Votre biographie, sur le site Projet Décroissance, signale que vous avez « travaillé dans la recherche à la Nouvelle-Orléans, dans la diplomatie et les coopérations à Budapest en Hongrie ». Que vous ont appris ces expériences d’immersion à l’étranger (et, éventuellement, d’autres non mentionnées)? En quoi ont-elles nourri votre pensée sur la décroissance ?
Vincent Liegey, au Point Reyes National Seashore (Californie)
Les voyages forment la jeunesse. J’ai eu cette chance, pas seulement de voyager mais de partir vivre à l’étranger. À la Nouvelle-Orléans, j’ai découvert une ville multiculturelle avec les influences créole, cajun, une ville de musique berceau du jazz et du blues. La Nouvelle-Orléans est aussi une ville menacée. J’y ai vécu deux ans avant Katrina, et la menace d’un ouragan détruisant la ville était déjà bien présente dans les esprits. La Nouvelle-Orléans est une ville de contrastes, d’inégalités et de violences. C’est une des régions à la fois les plus magnifiques, fascinantes avec ses bayous, et aussi les plus polluées au monde avec l’industrie pétrochimique. Cette expérience m’a beaucoup marqué et m’a fait prendre conscience de l’importance de construire des équilibres humains et environnementaux pour nos sociétés : moins d’inégalité pour moins de violence, plus d’humilité pour moins de risques écologiques. Dans la Décroissance on parle de repenser le sens des limites, de sortir de l’hybris. Vivre à la Nouvelle-Orléans a beaucoup influencé mes réflexions sur la démesure.
Mon expérience en Hongrie m’a fait sortir d’un ethnocentrisme franco-français ou occidental en repensant l’histoire, nos identités, le clivage gauche-droite, le rapport à la politique, aux institutions, à l’Autre et au conflit. La perception du monde en Europe centrale, dans ces jeunes démocraties post-socialistes, est très différente de la notre. Qui plus est la Hongrie est un pays à la culture particulière du fait de sa langue aux racines finno-ougrienne et de son histoire faite de résistance, de combat pour la liberté, d’occupations, de défaites et d’incompréhensions à répétition. De même, le rythme de vie, beaucoup plus calme, les rapports humains plus profonds, intenses et apaisés m’ont profondément changé et ont influencé mes réflexions politiques autour de la communication non-violente, du dialogue des civilisations, de constructions de ponts entre les différentes perceptions du monde. J’ai ainsi pris conscience que j’étais Français dans ma manière d’être, de penser et de voir le monde, de cette chance mais aussi de ses limites : une leçon d’humilité, en sorte.
Vignette issue de la bande dessinée L’an 01, qui donna aussi lieu à l’excellent film homonyme.
Ces expériences m’ont permis de faire des pas de côté, de mieux me connaître, de sortir d’une certaine forme d’ethnocentrisme et donc de m’ouvrir plus facilement à l’Autre. Dans une perspective de Décroissance, elle me semble incontournable. Face à l’effondrement de notre civilisation occidentale et aux barbaries qu’il entraîne, plus que jamais, on a besoin de sortir de nos vérités et de faire preuve d’humilité. Le voyage, la rencontre représentent ainsi une chance afin d’instaurer des dialogues et minimiser les violences.
Vous interrogiez, dans un entretien pour Rue 89 : « Trouvez-vous normal que le kérosène des avions soit le seul carburant non taxé ? Croyez-moi, si le prix de l’avion incluait son prix écologique, il y aurait beaucoup moins de monde qui le prendrait ! ». Dans un contexte de libéralisme culturel largement intériorisé où la libre circulation des individus est devenue aussi « naturelle » que celle des marchandises, beaucoup de voyageurs, indépendamment de leur sensibilité politique, considéreraient comme liberticide d’attenter à leur « liberté » de jouer à saute-mouton avec les frontières. Paul Ariès rappelait dans un précédent intervioù pour VDN que le droit aux loisirs est un acquis de la lutte socialiste/ouvrière… N’y aurait-il pas une contradiction dans cette ambition à fixer des limites au « bougisme » au nom d’un mieux-vivre?
