Le jour où j’ai rencontré mon idole en Australie

Publié le 13 octobre 2019 par Jenny_myglobestory @jenny_myglobestory
Juste en écrivant le titre de cet article, je n’arrive toujours pas à croire ce qu’il m’est arrivé… Un lundi de septembre, alors que j’étais installée avec Toupie et mon ordi à un café de mon quartier, j’ai rencontré l’idole de mon adolescence… (cet article parlera probablement davantage à ceux qui étaient ados dans les années 90 !) Venir vivre en Australie : un rêve pas tout jeune Ça fait depuis 2015 que j’habite en Australie. Comme je t’avais raconté à mon arrivée, l’Australie était un rêve de longue date, qui avait déjà failli prendre vie en 2010 avant que ne surgisse une opportunité immanquable pour le Brésil. Avant d’être un rêve, ce n’était qu’un fort intérêt, né de mon attrait pour les contrées lointaines mêlé à mon amour pour les animaux et ma folle envie de rencontrer des mignonneries telles que le koala ou le kangourou (à l’époque, quand je pensais « animaux australiens », je ne pensais qu’à ces deux-là !). Puis, vers le milieu-fin des années 90, alors que je semble ne montrer aucun intérêt pour les trucs normalement appréciés par les ados, ma mère me fait découvrir certains magazines dédiés aux jeunes de mon âge, et m’incite à regarder cette série qui relate la vie d’élèves et profs d’un lycée australien, « Hartley Coeurs à vif » (oui oui, ma maman est cool!). J’adhère direct… et ne rate aucun épisode. Quelques années plus tard, les acteurs changent… crotte, je crains de ne plus aimer autant. C’est le cas ; je n’aime plus autant : j’aime encore plus ! Je suis littéralement fan du couple Anita – Drazic, et la très énergique Katerina. Avec ma meilleure amie, nous ne parlons que de ça, et espérons ressembler à Anita quand nous serons au lycée ; d’ailleurs, je ne tarde pas à adopter le style vestimentaire de cette demoiselle, dans la mesure du possible. Le mode de vie des lycéens australiens me fait rêver, et j’espère alors aller voir ça de mes propres yeux un jour… et rencontrer ces personnes que j’adore. Ah c’est beau les rêves d’ado ! Arrive le 31 décembre 1999. Je regarde avec émerveillement à la TV la diffusion des différents passages à l’an 2000, avec des feux d’artifice tous plus beaux les uns que les autres. D’abord la Nouvelle Zélande… wouah. Puis l’Australie… wouaaaaaaaaaaaaaaaah. Voilà que je chiale devant un feu d’artifice à la TV… C’est décidé, un jour, j’irai passer le Nouvel An à Sydney. Je vais le vivre, ce rêve australien, bordel ! Les rêves dans le rêve 2015, je m’installe enfin en Australie. Je réalise non seulement mon rêve de vivre en Australie, mais au fur et à mesure du temps qui passe, je réalise mes rêves liés à l’Australie les uns après les autres ; j’approche les kangourous et les koalas dans leur habitat naturel, et je découvre même des animaux dont je n’avais jamais entendu parler et qui sont encore plus mignons ; j’assiste aux feux d’artifice du Nouvel An à Sydney, non sans émotions… mais j’avais laissé de côté un autre rêve, celui de vivre la vie de lycéenne australienne (bon, clairement, j’étais devenue trop vieille pour ça) et je n’avais même pas songé au fait que je puisse un jour en rencontrer les acteurs que j’adore. Sauf que… ce lundi de septembre, alors que je suis installée à bosser à un café que Toupie a choisi (oui, oui, c’est Toupie qui a choisi ; son critère : les miettes restées au sol et l’exposition au soleil…), l’impensable se produit : Lara Cox – Anita dans la série – débarque dans ce même café avec un bout de sa famille. Je te laisse relire cette phrase… et digérer 😉 Ok, on peut passer à la suite. (pour rappel, c’est elle, Anita 🙂 ) Je n’en suis pas 100% sûre au départ, je me dis que c’est pas possible, pas là, pas dans ce quartier, pas un lundi matin. Mais je me dis aussi que ce n’est pas possible de ressembler autant à cette actrice sans être elle, elle a un visage qui ne ressemble à aucun autre. Son sourire