Il y a deux semaines, je devais aller voir des belles fleurs à La Torche, mais vu le temps, mon plan est vite tombé à l’eau (dans tous les sens du terme). J’ai donc décidé d’aller me balader quand même, mais à une distance raisonnable. J’ai en plus élimé la côte, la marrée étant basse, j’ai donc choisi un endroit où je vais souvent, dont je vous ai déjà parlé par ici.
Armée simplement de mon 50 mm et de mon Pentacon, j’ai voulu me promener tranquillement. Une belle balade encore une fois dans cet endroit très calme du centre Morbihan que j’apprécie beaucoup.
Par contre, cette fois, j’ai décidé d’aller voir d’un peu plus près le clocher que j’ai vu de nombreuses fois sur la route pour allée à Saint-Nicolas des Eaux.
Je vous laisse ma petite série de photos, d’un lieu que je vous ai déjà montré, mais cette fois, d’une façon un peu différente.
La statue de la Vénus de Castennec
Elle mesure près de six mètres de haut et pèse 400 kg d’acier.
La légende : La Vénus de Quinipily est aujourd’hui résidente baldivienne. Pourtant, on localise ses origines plus en amont sur les rives du Blavet, à Saint-Nicolas-des-Eaux, où paysans et gens de l’évêché de Bieuzy la considéraient comme une divinité. Le peuple des environs avait beaucoup de vénération pour cette statue. Les hommes se voyant atteints de maladie allaient y toucher les membres infirmes.
Plusieurs fois, elle fut jetée à la rivière, car sa célébration sonnait comme un culte païen. En 1698, Pierre de Lannion, comte de Quinipily, la rachète pour deux louis d’or alors qu’elle est encore au fond du Blavet puis la transfère à Baud, sur son domaine.
Sur le socle, on peut voir 86 prénoms féminins, ce sont les enfants des écoles de trouver les prénoms.
Le long du Blavet…
La chapelle de Saint-Nicodème
La chapelle de Saint-Nicodème est faite de granit, du XVIème siècle, elle est de style gothique flamboyant.
L’édifice actuel remonte, pour les parties les plus anciennes, au 16e siècle. Le clocher est de forme carrée surmontée d’une flèche, sa hauteur totale est de 46m. L’église a la forme d’une croix latine.
C’est un sanctuaire dédié aux saints protecteurs du monde rural. Elle fut érigée à la demande de Saint-Nicodème. Selon la légende, Saint nicodème est apparu à plusieurs habitants du pays pour réclamer d’eux une chapelle, ceux-ci, afin de connaître le lieu où le saint désirait qu’elle fût bâtie, lâchèrent des bœufs, qui vinrent s’arrêter dans un bourbier marécageux. C’est là qu’elle s’élève désormais.
La maison du chapelin
À bientôt pour de nouvelles aventures. Kenavo…