Premièrement la libre circulation des personnes n’est pas si partagée que cela. Elle reste cantonnée à une classe bien protégée et minoritaire. Là aussi, beaucoup d’inégalités, économiques mais aussi juridiques. Ensuite, elle est construite sur une illusion de liberté, puisque l’on ne paie jamais pour les conséquences de nos actes de consommer. Donc on jouit sans limites, sans jamais faire face aux dégâts ni humains ni environnementaux de cette pseudo toute puissance. Prendre l’avion c’est aussi accepter la société qui va avec, ses villes, aéroports et l’étalement urbain, le culte de la vitesse, le voyage qui se consomme très vite sans prendre le temps de rencontrer, une uniformisation d’un monde toujours plus artificiel.
On n’est pas tant pour des interdictions que pour une réappropriation d’un autre rapport au temps, au voyage, aux espaces et à l’Autre
Alors de quelle liberté de circuler parle t-on ? En tant que décroissants, nous ne pouvons que soutenir la liberté de voyager, mais à condition qu’elle se fasse dans le respect des populations visitées, contre le tourisme de masse et ses conséquences, contre les délires de weekend low cost où l’on se retrouve dans un confort artificiel occidental dans l’entre soi… On n’est pas tant pour des interdictions que pour une réappropriation d’un autre rapport au temps, au voyage, aux espaces et à l’Autre. Et sa liberté s’arrêtant là où s’arrête celle des autres, le débat doit se faire de manière ouverte pour que l’on paie le vrai prix… et ainsi se réapproprier une autre manière de voyager.
Là aussi, tout est question de mesure et de sens, de vitesse et de rythme. Comme le rappelait Ivan Illich, lorsque l’on dépasse des seuils, cela devient contre-productif voire destructif. C’est ce qu’est devenu le voyage de masse dans cette logique mortifère du consumérisme.
« Décoloniser l’imaginaire » est un principe fondamental de la décroissance, qui va de pair avec la reconstruction et l’affirmation d’un imaginaire alternatif à celui qui domine, via la pub, les mass merdias, etc. Comment appliquer cela au voyage et au tourisme ?
Vincent Liegey et Serge Latouche, à Budapest, en 2013.
Le voyage, celui qui consiste à prendre le temps, à rencontrer pour mieux se questionner et questionner le sens de la vie, est un outil formidable de décolonisation de nos imaginaires. C’est ce que j’ai la chance de vivre à travers mes expériences. C’est d’autant plus le cas si on a la chance de faire des voyages dans des cultures pas encore détruites par le développement, outil post-colonial d’impérialisme culturel, économique et politique. On peut se rendre compte que d’autres mondes sont possibles, que tout ne passe pas nécessairement par le toujours plus. D’ailleurs ces rencontres ont influencé beaucoup de précurseurs et penseurs de la décroissance. Je pense en autres aux travaux de Karl Polanyi sur la déconstruction des tissus sociaux avec l’arrivée imposée de la centralité de l’économie de marché. Ses études sur l’organisation sociale d’autres civilisations l’ont amené à prôner un réencastrement de l’économie. Les travaux de l’anthropologue étasunien David Graeber sur 5 000 ans d’histoire de la dette sont essentiels pour mieux comprendre le piège des dettes que l’on nous impose. Et, bien sûr, les voyages de Serge Latouche au Laos, en Afrique qui l’ont amené à déconstruire l’imposture du développement et à critiquer le progrès
Malheureusement, ce genre de rencontres est bien loin de la réalité du tourisme de masse et de ses forfaits pré-mâchés entre deux réunions professionnelles, deux vols et au cœur d’un centre climatisé et protégé…
L'occidentalisation du monde, de Serge Latouche (extraits)
« Dépossédés de leur socialité authentique, et donc de la connaissance de leur réalité, les peuples du tiers-monde ne se reconnaissent pas dans les nouveaux rapports politiques, juridiques, administratifs issus des indépendances. Les gouvernements sont voués à un mimétisme qui frise la caricature et le grotesque. Quand ils s’y livrent d’eux-mêmes, la méconnaissance de l’original donne lieu à des quiproquos plaisants ou sinistres, qu’une partie de l’élite et les Européens tournent en ridicule (…).Cet échec de l’occidentalisation n’est pas l’échec des Africains et des autres, c’est proprement l’échec de l’Occident, de sa prétention à l’universalité. Le tragique et le grotesque des situations post-coloniales ont souvent pour cause un mimétisme absurde et la destruction des identités culturelles. Si l’Africain déculturé n’est pas un Occidental, il n’en est pas moins déculturé ; la responsabilité en incombe à l’Occident. Privés de leur mémoire collective, privés de leurs élites, détruits ou assimilés, les peuples du tiers monde persistent à vivre selon des normes étrangères à la modernité et à pratiquer des rites dont ils ne connaissent plus toujours le sens et la raison.