ne trompe pas, c’est elle, c’est sûr… À cet instant précis, je me sens comme Johanna le jour où elle rencontre Chris (pour ceux qui ont lu mon premier roman… ça devrait vous parler) ; je bugue littéralement. Autant te dire que les minutes qui ont suivi, j’ai été incapable de bosser !!! Je suis prise d’un monstrueux trac, et ne sais absolument pas quoi faire. Me barrer en courant ? Ridicule. L’aborder direct ? Irrespectueux. Prendre une photo en douce ? Euh… Je tente de me calmer (en vain), et attends patiemment qu’elle sorte du café, je lui adresserai la parole à ce moment. Je ne suis pas maquillée, j’ai un peu zappé de me passer un coup de brosse dans les cheveux, et ai les yeux encore gonflés des abus du week-end, mais tant pis, c’est maintenant ou jamais. Lorsque je la vois qui rassemble ses affaires et se dirige vers la sortie, suivie de près par les membres de sa famille, je me lance maladroitement, à nouveau prise d’un gros trac : – Moi : excusez-moi ! (elle se retourne et s’approche de moi, et là, je n’ai plus aucun doute, c’est elle…malgré tout, je pose la question la plus débile du monde) Il me semble que je vous connais, vous faites bien de la TV, n’est-ce pas ? (oui c’est nul, je sais… à ajouter dans les annales des questions stupides…) – Elle : oui, oui, c’est bien ça ! répond-elle avec un grand sourire qui me confirme encore que c’est elle. – Moi : Lara Cox ?? De Hartley coeurs à vif ?? (note : j’ai été incapable sur le coup de me souvenir du nom anglais de la série, alors que c’est un truc que je n’oublie JAMAIS d’habitude… le stress paralyse même le cerveau !! Bref, du coup j’ai décrit la série… genre la fan en carton quoi. Pour ceux qui se demandent, c’est « Heartbreak high » le titre original) – Elle : oui, c’est moi ! (toujours ultra souriante) – Moi : (euuuuh je ne sais plus ce que j’ai dit exactement ensuite, le trac m’a fait oublier, mais en gros, je lui ai dit que j’étais mega fan à l’époque, et que c’est d’ailleurs cette série qui m’a donné envie de venir vivre ici, mais ne voulant pas passer pour une fan complètement tarée, j’ai dévié sur des sujets que j’aurais abordés avec n’importe qui… fan en carton, ça se confirme…) Avant de la laisser partir, j’ai osé demander si on pouvait faire une photo – j’ai CLAIREMENT oublié la gueule que j’avais ce jour-là… Elle a accepté avec enthousiasme, elle m’a elle-même prise par la taille, et s’est montrée super amicale. Et moi, tu sais tout ce que j’ai trouvé à dire ? « I am very happy« . Moi qui ai tant à dire d’habitude, ce sont ces 4 mots qui ont accepté de sortir de ma bouche. Pour sûr, je ne risquais pas de passer pour une fan déjantée !!!! Fan en carton, c’est confirmé !… J’ai honte de ma tronche du lundi matin au naturel ++++ mais bon, voici la photo quand même 🙂 Bilan En conclusion, je pourrais me contenter du « I am very happy » à nouveau. Ahah ! Cela dit, c’est vrai, je suis on ne peut plus ravie. Un rêve inespéré a pris forme… J’ai certes littéralement perdu mes moyens, mais j’ai réussi à lui parler. Aurais-je eu le même courage devant son acolyte de l’époque, Callan Mulvey ? Peut-être… C’est étrange de faire la connaissance d’une inconnue que tu as le sentiment de connaître depuis toujours… Son sourire, ses mimiques, son regard, son attitude… tout m’était familier. Il faut dire que je voyais cette femme – demoiselle à l’époque – tous les jours pendant plusieurs années, et je me suis même fait les rediffusions plusieurs fois… J’imagine que tu dois trouver cela exagéré et ma réaction disproportionnée (surtout si tu ne la connais pas du tout ! ahah). La vérité, c’est que Lara Cox (et son acolyte Callan Mulvey), au travers des personnages qu’ils incarnaient, m’ont maintenue en vie. À une période de ma vie où j’étais très malade, avec une vie sociale proche du néant, j’avais finalement trouvé un moyen de vivre ma vie de lycéenne par procuration au travers d’eux. Thanks Lara ! *** Suis-moi sur Instagram et Facebook !