Fermez les yeux… Laissez-vous porter pas les clapotis du fleuve Nokoué et le gazouillis des oiseaux… Vous êtes sur une pirogue, à la découverte de la Venise de l’Afrique. Bienvenue à Ganvié, l’un des 42 villages de la cité lacustre du Bénin, accessible uniquement par pirogues. Ces habitants de l’eau vivent dans des maisons sur pilotis, construites au XVIIIème siècle pour fuir l’esclavage du royaume d’Abomey. Ganvié abrite 30 000 habitants sur les 110 000 que compte la cité lacustre.
Aujourd’hui c’est une visite du village de Soa-Va et ses environs que nous propose un guide local. Tout est calme, à part peut-être le bruit du moteur de la pirogue. Mettez-vous dans l’ambiance en cliquant ici.
Un jeune enfant réalise ses allers-retours entre les différents villages, en pirogue.
Toutes sortes d’oiseaux marins sont visibles : aigrettes, cormorans, hérons, comme protecteurs des lieux.
Les pêcheurs se lèvent à l’aube et rentrent à la nuit tombée pour entretenir le lieu de pêche.
Les habitants ont édifié leurs maisons sur l’eau, qui tiennent, mine de rien, grâce à des tressages serrés.
La vie du village s’organise autour des sorties en pirogue.
Une station essence sur l’eau.
Un « coiffeur sur pilotis ».
En général, les hommes pêchent et les femmes vendent le tout au marché. Tous les déplacements se font en pirogue.
Les animaux côtoient les hommes, dans de l’eau souvent très polluée.
Des enfants hissés sur un pont interpellent le visiteur en criant « Yovo, yovo ! » (Blanc, Blanc !)
Tous les objets de récupération sont bons pour isoler les baraques en bois.
Les enfants sont comme les adultes, ils participent à toutes les taches quotidiennes.
Même dans la cité lacustre, église et mosquée s’élèvent de nulle part.
Coucher de soleil au milieu du village de Soa-Va.