Pourtant, à côté de l’échec de l’occidentalisation, lisible dans la déréliction, il y a des signes nombreux et concordants de résistance, de survivances et de permanences. Celles-ci se manifestent dans l’émergence de formes syncrétiques, de détournements, de contre-cultures. Ce ne sont pas là seulement des oripeaux en tissu d’arlequin pour voiler la nudité, mais le témoignage de la persistance de raisons du monde irréductibles à la métaphysique occidentale (…)
Bien sûr, rien n’est joué. Si une recolonisation est peu probable, l’émergence réussie d’un autre modèle est d’autant moins certaine que bien des mémoires collectives ont disparu, que les rituels qui survivent ont perdu leur sens. Dans les réserves officielles, ou de fait, les « protégés » de l’Occident interdits de culture ne peuvent que perpétuer l’espèce, tout en refusant obstinément une assimilation pure et simple. Que reste-t-il chez les Pascuans de leur fabuleuse culture ? Réduits à un petit groupe misérable, dépossédés par les moutons et les vaches étrangères de leur minuscule « État » et obligés d’avoir un laissez-passer de la marine chilienne pour l’enceinte de barbelés où ils sont parqués, ils n’ont plus d’espoir, ni ambition, ni souvenir. De la différence, il ne reste que le principe manifesté avec entêtement (…) ».
Serge Latouche, L’occidentalisation du monde, éditions Agalma/La Découverte, 1989 (pp. 78, 115 et 119).
Serge Latouche
Dans un intervioù à Libération, vous déclariez que « voyages et rencontres favorisent le bien-être et la culture ». C’est aussi ce que l’imaginaire marchand énonce dans ses catalogues touristiques et publicités. Comment concevez-vous, dès lors, un voyage décroissant ? Voyage lent, voyage long, modes de transports non-polluants, hébergement gratuit organisé par des réseaux d’hospitalité ? Que suppose l’application du mode de vie décroissant au voyage ?
La grande force du consumérisme productiviste et de son meilleur outil, la publicité, est cette capacité cynique à tout récupérer. De la cupabilité d’être parmi les plus riches, donc les plus grands destructeurs, au mal-être issu de nos modes de vie individualistes, stressants et matérialistes, les catalogues nous proposent des palliatifs et renforcent d’autant plus les frustations. Ainsi on nous montre de magnifiques photos du bon occidental névrosé entrant en relation avec le « bel indigène » [sur un sujet parent, lire nos article sur l’illusion de l’authentique et celui sur la folklorisation ou l’uniformisation du monde, ndr], dans des paysages sublimes bien loin de la morosité des nos métros et autres rocades…
Le vrai voyage devrait ne pas avoir besoin de high-tech. Il sort de la logique de performance. Le vrai voyage est d’abord un mode de vie, une manière d’être. Mais nous devons faire face à nos contradictions car nous vivons, avons grandi dans ce monde… Ainsi, on voit comment certaines initiatives enthousiasmantes comme Couch Surfing ont été récupérées pour faire du business. Personnellement, j’évite de voyager dans des régions où je n’ai pas de contact, j’évite les séjours courts à l’autre bout du monde, qui plus est si je n’ai pas de bonnes raisons de me déplacer. Pour être honnête, je me déplace beaucoup trop, surtout pour la décroissance… on fait avec ses contradictions… alors j’essaie de ralentir.
