Cold callers

Publié le 25 février 2015 par Pomdepin @pom2pin

je ne vais pas vous parler metéo. Les cold calls, ce sont les appels téléphoniques parfois automatiques pour vous vendre des tas de choses indispensables et dont vous rêvez, d’une assurance anti inondation pour votre poisson rouge à une nouvelle véranda, pour compléter les 25 qu’on vous a refilé la semaine dernière. Bref, c’est une plaie. J’imagine que c’est la même chose partout mais ils sont particulièrement virulents ici. Il n’est pas rare de recevoir, dans la joie une quinzaine d’appel par jour. Et bien le gouvernement, qui ratisse large à l’approche des élections, a eu la très bonne idée de renforcer la législation anti cold callers. Maintenant, on pourra même poursuivre personnellement  les dirigeants des compagnies qui ne font rien qu’à m’embêter pour savoir si je ne veux pas installer du double vitrage, entre le repas de midi et la sieste de Toddler5.

 

(Source)

Je déteste particulièrement les abrutis démarcheurs qui appelent pour les PPI compensation (payment protection Insurance). Il y a quelques années les banques, dans leur grand générosité collaient partout des assurances, sans forcement prévenir leur client. Vous demandiez un prêt et hop, sans prévenir, vous vous retrouviez aussi à payer des frais d’assurance alors que vous n’aviez rien demander (en même temps, rien n’empêche les gens de lire les contrats. Ils ne risquent que de mourir d’ennui, c’est pas cher payé pour éviter de se faire entuber). Quand la chose a été découverte, les banques ont été condamnées à rembourser leurs victimes clients. Du coup, avec la logique d’un alligator attendant devant un plongeoir, des compagnies d’avocats proposant leur services pour obtenir les meilleurs PPI compensations passent leur temps à me téléphoner personnellement. Apparement, il y a littéralement des milliards qui m’attendent, encore plus que sur tous les comptes en banque au Nigeria ouverts à mon nom si j’en crois les emails en sabir mi-anglais, mi-hébreu, mi-aztèque que je reçois parfois. Parfois je réponds en espagnol, pour rire, sachant qu’il y a de grandes chances que le call centre soit en Inde. Ou alors je joue le jeu: c’est sûr, notre banque nous a eu, ce sont tous de méchants voleurs ces ignobles banquiers, pas comme les gentils avocats qui se dévouent par pure bonté d’âme pour mettre la main sur nos compensations. Évidement qu’on veut réclamer des sommes folles à ces créatures immondes et sans scrupule que sont les banquiers. Et donc on commence à monter un dossier, nom, prénom et profession? banquier. Fin de la conversation. Un rien m’amuse…

J’attends avec impatience le prochaine appel. Alors nom et prénom de votre patron?  Autant porte plainte directement contre lui, ça me rapportera beaucoup plus!