Gianluigi Aponte

Publié le 13 juin 2013 par Oliaiklod @Olia_i_Klod

Gianluigi Aponte (Sorrente, 1940) est un entrepreneur italien fondateur et propriétaire de la société MSC – Mediterranean Shipping Company, basée à Genève, en Suisse, le 2e plus grand armateur de porte-conteneurs du monde.

Gianluigi Aponté, président de MSC Croisières et Jacques Saadé directeur de la CMA-CGM, ont assisté au lancement du dernier fleuron de la MSC Croisières, le MSC Divina, le 26 mai 2012, devant 2 000 invités.

C’est silencieusement, pratiquement sur la pointe des pieds, que la Suisse s’est transformée en un centre névralgique du commerce international des matières premières en ce début de XXIème siècle.

L’explication se trouve à Genève. Cette ville "a été capable d’offrir un réseau qui intègre à la fois des sociétés de trading, des banques, des compagnies d’assurance, des sociétés de shipping et de contrôle de qualité", explique Bernard Morard, doyen de la Faculté des sciences économiques et sociales de l’Université de Genève.

Surtout, Genève et la Suisse offrent aux armateurs, de moins en moins scrupuleux, une législation peu regardante en matière d’affaires maritimes, un paradis fiscal notoire, et une zone de non droit du travail en plein cœur de l’Europe.

Gianluigi & Rafaela Aponte dont la fortune dépasse les 2,8 milliards de dollars se sont fait résidents en Suisse pour échapper à toute pression fiscale. Leur société est également déclaré à Genève, ce qui évite ainsi la majorité des impôts dans la Communauté Européenne, bien que les activités du groupe y soient amplement développées.

Leur adresse en suisse est donc :

Gianluigi & Rafaela Aponte
avenue Eugène-Pittard 40,
Geneva
CH-660-0459006-3 Switzerland

Aponte a donc commencé par transporter des containers, puis, riche de cette expérience, à transporté des croisiéristes, un peu dans les mêmes conditions d’ailleurs : entassés les uns sur les autres à bord de monstrueux HLM flottant pilotés par des marins "suisses" et avec un personnel de bord international (mais essentiellement venant de pays pauvres) sous-payé et exploité.

D’autre part, Gianluigi Aponte a su se faire des amis de tous ceux qui, sur notre planète, étaient puissants et pouvaient lui éviter tout ennui. De Silvio Berlusconi à Vladimir Poutine, en passant par d’anciens présidents français, tout ceux qui pouvaient lui être utiles ont été "cordialement invités à devenir ses amis"…

Officiellement aucune enquête pour corruption n’a jamais pu aboutir à propos des dirigeants de MSC, pourtant… la presse en parle avec insistance, et, du Finantial Times à Cruise International, les informations filtrent, les doutes subsistent, les présomptions semble de plus en plus des évidences.

Des supputations de lien avec des organisations criminelles n’ont jamais pu être vérifiées, tant la culture du secret est forte dans cette nébuleuse de sociétés, dont même les services fiscaux de divers pays d’Europe ne parviennent à percer les mystères.

Bref retour en arrière…

Quand il fonde sa compagnie en 1969 sous le nom de Aponte Shipping Company il achète son premier navire. L’armateur de Sorrento a ainsi commencé à commercer avec l’Afrique différents types de produits (dont l’acheminement de déchets toxiques pour être abandonnés sur le continent africain). Aujourd’hui, le MSC a plus de 400 porte-conteneurs et est la deuxième plus grande entreprise de marchandises dans le monde après le danois Maersk-Sealand.

En 1987, suite à l’acquisition du croisiériste Starlauro, il crée une filiale la MSC Croisières Cruise Line. En 1995, l’entrepreneur acquiert la compagnie maritime SNAV, une société formée pour la gestion des hydroptères et des ferries utilisés dans les liaisons avec les principales îles italiennes.

En 2008, Forbes lui a accordé une richesse de 2,8 milliards de dollars faisant de lui la 412ème fortune du monde.

En 2009, il devient l’un des actionnaires de Alitalia – Compagnia Aerea Italiana S.p.A lors de la privatisation souhaité par le gouvernement italien du Premier ministre Silvio Berlusconi (qui l’honorera, la même année de plusieurs distinctions).

En Octobre 2010, acquiert 51% des actions de la compagnie maritime Grandi Navi Veloci.

En Novembre 2011, a acquis 51% des  compagnies Bluvacanze et Cisalpine Tour.

Gianluigi Aponte, amis des puissants et des hommes politiques influents, et sous le feu de l’actualité : le MSC Flaminia, un porte-conteneurs de 299 mètres de long, victime le 14 juillet d’un incendie puis d’une explosion – suivie d’une seconde quatre jours plus tard – qui ont ravagé une bonne partie de la cargaison entreposée au milieu du pont du navire.

Le bâtiment, qui bat pavillon allemand, était parti du port américain de Charleston (Caroline du Sud) et faisait route, au sud-ouest de la Manche, vers Anvers, lorsque des flammes sont apparues sur le panneau de chargement numéro 4. Deux marins ont péri, trois autres ont été blessés et l’équipage a dû être évacué. Que contient exactement la cargaison ? C’est là où le bât blesse. Comment savoir ce que contiennent précisément les 2 876 boîtes transportées, soit l’équivalent de 1 400 semi-remorques ? Interrogé par Le Monde, l’armateur Reederei NSB explique être "dans l’incapacité de donner une telle information" et renvoie vers l’affréteur du navire – la compagnie MSC -, qui n’en dit guère davantage. Selon plusieurs sources, des conteneurs abriteraient notamment des phytosanitaires, des produits chimiques inflammables, des produits chimiques explosifs et du gaz qui sert à gonfler les airbags, très irritant pour les yeux. Sans oublier le reliquat de carburant, évalué entre 250 et 1 000 tonnes, car il est difficile de savoir ce qui a brûlé.

Comment faire confiance, dans le transport de personnes à une compagnie qui, dans une situation d’une extrême dangerosité, refuse de coopérer ? La seule façon de la MCS Corporation à été de dépêcher des remorqueurs très puissant pour ramener le bateau dans un port complaisant où il sera à l’abri de regards trop inquisiteurs.

Gianluigi Aponte est l’un des quatre milliardaires responsable de la destruction de Venise et sa lagune à cause du passage de ses monstrueux navires dans la lagune de Venise, et, trop près des monuments, dans le canal de la Giudecca et le bassino de San Marco, navires qui à chaque passage accentuent de désastre écologique qui fera de Venise et sa lagune un espace hostile à toute vie d’ici une dizaine d’année seulement.