Le fleuve, c’est le seul moyen de s’enfoncer dans la forêt amazonienne. Au départ d’Albina, la ville-station service située au Suriname en face de Saint-Laurent-du-Maroni (Guyane française), embarquement pour une balade en direction de la zone interdite, la réserve amérindienne. Sauf qu’en ce mois d’octobre, le fleuve, proche de son plus bas niveau, ressemble à un tapis de cailloux. Pas d’écluses. On remonte à la force du moteur. Et parfois des bras ! Images d’un petit trajet théoriquement bouclé en moins de deux jours, et qui en aura duré quatre.
La culture sur brûlis (ou abattis) permet de défricher et fertiliser des parcelles au sein de la forêt.
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Premiers « cailloux » au milieu du fleuve, après un jour de navigation.
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Le moteur, c’est le nerf de la vie. Le « patron » n’a guère le droit aux erreurs d’appréciation (pas de cartes, il connaît chaque passe par coeur sur plusieurs centaines de kilomètres).
" data-orig-size="3888,2592" data-image-title="Le nerf de la vie" class="attachment-thumbnail" data-orig-file="http://www.caraporters.fr/wp-content/uploads/2012/05/IMG_4308.jpg" id="936" eos="" width="210" data-medium-file="http://www.caraporters.fr/wp-content/uploads/2012/05/IMG_4308-300x200.jpg" aperture="aperture" />
Un cours d’eau vital, mais allègrement transformé en poubelle par ses habitants.
" data-orig-size="3888,2592" data-image-title="Fleuve ou poubelle ?" class="attachment-thumbnail" data-orig-file="http://www.caraporters.fr/wp-content/uploads/2012/05/IMG_4342.jpg" aperture="aperture" />
Dur métier que celui des équipiers sur une pirogue. A côté d’eux, la France est peuplée de fainéants !
" data-orig-size="2592,3888" data-image-title="Le vrai travail" class="attachment-thumbnail" data-orig-file="http://www.caraporters.fr/wp-content/uploads/2012/05/IMG_4349.jpg" id="939" eos="" width="210" data-medium-file="http://www.caraporters.fr/wp-content/uploads/2012/05/IMG_4349-133x200.jpg" aperture="aperture" />
Escale sur une dune pour cause de passage délicat : on décharge les bidons d’essence et les passagers pour alléger l’embarcation puis passer l’obstacle et récupèrer le chargement plus loin.
" data-orig-size="3888,2592" data-image-title="Escale sur une dune" class="attachment-thumbnail" data-orig-file="http://www.caraporters.fr/wp-content/uploads/2012/05/IMG_4351.jpg" id="940" eos="" width="210" data-medium-file="http://www.caraporters.fr/wp-content/uploads/2012/05/IMG_4351-300x200.jpg" />
De jolies décorations observées le temps d’un pause baignade sous un soleil de plomb.
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A l’avant, les « perche-men » orientent la pirogue en s’appuyant sur les berges.
" data-orig-size="3888,2592" data-image-title="Les hommes perches" class="attachment-thumbnail" data-orig-file="http://www.caraporters.fr/wp-content/uploads/2012/05/IMG_4454.jpg" id="942" eos="" width="210" aperture="aperture" />
Un mini-delta et des cascades à monter (si si, une pirogue peut grimper !). Il faut encore mettre le pied à terre.
" data-orig-size="3888,2592" data-image-title="Une pirogue peut grimper" class="attachment-thumbnail" data-orig-file="http://www.caraporters.fr/wp-content/uploads/2012/05/IMG_4472.jpg" id="943" eos="" width="210" data-medium-file="http://www.caraporters.fr/wp-content/uploads/2012/05/IMG_4472-300x200.jpg" />
Le pilote est un équilibriste, il peut faire passer sa pirogue dans un filet d’eau…
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Ce « patron » prompt à bomber le torse va commettre une erreur et casser son hélice en tentant de passer une cascade. Sa fierté va aussi en prendre un coup !
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Une petite pirogue passe à 400km/h ! Trop facile quand on est léger.
" data-orig-size="3888,2592" data-image-title="Pirogue au sprint" class="attachment-thumbnail" data-orig-file="http://www.caraporters.fr/wp-content/uploads/2012/05/IMG_4556.jpg" id="946" eos="" width="210" />
La plupart des habitants du fleuve sont des « Marrons » ou « Bushinengués », des descendants des esclaves déportés dans les plantations du Surinam. Ils parlent le taki-taki, un créole à base de portugais, d’anglais et de flamand.
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L’économie du fleuve résumée par des bateaux : pirogues de pêche, de transport, barges pour draguer le fond à la recherche de métal jaune…
" data-orig-size="3888,2592" data-image-title="Ruée vers l’or" class="attachment-thumbnail" data-orig-file="http://www.caraporters.fr/wp-content/uploads/2012/05/IMG_4649.jpg" id="950" eos="" width="210" data-medium-file="http://www.caraporters.fr/wp-content/uploads/2012/05/IMG_4649-300x200.jpg" />
Sur la case, un aperçu de l’art tembé et des figures géométriques et colorées.
" data-orig-size="3888,2592" data-image-title="Art tembé" class="attachment-thumbnail" data-orig-file="http://www.caraporters.fr/wp-content/uploads/2012/05/IMG_4707.jpg" id="951" eos="" width="210" aperture="aperture" />
Un petit orpailleur râcle le lit du Maroni. La taille de son outil indique que l’activité n’est pas très lucrative.
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La pirogue d’un passeur, avec un toit s’il vous plaît !
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Date du reportage : octobre 2009