La capitale polonaise est sans aucun doute la ville qui a le plus souffert et le plus longtemps au cours de la Seconde Guerre mondiale. Détruite à plus de 80% en 1945, Varsovie est aujourd’hui ornée de nombreux mémoriaux faisant référence au ghetto juif et à la résistance de l’Arma Krajowa.
C’est à cet endroit que fut érigée la prison Pawiak. À partir de 1939, les nazis l’utilisèrent pour y enfermer essentiellement des prisonniers politiques.
" />Jouxtant le ghetto juif, cette prison a emprisonné quelque 300 000 personnes en cinq ans, essentiellement des résistants de l’Arma Krajowa. Dynamitée par les nazis avant la reprise de la ville en 1944, elle ne fut jamais reconstruite.
" data-orig-size="800,1200" />L’arbre symbole de la prison Pawiak. Il est recouvert d’hommages et de messages de paix.
" data-orig-size="800,1162" data-image-title="Arbre symbole" class="attachment-thumbnail" data-orig-file="http://www.caraporters.fr/wp-content/uploads/2013/04/PHOTO-3.jpg" id="2888" eos="" width="210" data-medium-file="http://www.caraporters.fr/wp-content/uploads/2013/04/PHOTO-3.jpg" />Cette prison servit aussi d’antichambre vers les camps de la mort. De nombreux transferts vers les camps de concentration de Gross-Rosen et de Ravensbrück y furent organisés.
" data-orig-size="800,533" data-image-title="Camps de la mort" class="attachment-thumbnail" data-orig-file="http://www.caraporters.fr/wp-content/uploads/2013/04/PHOTO-4.jpg" />Le site de l’ancienne prison abrite aujourd’hui le mausolée de la lutte et du martyre.
" data-orig-size="800,516" data-image-title="Ancienne prison" class="attachment-thumbnail" data-orig-file="http://www.caraporters.fr/wp-content/uploads/2013/04/PHOTO-5.jpg" id="2890" eos="" width="210" data-medium-file="http://www.caraporters.fr/wp-content/uploads/2013/04/PHOTO-5.jpg" />La prison servait aussi de camp de base aux soldats de l’armée allemande qui ont réprimé le soulèvement du ghetto de Varsovie (18 janvier-16 mai 1943).
" data-orig-size="800,1200" data-image-title="Camp de base" class="attachment-thumbnail" data-orig-file="http://www.caraporters.fr/wp-content/uploads/2013/04/PHOTO-6.jpg" id="2891" eos="" width="210" alt="Pologne : Varsovie, la martyre éternellement insoumise (1/4)" data-medium-file="http://www.caraporters.fr/wp-content/uploads/2013/04/PHOTO-6.jpg" aperture="aperture" />La cour de la prison de Pawiak.
" data-orig-size="800,502" data-image-title="La cour de la prison de Pawiak" class="attachment-thumbnail" />Le cimetière principal de Varsovie est immense et pas très loin du centre-ville. Juifs et chrétiens y sont enterrés chacun dans un « quartier ».
" data-orig-size="800,533" data-image-title="Cimetière" class="attachment-thumbnail" data-orig-file="http://www.caraporters.fr/wp-content/uploads/2013/04/PHOTO-8.jpg" />Le dernier reste du morceau du ghetto. Édifié le 12 octobre 1940, le jour de la fête juive du Yom Kippour, le ghetto de Varsovie fut le plus grand jamais construit par les nazis. Ces derniers l’ont quasiment rasé en mai 1943 après avoir déporté les survivants du soulèvement en 1943.
" data-orig-size="800,500" data-image-title="Ghetto" class="attachment-thumbnail" data-orig-file="http://www.caraporters.fr/wp-content/uploads/2013/04/PHOTO-9.jpg" id="2894" eos="" width="210" />« Le monument aux tués de l’est » toujours. Un travelage va jusqu’à ce wagon symbolique. Sur chaque morceau de bois est inscrit un nom de ville où ont été perpétrées tortures et exécutions par l’URSS envers les Polonais.
" data-orig-size="800,527" width="210" data-image-title="Le monument aux tués de l’est" id="2896" data-orig-file="http://www.caraporters.fr/wp-content/uploads/2013/04/PHOTO-11.jpg" />La communauté juive, arrivée en Pologne au cours du Xe siècle, connait un certain renouveau depuis la chute du communisme « à la soviétique ». Aujourd’hui, on estime à moins de 12 000 le nombre de juifs en Pologne, la plupart vivant à Varsovie (ils étaient 3,5 millions avant la Seconde Guerre mondiale). La plupart des survivants de l’Holocauste ont émigré vers Israël et il est difficile d’évaluer le nombre de juifs polonais, la majorité étant assimilée à la culture polonaise. Le Yiddish, la langue des Askhénazes, est toutefois utilisée dans la vie de tous les jours par les juifs de Varsovie.
" data-orig-size="800,533" data-image-title="Communauté juive" class="attachment-thumbnail" data-orig-file="http://www.caraporters.fr/wp-content/uploads/2013/04/PHOTO-12.jpg" />Le monument du soulèvement de 1944. Il rend hommage aux résistants polonais qui déclenchèrent l’insurrection contre l’occupant nazi le 1er août 1944. Cette bataille menée par l’armée secrète polonaise permit, en grande partie, la libération de la ville deux mois plus tard lorsque les troupes soviétiques sont arrivées.
" data-orig-size="800,516" data-image-title="Monument du soulèvement" class="attachment-thumbnail" data-orig-file="http://www.caraporters.fr/wp-content/uploads/2013/04/PHOTO-13.jpg" id="2898" eos="" width="210" />Ce monument commémore l’événement le plus héroïque de l’histoire de la Pologne avec le soulèvement du ghetto.
" data-orig-size="800,533" data-image-title="Soulèvement du ghetto" class="attachment-thumbnail" data-orig-file="http://www.caraporters.fr/wp-content/uploads/2013/04/PHOTO-14.jpg" id="2899" eos="" width="210" data-medium-file="http://www.caraporters.fr/wp-content/uploads/2013/04/PHOTO-14.jpg" />En deux mois, l’insurrection a fait plus de 40 000 morts parmi les insurgés et 180 000 tués et blessés parmi les civils polonais. Les pertes allemandes s’élevaient à 25 000.
" data-orig-size="800,533" aperture="aperture" />« Le petit insurgé ». Ce jeune garçon coiffé d’un casque bien trop grand pour lui aux couleurs de la Pologne représente l’héroïsme des enfants qui ont lutté contre l’occupant pendant l’insurrection.
" data-orig-size="800,1175" data-image-title="Petit insurgé" class="attachment-thumbnail" data-orig-file="http://www.caraporters.fr/wp-content/uploads/2013/04/PHOTO-16.jpg" id="2901" eos="" width="210" alt="Pologne : Varsovie, la martyre éternellement insoumise (1/4)" data-medium-file="http://www.caraporters.fr/wp-content/uploads/2013/04/PHOTO-16.jpg" aperture="aperture" />Érigé en 1983, le monument du « petit insurgé » fut inauguré par Jan Swiderski, un ancien jeune insurgé.
" data-orig-size="800,1180" data-image-title="Petit insurgé" class="attachment-thumbnail" data-orig-file="http://www.caraporters.fr/wp-content/uploads/2013/04/PHOTO-17.jpg" id="2902" eos="" width="210" data-medium-file="http://www.caraporters.fr/wp-content/uploads/2013/04/PHOTO-17.jpg" />