Tourismes « écologique », « durable », « responsable », « solidaire », etc. : une floraison d’épithètes semble indiquer un renouvellement et peut-être un flétrissement du tourisme de masse à la papa (ringardisé dans les sociétés capitalistes ayant joui à plein des Trente Glorieuses et des congés payés). En quoi cela vous semble-t-il aller ou pas dans le bon sens?
Là aussi, on n’en finit plus avec les palliatifs et les oxymores. Si, force est de constater qu’émergent des formes de tourisme intelligent, le tourisme de masse continue à dominer, alors il faut nous le vendre à la sauce durable, soutenable, équitable, verte, etc. On en a d’autant plus besoin que le tourisme est un palliatif au mal-être de notre mode de vie occidental : il n’y a qu’à voir l’espace croissant qu’occupent les publicités pour les voyages dans le métro !
Alors que le tourisme est un secteur économique majeur (900 000 emplois salariés directs en France, 6,5% du PIB national), il n’est quasiment jamais abordé dans le débat politique ; quand il l’est, c’est sans analyse des implications sociales et anthropologiques, c’est-à-dire souvent sous le seul angle économique : il faut chouchouter les touristes qui apportent des devises. Pourquoi le tourisme est-il un angle mort de la politique ?
Je ne pense pas que le tourisme soit un angle mort de la politique. L’attractivité de la France est devenue une priorité de la politique internationale avec son rattachement au Ministère des Affaires étrangères : accueillir de plus en plus de touristes, être compétitifs, les faire dé-« penser » ? Pour quoi ? Pour la croissance, pardi !
L’attractivité de la France est devenue une priorité de la politique internationale avec son rattachement au Ministère des Affaires étrangères (…). Pour quoi ? Pour la croissance, pardi !
On le retrouve aussi dans les politiques locales. Il est souvent mis en avant pour justifier cette fuite en avant vers le toujours plus de béton. Et une autoroute de plus, un aéroport low-cost, etc. Là aussi, dominés par la religion de la croissance et une vision économiciste de la société, nos élus, avec l’espoir de remplir les caisses, empruntent toujours plus pour financer des projets inutiles et imposés, comme l’exemple emblématique du Center Parcs d’Isère où, pour aller à la rencontre de la nature, on va détruire 200 hectares de forêt… Un projet parmi beaucoup d’autres…
Image de synthèse du centre de loisir envisagé (source : Isère Magazine)
Quelles initiatives vont, à votre connaissance, dans le sens d’un monde décroissant, c’est-à-dire en quelque sorte où est le déjà-là montrant concrètement qu’un autre monde est possible (ou, à tout le moins, un autre voyager)?
On assiste à des expériences de voyage décroissant passionnantes comme par exemple l’Altertour ou l’Ecotopia bike tour. Cela consiste à se déplacer en vélo, en groupe, en allant d’une alternative à une autre. On peut s’arrêter quelques jours, même filer un coup de main tout en prenant le temps de rencontrer. Ce type de voyage représente à mes yeux des expérimentations de ce qui sera demain la norme dans des sociétés de décroissance où on a le temps de voyager, de rencontrer. Il est envisageable de traverser l’Europe en quelques semaines de cette manière, sans faire de gros efforts mais avec des expériences humaines formidables.
On peut s’arrêter quelques jours, même filer un coup de main tout en prenant le temps de rencontrer. Ce type de voyage représente à mes yeux des expérimentations de ce qui sera demain la norme dans des sociétés de décroissance où on a le temps de voyager, de rencontrer.
De même, on observe que de plus en plus de familles, même si cette tendance reste minoritaire, rompant avec le toujours plus loin et qui choisissent des vacances avec les enfants autour de chez eux. Avec les écrans et le toujours plus vite, on en oublie que l’on vit dans un territoire… alors on le (re)découvre et c’est tant mieux.
