécrable qu’en France… Ou bien, peut-être que nous nous en rappelons plus ?
Le samedi, le thermomètre nous annonçait 22°C, et un ciel complètement dégagé. Pour un début février, ça nous change la vie ! Nous avons commencé par un brunch à Cracker Barrel. C’est une chaîne de restaurants, mais nous avons trop aimé ! Le restaurant se trouve dans un magasin, où ils vendent pleins d’objets autour du thème Western. Ça met dans le bain dès le début.
Dallas
Ensuite, nous sommes partis sur Dallas (carte). Nous avons commencé par le musée The Sixth Floor JFK, sur l’assassinat de Kennedy, je le recommande. Eh oui, puisque c’est à cet endroit exact que le tireur s’était installé pour avoir une large vue sur le cortège. La visite coûte 16 $ par personne, et peut prendre une demi-journée avec l’audio guide, si vous la faites en détail.
Ensuite, nous nous sommes baladés dans les rues de Dallas, en chantant le générique de la série TV Dallas. Nous nous sommes très vite rendus compte que la ville était déserte, avec des immenses parkings à étage… vides. Dallas centre est un grand quartier financier, parsemé de banques et de buildings tout en verre. Les seules personnes que nous avons rencontrées, c’était pour nous proposer leur service en échange de dollars, du style nous prendre en photo, ou nous aider à retrouver notre chemin… Bref, je ne sais pas ce qu’il s’est passé pour que seuls les SDF se baladent dans les rues de Dallas ? Nous y étions le weekend, peut-être que c’est plus vivant la semaine ?
Nous sommes passés devant un bâtiment avec la pancarte Warner Bros, et nous nous demandons toujours si c’est le studio de la série Dallas… Quelqu’un sait ? Si vous voulez faire du shopping, apparemment il y a Grapevine, un super grand mall (centre commercial), non loin de Fort Worth.
Fort Worth – Stokyards
Fort Worth
Nous avons alors repris la voiture pour nous rendre, cette fois, à Fort Worth centre. À notre grande surprise, la ville est bien moins connue, et tellement plus agréable à s’y promener ! Des petits commerces sont parsemés au centre. Ce n’est pas bien grand, mais quelques places sont vraiment très sympas. Mais le must, c’est bien Stock Yards (carte) !
Stockyards
Nous avons mangé le soir sur Stock Yards. Si c’est bien un endroit qu’il ne faut pas louper, c’est bien celui-là ! Quand nous sommes arrivés en voiture, c’était époustouflant. De plus en plus, les maisons ressemblaient à celles que l’on voit dans les films de Western. Petits commerces et saloon tout en bois égayaient l’endroit. Il y avait 2 sortes de style : les cowboys, et les motards en Harley-Davidson. Nous avons cru faire un bond spatio-temporel, et débarquer dans un autre monde… Pas celui en carton de Disney, mais le vrai !
Des dizaines de motards, avec tous des têtes de tueurs sous leur bandana noir, chevauchaient leur bolide, et faisaient vrombir le moteur à tout bout de champ. D’énormes bagnoles (désolée, le mot voiture n’est plus adéquat), pickup et compagnie étaient garés tout le long. Et des cowboys à cheval, avec santiag et chapeau qui va bien, se rendaient surement au saloon du coin. Même les ados s’habillent comme ça, d’ailleurs on les repère facilement quand ils arrivent à NYC. C’était un joyeux bazar…
Cliquer pour visualiser le diaporama.Nous avons fait les boutiques, et j’ai pu me procurer un chapeau de cowboy d’urgence ! Bon, nous n’avons pas été jusqu’aux santiags, les prix ne sont vraiment pas donnés, en moyenne 700 $ la paire ! Puis nous avons exploré les environs jusqu’à arriver… aux arènes du rodéo ! Complètement surexcités, nous avons pu prendre des tickets, pour la maudite somme de 18 $ chacun, pour en voir un le soir même.
Puis, nous nous sommes posés dans un des nombreux restaurants avec une root beer, où un concert se jouait. Est-ce que vous savez ce qu’est la root beer ? Contrairement à ce que l’on peut imaginer, ce n’est pas de la bière. C’est une boisson sucrée, alcoolisée ou non, de couleur brune, assez forte en goût, faite avec des racines comme son nom l’indique, « root ». L’odeur fait penser à un médicament, et le goût, au produit qu’utilise le dentiste. En fait, ça ressemble au goût de la sauge, si vous avez déjà fait l’expérience. C’est à tester ! Je ne vous garantis pas que vous apprécierez, surtout si vous n’avez pas l’habitude, ou si ça vous rappelle de mauvais souvenirs chez le dentiste… Ça peut être dégouttant aux premiers abords. Malheureusement, ici, ils en mettent partout : dans les chewing-gums, les dentifrices, les bonbons et bien sûr, les boissons. Et en plus, ce n’est pas forcément spécifié ! Donc c’est la surprise à chaque fois. Ne vous inquiétez pas, on s’y fait au bout d’un moment.
Rodéo
Avant le spectacle, nous avons fait le tour des bestiaux dans les parcs derrière : chevaux et taureaux étaient plutôt calmes.
Puis l’heure est arrivée, nous avons pris place dans l’arène. Le rodéo est un vrai show (spectacle). Ça dure une bonne heure et demi, et plusieurs candidats passent à l’épreuve.
Il y en a plusieurs comme :
– Bronc Riding : la monte du cheval sauvage
– Bull Riding : la monte du taureau
– Roping : la capture du veau au lasso
– Barrel Racing : l’épreuve de rapidité à cheval, autour de 3 tonneaux
Si vous voulez en savoir plus, cliquez ici.
C’était assez impressionnant à voir. Mais nous nous sommes posés la question : pourquoi ces bêtes sont-elles aussi folles ? Je sais que monter sur un cheval non débourré peut être amené à la catastrophe, mais pour qu’ils se ruent de cette manière ? Apparemment, ils leur attachent les testicules…
Parc national
Dimanche, le thermomètre nous annonçait 30°C, et un soleil de plomb. Nous nous sommes promenés dans le parc national Fort Worth Nature Center & Refuge (carte). Le paysage était loin d’être vert ! L’herbe, de couleur jaune, cramait tranquillement sous les rayons du soleil. Nous avons découvert plusieurs espèces de la région, dont une tortue obèse… Décidément !
Puis nous avons testé un Steak House, spécialité culinaire de la région ! En gros, c’est du steak de bœuf, avec de la bonne sauce barbecue. Nous avons pu ramener la voiture ensuite à l’aéroport, sans souci.
Le trajet retour
Gaufres en forme du Texas, à l’hôtel
Et rebelote ! Pour le retour de Dallas, nos 2 avions avaient été annulés. Le mien pour New York avec American Airlines a été repoussé pour le lendemain matin, tandis que celui de Maxime pour Boston avec JetBlue, à mercredi ! Difficile d’y croire, en étant en débardeur T-shirt à 30°C, sous un soleil du diable… Vous voulez savoir ce qu’il se passe à Boston à la même période ? Accrochez-vous !
Nous avons donc dû prendre une nuit d’hôtel en urgence. En tentant le tout pour le tout, j’ai été demandé au comptoir de ma compagnie, ce qu’ils offraient dans ces situations-là. En 2 / 2, nous avons eu une chambre de réservée, dans un hôtel à côté de l’aéroport, et une navette qui est arrivée 15 min après… Le tout pour 49$, prix arrangé avec American Airlines.
Malgré les soucis de locomotion, nous sommes un peu restés sur notre faim… À quand le prochain voyage au Texas ?
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