Quelques jours à Carnac en septembre

Publié le 27 septembre 2024 par Chacha Aventurière @latribudechacha

Côte sauvage Presqu'île de Quiberon


L'automne est un deuxième printemps 

où chaque feuille est une fleur.

Albert Camus

Il y a 2 ans j'étais là sur cette route qui longe la côte sauvage du côté de Quiberon. Nous venions de boucler nos valises, et prenions la direction de la gare pour rentrer à la maison. L'été était fini, la douceur des premiers jours d'automne était super agréable. J'ai toujours aimé cette période de l'année, comme celle entre l'hiver et le printemps.

Nous n'étions pas venus dans le Morbihan depuis 4 ans. Cette dernière photo c'était ma manière de dire au revoir à ma chère Bretagne que j'aime tant, pardon, que nous aimons tant mon mari et moi.

4 ans c'est long. Je ne sais pas dans combien de temps nous reviendrons. Mais une chose est certaine, nous y reviendrons encore et encore tellement nous sommes attachés à ce coin de terre façonné par les vents et marées. Nous avons toujours ce projet fou d'y finir nos vieux jours.

C'était la 1ére fois que nous allions à cette période de l'année. Nous sommes mi-septembre entre 2 saisons. L'été se termine doucement, alors que l'automne pointe le bout de son nez. Les petits matins se font de plus en plus piquants de fraîcheur, tandis que le soleil lui tente timidement de nous réchauffer, pour finir par nous brûler la peau dans l'après-midi. 

Les enfants sont à l'école...

Dans les rues calmes, les mouettes rieuses volent dans un ciel bleu azur...

Les vacanciers sont rentrés depuis bien longtemps...

Les plages sont désertes...

L'air iodé y est toujours aussi vivifiant...

Les bigorneaux quant à eux sont pour toujours attachés à leur rocher...

Le sable humide colle aux pieds nus...

Vague après vague le chant de la mer nous berce, nous apaise...

Bon sang qu'on est bien ici...

Sans aucun doute nous sommes au paradis !

Direction la Pointe de Goulvars

Le soleil, la mer et rien d'autres

Entre les plages abandonnées, les ports de pêches désertés, presque seul au monde nous avons pu apprécier chaque instant mais également la beauté des paysages. Ici les vues panoramiques sont toujours à couper le souffle. Le ciel était certes moins bleu qu'en été mais l'air y était très doux.

De Carnac à Quiberon en passant par Larmor Baden et Kherhilio, mais aussi Saint-Goustan et Vannes, ces 5 jours au bord de la mer nous ont une nouvelle fois offerts des souvenirs inoubliables.

Si le temps est précieux, nous l'avons mis de côté pour profiter de chaque instant comme si c'était la dernière fois que nous y venions.


Sur la plage abandonnée

Nous avons séjournée 2 jours à Carnac, et 2 jours à Quiberon. En effet, l'hôtel affichait complet pour le week-end, nous avons donc dû "déménagé" mais cela n'était pas un problème en soit, juste une occasion de profiter de 2 lieux bien différents.

Nous sommes déjà allés à Carnac au printemps. Comme un bon petit plat qui mijote, on sentait l'effervescence de la haute saison. Tout le monde s'activait pour accueillir les vacanciers. Nous avions tout aussi hâte qu'eux que les grandes vacances arrivent, mais celles du printemps sont sacrées pour se rebooter après l'hiver…

Cette fois c'est l'inverse, nous sommes ici pour faire le plein d'énergie avant l'hiver !

Nous avons trouvé que l'ambiance y était plus feutrée. Certains magasins étaient fermés, ou fermaient à 19h alors qu'en été ils sont ouverts très tard dans la nuit.

Il y avait pratiquement pas de circulation, alors qu'en été vous êtes bloqués dans les bouchons à l'entrée et à la sortie de Carnac.

Sur la plage abandonnée seule des mouettes et des passionnés de longe côte sont présents. Nous avons même été surpris d'entendre le gazouillis des oiseaux lors de notre balade matinale sur la promenade qui longe la grande plage.

Tout y était calme, trop calme, même le roulement des vagues se faisait en douceur.

Station balnéaire très prisée mes parents détestaient Carnac lors de nos vacances. Nous n'y faisions qu'un passage express le temps de manger une crêpe ou une glace en terrasse. Il faut dire qu'en été c'est l'enfer pour trouver une place de parking. J'ai changé d'avis sur Carnac quand j'ai commencé à y aller avec mon mari. Nous y passions plus régulièrement pendant nos séjours bretons, mais étions ravis de retourner à Larmor Baden le soir venu loin de l'agitation nocturne de Carnac plage. Trop de monde, trop de bruit.

Mais au fond de nous, il y avait quand même cette envie d'y séjourner quelques jours un jour. Oui l'archétype des couples un peu sadomaso qui dit non, mais qui essais histoire de voir si. C'est l'évocation d'un blogtrip avec le tribu de En Farnce Aussi qui m'a fait chercher des billets de train pour cette période de l'année. Cette recherche a engendré la recherche d'un hôtel, et de fil en aiguille nous nous sommes dit que nous avions besoin d'une dose de Bretagne ! Et de crêpes aussi, parce que oui les meilleures crêpes au monde sont bretonnes il n'y a même pas de discussion possible sur ce sujet.



