En France pour trente jours, nous avons plutôt bien organisé le voyage, même les années passées en ISAN mettent à mal mon esprit cartésien.
Entre les rendez-vous techniques et les amis et la famille, on se retrouve avec un peu de temps pour essayer de s'intéresser à la vie hexagonale...La presse, la télévision, on tente de tâter le pouls du pays !
Cela doit faire trop longtemps que je suis parti de France, mais tout ce que j'entends ou tente de lire me glisse dessus... Pas grave, Docteur ? Les symptômes avaient fait leur apparition depuis longtemps déjà ! Depuis l'arrivée des liaisons internet en terre de rizières, j'avais déjà fait des essais et cela ne me faisait pas vibrer, "ne me faisait PLUS vibrer" serait la forme appropriée du sens négatif de la phrase ! La crise: les petites frappes qui s'en servent pour oser se mettre en valeur dans les médias et les chroniqueurs de tous horizons qui rabâchent le même discours depuis les temps où la crise n'était pas... Le reste, les 100 chaines (peut-être plus) proposent un ragout insipide de programmation sans relief , une sorte de mélange sans intérêt qui me fait presque regretter "mon TV5 monde des rizières" où n'ayant pas le choix de zapper, je me contente de ce qu'elle propose, sans me poser la question de ce que l'on va regarder le soir, la plupart du temps oubliant d'allumer le petit écran en ISAN ou par ici pour voir ce qui se cache derrière !
Heureusement, le beau temps s'est invité, pas longtemps certes, mais tout de même, un brin de soleil a dénié apparaître deux journées, il fallait le noter puis il est reparti se cacher derrière des nuages orageux mais on aura gagné et gardé les degrés Celsius, important pour continuer nos visites et nos rencontres hexagonales...
Partage de belles tables et de belles paroles avec les amis vont continuer. Tout d'abord, cette semaine sera le bonheur de retrouver ma grande fille indienne, francilienne depuis 10 mois, il y aura sûrement à dire, un point de vue pertinent sur ma terre natale de sa part, j'ai hâte puis nous traverserons vers l'est puisque à l'ouest, tout semble un peu cuit pour moi, même si je le sais, au fond de moi-même, que ce beau coin de France qui m'a vu grandir saura me surprendre avant notre retour en ISAN dans une vingtaine de jour...Oui, j'ai confiance...Juste un coup de blues passager, Court très court !
Paille Kheundheu...
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