Ce qui était agréable à Hong Kong, c'est qu'il était superflu de se demander comment se vêtir. Il faisait chaud. Tout le temps. L'uniforme était donc tout trouvé : un vêtement léger, un pull dans le sac pour traverser les malls à 12 degrés, un parapluie. Toujours un parapluie.
Ici, je ne comprends plus rien. Un jour, il fait beau. Il fait doux. On sort les robes et les orteils.
Ensuite, il pleut. La pluie glace tout. Il refait douze degrés. Il faut ressortir les vestes des armoires. Puis, il refait beau. On gèle le matin. L'après-midi on meurt de chaud. On regèle la nuit. Ou alors c'est l'inverse.
Hier, j'étais en robe. J'ai mangé dehors. Ce matin, il fait douze degrés ! En juin !
Du coup, je ne sais pas comment m'habiller, que prendre avec moi. S'il faut prendre une veste, un pull, des bottes de neige ou une cagoule.
La seule constante : mes mouchoirs pour mes allergies aux graminées qui me font regretter les banyans et la végétation hongkongaise.