Photo : Florian Dargirolle
Ayant reçu plusieurs demandes de lecteurs assidus, je suis partie en quête de soirées du nouvel an qui détonnent. Pour vous relaxer avant la grande soirée, je vous recommande une manifestation contre les prisons à 15h30 au départ du S-Bahn Samariterstr.
A Teufelsberg, pas de soirée illégale (du moins pas à ma connaissance) mais une course à pieds de 10 km qui débute à 12h. Il y a même des participants déguisés et un concours du meilleur costume !
Ensuite une petite sieste et une séance de luminothérapie, un peu de foie gras pour tenir le choc… et c’est parti pour les feux d’artifices ! Voici quelques ponts et parcs panoramiques pour les admirer.
On ne change pas une équipe qui gagne.
Je vous en avais parlé l’an dernier, ils remettent le couvert pour 2014 ! Si vous avez envie de passer le réveillon dans un club de sport, dans l’ancien atelier de fabrication de la monnaie ou dans une usine désaffectée de Neukölln dont l’adresse est tenue secrète.
Dernières séances
D’ailleurs le glas sonne pour plusieurs lieux en voie de disparition. En 2014 l’usine désaffectée de Neukölln se transformera en luxueux lofts, le Kater Holzig devrait connaître le même sort, le Yaam et le Magdalena ne savent toujours pas où ils vont échouer et le Sisyphos entâmes sa trêve hivernale (mais reviendra au printemps !).
D’ailleurs certaines boites dont le Sisyphos et la Kater Holzig ont prévu de tout donner jusqu’au 6 janvier et d’ouvrir non stop jusqu’à épuisement total.
Pas cher !
Si vous n’avez pas envie d’investir les 10 % de votre salaire berlinois dans la soirée, il y a des alternatives ! La plupart de vos bars favoris vous laisseront gratuitement fêter le nouvel an. Certains tels que l’August Fengler profitent de l’occasion pour faire payer l’entrée (4 €) mais ce n’est rien en comparaison avec les 30 € du Watergate.
Rendons hommage aux clubs solidaires de leurs clients en crise et qui nous promettent une soirée mémorable : Le Badehaus où l’on dansera sur des sons voyageurs (6 €), le Lovelite et sa musique balkan-électronique pour (9 € en prévente, 10 € sur place), le Subland perdu au milieu d’une zone désaffectée pour danser en paix sur de la techno brûlante (10 €).
Attendre le bon moment
Pour ma part, n’étant pas une grande fan des feux d’artifices en folie qui peuvent jaillir de n’importe où dans les rues berlinoises, je compte profiter de mon canapé et me faire les classiques en vidéo. Et émerger tôt le matin du 1er janvier. Parcourir les rues silencieuses et rouges de pétards, jonchées de bouchons en liège, de corps abrutis d’alcool et peut être de neige toute fraîche.
Je serai en pleine forme pour le week-end suivant et pourrai profiter du Berghain où mon ami E. sera aux platines le samedi 4 janvier.