Ce n’est pas la première dans l’Histoire, fois que Rome tente d’imposer sa loi à Venise, et pratiquement chaque conflit avait pour point de départ des intérêts financiers ou stratégiques. Mais cette fois, cette guerre se fait au mépris même des lois les plus élémentaires de toute démocratie, et en violation de lois européennes.
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La pétition contre les maxi navires de croisières à été signée par 12.565 personnes !
Par contre, Paolo Costa, le Président du Port de Venise, a catégoriquement refusé de recevoir la délégation qui venait lui apporter les copies des pétitions.
C’est comme cela, avec la mafia…
Alors que certaines compagnies commencent à penser utiliser Trieste comme point de départ pour leurs monstres des mers, les retombées négatives de leur image dévastatrice sur la perle de l’Adriatique commençant à avoir des retentissement dans leur image de marque et leur trésorerie, l’État italien de Berlusmonti persiste dans son aveuglement et sa volonté de s’opposer au monde entier, à l’UNESCO et surtout, aux habitants de Venise, ainsi menacés de ruine.
Suite à la manifestation du 16 septembre, celle pendant laquelle un hélicoptère de la police avait tenté de faire chavirer des embarcations de manifestants, le Procureur de la République de Venise a annoncé que des enquêtes sont menées pour confondre et faire condamner 40 de ces manifestants.
L’État mafieux de Monti/Berlusconi a donc choisi de se ranger aux côtés des assassins de Venise, déclarant une guerre sans merci aux derniers habitants de la lagune.
La méthode utilisée est digne des pires dictatures du monde, en effet, les futurs condamnés ont reçu des lettres d’avocats commis d’office, sans que leur avis leur soit demandé, les informant qu’ils seraient convoqués au tribunal pour y être jugés de faits les plus divers, dont le principal est « participation à une manifestation interdite » (Il me semblait que le droit à manifester était un droit européen, est-ce que je me trompe ? dans ce cas, l’Italie aurait le doit de violer les lois européennes ?).
En tout cas, les droits de la défense sont visiblement bafoués !
Michele Boato, opposant politique à ce régime corrompu fait partie des futurs « coupables ».
Manifestarono contro le grandi navi in laguna: 40 attivisti risultano indagati
Il 16 settembre scorso si riversarono nel canale della Giudecca per dire no al passaggio dei colossi del mare a San Marco
COMITATO NO GRANDI NAVI – LAGUNA BENE COMUNE
Questa mattina è arrivata ad alcuni dei partecipanti alla manifestazione contro le grandi navi dello scorso 16 settembre nei pressi di Punta della Dogana la notizia di essere indagati per reati vari, tra i quali la partecipazione a manifestazione non autorizzata o l’inosservanza di provvedimenti dell’Autorità. La notizia è giunta non attraverso una notifica di organi di Polizia Giudiziaria, ma per mezzo della lettera di un difensore d’ufficio nominato dalla Procura delle Repubblica presso il Tribunale di Venezia che informa i destinatari del procedimento penale a loro carico.
Il Comitato NO Grandi Navi – Laguna Bene Comune prende dunque atto che è stato aperto un procedimento a carico di tanti cittadini che quella domenica hanno dato vita in acqua e sulle rive a una manifestazione gioiosa e assolutamente pacifica e ricorda che gli unici momenti di tensione, se ve ne sono stati, sono stati provocati dai comportamenti repressivi, aggressivi e pericolosi messi in atto dalle Forze dell’ordine, con caroselli di barche e moto d’acqua e l’utilizzo di un elicottero che si è più volte calato fino al pelo dell’acqua per disperdere i manifestanti in spregio alle più elementari norme di sicurezza e alle regole del volo aereo.
Proprio per questa ragione il Comitato è certissimo che il procedimento penale si chiuderà con una archiviazione generale all’udienza preliminare, ritenendo che i partecipanti alla manifestazione altro non abbiano fatto che esprimere in forme civilissime le legittime preoccupazioni contro le grandi navi che per la loro presenza in città e in laguna costituiscono, esse sì, un grave pericolo, un rischio per la salute dei cittadini, un danno ambientale.
Il Comitato si affida comunque con totale tranquillità alla Magistratura la quale, nell’eventuale processo penale che dovesse seguire alla richiesta di rinvio a giudizio formulata dalla Procura, non potrà non contestualizzare la manifestazione, prendendo in considerazione anche il comportamento delle forze dell’ordine, dai vertici a seguire per tutta la catena del comando, e il nodo della presenza delle grandi navi nel cuore della città e della laguna.
Ad ogni buon conto, il Comitato non lascia da soli coloro che hanno risposto al suo invito a manifestare e invita chiunque abbia ricevuto o riceverà le lettere dagli avvocati nominati d’ufficio a rinunciare alla loro difesa, in quanto questa sarà assicurata per tutti dall’avvocato Giuseppe Romano che ha già garantito il proprio patrocinio. Lo stesso per quanti dovessero invece ricevere nei prossimi giorni formali notifiche da parte di organi di Polizia Giudiziaria.
Comitato NO Grandi Navi – Laguna Bene Comune
Traduction sommaire :
Ce matin, certains participants à la manifestation du 16 septembre ont reçu, non par la voie officielle normale, mais par un courrier d’un avocat qui leur à été commis d’office, sans leur demander leur avis, l’information que le Procureur de la république de Venise, sur ordre de l’État, à ouvert contre eux une enquête pour divers faits, dont « participation à une manifestation interdite ».
Le Comité NO Navi Grandi – Laguna bien commun prend acte qu’il a été ouvert une procédure contre de nombreux citoyens vénitiens.
La manifestation, pacifique et joyeuse, tant sur les rives que sur l’eau, à été marqué de moments d’extrême tension, provoquées par les forces de l’ordre. Le comportement répressif, agressif et dangereux mis en œuvre par la police, des carrousels de bateaux et jet-skis et l’utilisation d’un hélicoptère qui a maintes fois rvolé au raz de l’eau eau pour disperser les manifestants, au mépris des règles de sécurité les plus élémentaires et les lois sur le survol de Venise.
C’est précisément pour ces raisons que le Comité est certain que la poursuite se terminera par un non lieu général à l’audience préliminaire.
Le comité demande à toutes celles et ceux qui ont reçu, ou recevront une lettre d’un avocat commis d’office de refuser cette défense. En effet, la défense de tous les manifestant-e-s accusés sera assurée par le seul avocat du comité : maître Giuseppe Romano.
C’est l’occasion de vous donner le lien vers ce site (en italien) :
SALVIAMO VENEZIA(dagli stupratori delle sue bellezze)