Vivant à l’étranger, au Guatemala, j’ai pu observer une transition sociale, voire anthropologique, ou comment la globalisation libérale arrache lentement les classes moyennes du monde à un monde de traditions et d’identités parfois pesantes, comment un croissant individualisme calqué sur le modèle occidental encourage à se défaire du poids du contrôle social et local, dont les femmes sont souvent les victimes. Que peut retirer un décroissant, qui prône volontiers le localisme, de ces enseignements ?
C’est l’un des enjeux majeurs de la décroissance : relocaliser sans s’enfermer, rompre avec le mythe destructeur du progrès tout en prônant l’émancipation, en particulier des plus faibles. La décroissance c’est savoir retrouver et apprendre d’autres civilisations sans pour autant les romantiser, tout en conservant des apports de la société développementiste, tout en s’en détachant.
Sur cette base, émancipons-nous à travers la culture, la rencontre, les échanges, la communication non-violente, un autre rapport aux dominations sur l’Autre ou la nature, à la vie, et donc à la mort. C’est pourquoi nous parlons de relocalisation ouverte. Relocalisons pour des raisons écologiques et énergétiques évidentes. Relocalisons aussi pour des raisons démocratiques, humaines et sociales pour plus de justice, de convivialité et d’autonomie. Mais relocalisons en restant ouvert sur le monde, car notre bien-être ne s’en porte que mieux : multiculturalisme, multilinguisme, hospitalité et voyage. Ces expériences sont essentielles pour éviter les obscurantismes, pour faire preuve de distance, de lâcher-prise, de tolérance et de respect mais aussi pour assumer la multiplicité et diversité qui composent nos identités.
Vincent Liegey, au Noha Studio de Budapest.
Le tourisme étant un secteur économique qui a même son organisation mondiale liée à l’Onu (l’Organisation mondiale du Tourisme, OMT), est intriquée au capitalisme (organisation du travail en général, séduction publicitaire, désirs préfabriqués et réponse marchande à l’avenant). Comment imaginez-vous que le voyage puisse échapper à la manipulation marchande et, d’un point de vue écologique, à l’écoblanchiment ?
Je crois que nous avons besoin de relocaliser pour réinvestir nos territoires politiquement, démocratiquement et humainement. Nous devons nous réapproprier nos productions, nos savoir-faire, nos communs mais aussi d’autres systèmes économiques (gratuités, monnaies locales, etc.). Mais ce ne sera pas suffisant. Je suis frappé de voir que partout où je voyage, j’observe les mêmes questionnements, les mêmes expérimentations et des solutions créatives, innovantes, enthousiasmantes qui émergent. Elles se heurtent aux mêmes difficultés et limites, aux mêmes blocages oligarchiques. Elles convergent aussi en terme de stratégies, démarches, domaines et propositions. Mais surtout, elles sont complémentaires et nécessitent de se soutenir et s’entraider les unes avec les autres. Alors oui, le voyage permettant ces rencontres est essentiel pour construire un imaginaire commun à la fois de résistance, puisque nous nous heurtons aux mêmes 1% et aux mêmes problématiques, mais aussi de constructions de nouveaux mondes soutenables, souhaitables, conviviaux et autonomes.
Le voyage peut et doit participer à la constitution d’une nouvelle internationale émancipatrice, capable à la fois de se retrouver et aussi de cultiver sa diversité.
Pour poursuivre
- Le site Projet Décroissance et celui du Parti Pour la Décroissance, animés principalement par Vincent Liegey, exposant idées et réflexions relatives à la décroissance ;
- Site-vitrine de La Décroissance, indispensable mensuel satirique, critique, analytique, dirigé par Vincent Cheney, auquel j’invite volontiers le lecteur à s’abonner, pour témoigner son soutien à ce très salutaire canard ;
- Site de l’Institut d’études économiques et sociales pour la décroissance soutenable ;
- Articles relatifs à la décroissance sur le site ami Comptoir.org.
Crédits photos : Vincent Liegey, pour ses photos, qui nous a gracieusement autorisé à les publier.