 

Avec du recul je pense que c'est l'une des meilleures décisions que nous avons pris cette année sur un simple coup de tête.

Dans les rues déserter nous avons pu admirer les jolies maisons bretonnes. Nous installer en terrasse sans attendre, profiter du bord de mer sans rencontrer âme qui vive. Inspirer et expirer l'air iodé, faire des projets, rêver, prendre le temps de passer en revus les quelques mois écoulés de cette année et se dire qu'au final nous avions abordé les tempêtes et les tumultes de la vie de front ensemble en évitant le pire.

Finalement Carnac en septembre nous a permis de trouver la quiétude que nous recherchions, et dont nous avions besoin pour affronter la rentrée.



 
 
J'ai une montagne de chosesÀ faire, dommage je préfère la mer !





Quiberon

Ce que j'aime à Quiberon c'est la route pour y aller.

Ce que je pourrais sur Quiberon s'arrête là. Pour moi, il n'y avait rien à voir à Quiberon mais voilà c'est comme çà. J'y ai trouvé un hôtel parce que l'autre était complet. Dans les faits, j'avais trouvé cet hôtel mais un autre aussi sur Carnac qui était bien mieux, mais j'ai dû encore réserver en faisant 2 choses en même temps, et je me suis plantée royalement.Quand je m'en suis aperçue il était trop tard, donc nous n'avions pas d'autre choix que d'aller à Quiberon.Je vous disais donc que traverser la presqu'île au volant de ma voiture les fenêtres ouvertes pour profiter de l'air marin c'est mon super gros kiffe. Au bout de la route il y a la mer, il y a surtout Belle-Île et le souvenir d'une magnifique journée passée en amoureux avec mon mari.Nous avions une vingtaine d'années, de l'insouciance à revendre. Nous avions parcouru l'île en scooter sans nous méfier du soleil. Résultat ce n'est qu'une fois sur le bateau du retour que mon dos brûlé s'est rappelé à moi. Pendant les quelques jours qui ont suivi j'avais l'impression que ma peau était trop petite. Mais ce dont je me souviens le plus c'est le moment où nous avons quitté Le Palais au soleil couchant avec le dernier bateau et l'émotion qui m'a envahit lorsque nous avons quitté le port. J'en ai encore des frissons rien qu'à penser à ce moment là.Nous ne sommes pas allés à Belle-Île cette année, mais nous pouvions la voir depuis la terrasse de notre chambre d'hôtel.Quiberon en soit est une ville portuaire, nous n'avons pas vraiment eu de coup de foudre, nous n'avons jamais eu de coup de foudre à vrai dire c'est juste c'est cette sensation de liberté que nous procure la route pour y accéder qui me pousse a y aller.




 


    
 


Mes coups de cœur

Le Celtique & spa82 avenue des Druides 56340 Carnacwww.hotel-celtique.com
Le site internet annonce un lieu de création de moments délicieux, et c'est vraiment le cas. Un accueil parfait, des chambres hyper confortables, l'ensemble du personnel aux petits soins, ivéritable institution de la station balnéaire depuis 1920 et complètement rénové en 2021, Le Celtique & Spa est un 4 étoiles est un hôtel à "la francaise" où on se sent comme chez soi dans un véritable cocon.Une très belle adresse dont je vous parle plus en détail très bientôt dans un autre billet.

Les glaces Alain Chartier25 place des lices, mais aussi dans les halles, VannesHorreur malheur Alain Chartiern'est plus à Carnac, il faut aller à Vannes pour y déguster sa glace à la fraise (ma préféré), ou son millefeuille au caramel au beurre salé. Alain Chartier reste pour moi le meilleur glacier à ce jour.

A la place d'Alain Chartier se trouve maintenant les glaces de Moustache. Alors que nous étions à Quiberon à la recherche du crêperie qui accepte encore de nous servir à 18h30, nos pas nous ont conduit sur la terrasse du glacier Moustache. Après un acceuil est hyper sympa, la jeune fille a pris le temps de nous expliquer l'histoire de Gérard Sanchez artisan glacier originaire de Saint Malo passionné de glaces de bonne qualité. Sauf que ce jour là nous avions plus envie de crêpes que de glaces. Après quelques minutes d'attente, et un gling retanstissant du micro-ondes signifiant que nos crêpes étaient prêtes, nous pouvions enfin apprécier notre goûter. La surprise est venu du jus de pommes BIO estampillé Moustache. Un délice ! Curieux d'en goûter plus nous sommes retounés le lendemain pour tester les glaces. Le choix a été difficile d'autant qu'il s'agit plus de mélange de gôut, et enc e qui me concerne je suis une puriste c'est vanille/fraise et pas banana,choco, pop